Analyses - Page 227
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Comprendre en 5 minutes l'étude Terra Nova " Baisse des prix du pétrole" Antoine Guillou
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La Tribune - Zone euro : une reprise qui ne cache pas les échecs politiques du passé
La croissance européenne s'accélère légèrement, mais les fondamentaux restent très fragiles. Les conséquences des erreurs commises depuis 2010 se font encore sentir.
Avec une croissance au premier trimestre 2015 de 0,4 % après 0,3 % au trimestre précédent, l'économie de la zone euro accélère, mais elle accélère mollement. Surtout, le principal moteur de cette croissance reste la consommation des ménages.
Le détail de plusieurs chiffres nationaux n'est pas encore connu, il faut donc certes se montrer prudent. Mais la répartition géographique de la croissance laisse peu de doute sur ce sujet : les économies fortement dépendantes de la demande externe enregistrent de mauvais chiffres (la Lituanie et l'Estonie sont en contraction, l'Allemagne, la Lettonie et les Pays-Bas ralentissent fortement), ceux plus dépendantes de la demande interne et de la consommation font mieux que prévu (c'est le cas de la France, de l'Italie ou de l'Espagne).
Le cas français, où la croissance est tirée par la seule consommation, est sans doute caricatural, mais il n'est pas isolé.
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L'Express - 4 économistes allemands critiquent le modèle germanique
Malgré la réussite insolente de leur pays, quatre économistes ont pris la plume afin de démontrer les limites du miracle germanique. Paroles d'iconoclastes.
Après le German loving, avec déclaration d'amour à l'orthodoxie budgétaire et cour appuyée à l'industrie allemande, place au German bashing. Le nouveau gouvernement grec n'épargne pas Angela Merkel, suivi dans ses attaques par les gauches du sud de l'Europe. Et même à la Commission européenne de Bruxelles, d'ordinaire si conciliante, les reproches fusent.
Mais un nouveau type de contempteurs vient depuis peu grossir les rangs des germano-critiques: les intellectuels... allemands. Des livres sortent - aux titres très explicites, comme Die Deutschland-Illusion - et font jaser outre-Rhin. Et pour cause: les auteurs visent le flanc le plus robuste du pays, touchent à l'intouchable: l'économie allemande.
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Observatoire des inégalités - Le taux de chômage des immigrés en France
12 mai 2015
Près d’un cinquième des immigrés actifs sont au chômage, contre 9 % des Français nés en France.
17,2 % des immigrés [1] actifs sont au chômage contre 9 % des Français nés en France, selon l’Insee (données 2013). Le taux atteint 21,2 % pour les actifs non-ressortissants de l’Union européenne.
Cet écart est d’abord lié au diplôme : les immigrés sont en moyenne moins qualifiés que les personnes nées en France. Dans notre pays, le titre scolaire compte plus qu’ailleurs pour trouver un emploi. En 2013, 45,3 % des immigrés de 15 à 64 ans disposent au maximum du brevet des collèges ou du certificat d’études primaire selon l’Insee, contre 28,1 % pour l’ensemble de la population vivant en France de cet âge.
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Europe 1 - Le casse tête à gauche pour les régionales
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OFCE, Eric Heyer - L’ « alignement des planètes » n’a pas toujours été favorable aux pays de la zone euro
par Eric Heyer et Raul Sampognaro
En 2015, les économies de la zone euro vont bénéficier d’un « alignement des planètes » favorable (euro et prix du pétrole en baisse, relâchement des contraintes financières qui pèsent sur l’économie) qui devrait enclencher un cercle vertueux de leur croissance. Au cours des quatre dernières années (2011-2014), un « alignement planétaire » s’était également produit mais avec une orientation diamétralement opposée. Au cours de cette période, l’euro et le prix du pétrole étaient en hausse et les conditions de financement ainsi que l’orientation budgétaire étaient très fortement restrictives.
Dans un article récent, nous proposons une évaluation de l’impact depuis 2011 de ces quatre facteurs sur les performances économiques de six grands pays développés (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis).
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Le débat éco : "Le modèle économique britannique"
Le débat éco : "Le modèle économique britannique" par franceinter -
Euractiv - Le salaire minimum s'avère impuissant face à un niveau de pauvreté record en Allemagne
Douze millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté outre-Rhin, un record selon l'étude d'une association allemande d’aide sociale. Qui estime que l'introduction du salaire minimum ne résoudra rien. Un article d'EurActiv Allemagne.
La pauvreté a atteint un niveau jamais atteint en Allemagne, selon un rapport réalisé par l'organisation d'aide sociale Paritätischer Wohlfahrtsverband. Le rapport indique qu'environ 12,5 millions de personnes étaient touchées par la pauvreté en 2013, soit une augmentation de 15 % à 15,5 % comparé à l'année précédente.
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Le Monde - Emmanuel Todd : même pas faux !
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Telos - Hollande et les jeunes: quel bilan ? Olivier Galland
François Hollande a voulu faire de la jeunesse un des marqueurs de son quinquennat. L’ambition était louable car la situation de la jeunesse française méritait qu’on en fasse un axe fort des politiques publiques. Mais le diagnostic devait être bien posé. Or pour des raisons électorales François Hollande a voulu adresser un message simple et global à la jeunesse et lui proposer des solutions qui semblaient répondre immédiatement à ses difficultés : essentiellement les emplois aidés dans le secteur non marchand. Or tous les experts savent – et les conseillers de François Hollande ne devaient pas l’ignorer – que cet instrument n’est pas efficace en termes de retour à l’emploi dans le secteur marchand. Au mieux cette solution n’était qu’un palliatif en attendant un hypothétique retournement de la conjoncture, au pire elle risquait d’éloigner encore plus les jeunes bénéficiaires du marché du travail réel (si on ne lui associe pas un solide programme de formation, ce qui semble malheureusement rarement le cas).
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Telos - Les Républicains: les arrière-pensées d’un choix, Jérôme Jaffré
Çà et là, on s’est étonné voire indigné du choix des Républicains comme nouveau nom de l’UMP. Pourquoi choisir un nom qui a priori ne les distinguera pas de la plupart des autres formations? Comment oser choisir un nom qui donne le sentiment de vouloir s’approprier ce bien commun qu’est la République?
En essayant de décrypter les arrière-pensées qui sont à l’origine de ce choix et en relisant le discours prononcé le 7 novembre à Paris par Nicolas Sarkozy durant la campagne pour la présidence de l’UMP, ce choix apparaît mûrement réfléchi en s’inscrivant dans la stratégie sarkozyste pour 2017 et même avant pour la Primaire de la droite. Plutôt que de prétendre monopoliser la République, il s’agit de mettre en scène l’idée d’une République menacée dans son modèle et ses principes et d’un nouveau parti qui sera à la pointe du combat pour les défendre. L’objectif poursuivi est triple : mettre hors-jeu le Front national, mener intensément le procès de la gauche et – ce n’est pas tout à fait accessoire – marquer une forte différence avec Alain Juppé
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