Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 229

  • Telos - Assouplissement quantitatif dans la zone euro: c’est possible sans transferts budgétaires, Paul De Grauwe et Yuemei Ji

    La BCE a du mal à mettre en œuvre un programme d’assouplissement quantitatif (QE) pour contrer les forces déflationnistes dans la zone euro. Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est qu’elle n’a pas vraiment réussi à contrer les forces déflationnistes à l’œuvre dans la zone euro. Depuis 2012, l’inflation y a diminué de façon constante et elle est même devenue négative à la fin 2014 (figure 1). Cette tendance a coïncidé avec une baisse spectaculaire dans le bilan de la BCE depuis 2012, accompagnée d’un déclin de la base monétaire (au passif du bilan de la BCE). La figure 2 fait apparaître des contrastes très marqués dans la taille du bilan de la BCE et de la Fed. La figure 3 montre la base monétaire de la zone euro depuis 2010 ; elle fait apparaître une baisse spectaculaire 2012.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Fabien Escalona - Elections législatives du 7 mai au Royaume-Uni : « travaillistes cherchent alternance »

    Le 7 mai prochain auront lieu des élections législatives au Royaume-Uni. La coalition des conservateurs et des libéraux, qui soutient le gouvernement dirigé par David Cameron, remettra son mandat en jeu après avoir succédé aux travaillistes en 2010. Ces derniers, alors menés par Gordon Brown, sortaient épuisés d’une douzaine d’années au pouvoir depuis la victoire acquise sous la direction de Tony Blair, en 1997. Cette défaite sanctionnait un parti travailliste (Labour Party) qui avait déjà connu plusieurs épisodes de recul, et qui avait dû faire face depuis deux ans à une crise immobilière et bancaire largement due aux déséquilibres et à la démesure de la finance privée, quand les néo-travaillistes s’étaient surtout attachés à respecter une grande discipline concernant les finances publiques et les aides sociales.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Terra Nova - Primaires : et si c'était à refaire ?

    Terra Nova dresse un bilan raisonné des primaires et avance quatre propositions dans le débat public pour poursuivre le mouvement engagé en 2011.

    Synthèse

    La primaire ouverte de 2011 a permis à la gauche de sortir des querelles de leadership dans lesquelles elle était enferrée depuis le retrait de Lionel Jospin de la vie politique le 21 avril 2002. Elle a également permis de rouvrir le débat d’idées en organisant des échanges contradictoires de qualité. En outre, elle a été un indéniable succès démocratique (2,7 millions de citoyens au premier tour et près de 3 millions au second) qui s’est doublé d’une prouesse logistique (10 000 bureaux de votes ont été ouverts sur l’ensemble du territoire). Loin d’être démotivés par cet exercice, les militants ont trouvé-là un motif de fierté et se sont fortement mobilisés autour de cet événement.
     
    Lire la suite
    _________________________
    _________________________
  • OFCE - France : la reprise, enfin ! par Mathieu Plane, Bruno Ducoudré, Pierre Madec, Hervé Péléraux et Raul Sampognaro

    Les perspectives 2015-2016 pour l’économie française de l’OFCE sont disponibles.

    Jamais depuis le début de la crise des subprime l’économie française n’avait connu un contexte aussi favorable à l’enclenchement d’une reprise. La chute des prix du pétrole, la politique volontariste et innovante de la BCE, le ralentissement de la consolidation budgétaire en France et dans la zone euro, la montée en charge du CICE et la mise en place du Pacte de responsabilité (représentant un transfert fiscal vers les entreprises de 23 milliards d’euros en 2015 et près de 33 en 2016) sont autant d’éléments permettant de l’affirmer. Les principaux freins qui ont pesé sur l’activité française ces quatre dernières années (austérité budgétaire sur-calibrée, euro fort, conditions financières tendues, prix du pétrole élevé) devraient être levés en 2015 et 2016, libérant ainsi une croissance jusque-là étouffée. La politique de l’offre impulsée par le gouvernement, dont les résultats se font attendre sur l’activité, gagnerait en efficacité grâce au choc de demande positif provenant de l’extérieur, permettant un rééquilibrage économique qui faisait défaut jusqu’à présent.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________

  • Observatoire des inégalités - 2008-2012 : inégalités en hausse, revenus en baisse pour les plus modestes

    10 avril 2015 - Un gain de revenu de 500 euros pour les 10 % les plus riches contre une perte de 500 euros pour les 10 % les plus pauvres entre 2008 et 2012. Les catégories modestes décrochent.


     Le niveau de vie moyen annuel [1] des 10 % les plus riches a augmenté de 450 euros, soit une hausse de 0,8 % entre 2008 et 2012, alors que celui des 10 % les plus pauvres a perdu 541 euros, soit une baisse de 6,3 % de leur niveau de vie sur cette période.

    La stagnation du pouvoir d’achat est une moyenne qui masque le fait que la crise frappe bien davantage les ménages les plus modestes que les autres. Entre 2008 et 2012, toutes les tranches de niveaux de vie jusqu’à la moitié de la population la plus pauvre ont vu leur niveau de vie annuel diminuer. La baisse la plus forte en euros est celle de la tranche des 20 à 30 %, avec moins 480 euros. Entre 50 et 70 % le niveau de vie a stagné. Au-delà (à partir de 2 270 euros mensuels pour une personne seule) les niveaux de vie ont continué à progresser de 249 à 450 euros pour les 10 % aux revenus les plus importants.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Le Monde, Les décodeurs - Le FN dit-il la même chose que les communistes il y a trente ans ?

    François Hollande a-t-il choisi de faire cette sortie ? A-t-il parlé trop vite ? Toujours est-il que la comparaison opérée dimanche 19 avril par le chef de l'Etat entre le FN de Marine Le Pen et le Parti communiste des années 1970 a déclenché la fureur du PCF de 2015.

    Pierre Laurent, son premier secrétaire, exige des excuses, tandis que Jean-Luc Mélenchon estime qu'en « insultant le Parti communiste des années 1970, François Hollande oublie que c'était alors le programme commun qui conduisit à la grande victoire de 1981 ».

    Ce qu'a dit François Hollande :

    Marine Le Pen « parle comme un tract du Parti communiste des années 1970 (…) sauf que le Parti communiste, il ne demandait pas qu'on chasse les étrangers, qu'on fasse la chasse aux pauvres ».

    Peut-on faire cette comparaison ? Sans doute pas avec le « Parti communiste des années 1970 ». D'un point de vue historique, en effet, François Hollande s'est un peu raté : il aurait fallu parler des tentations nationalistes qui ont eu cours au PCF à la toute fin des années 1970 et au début des années 1980.

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • Economistes Atterrés - Tiers payant : qui a peur de l’accès aux soins ?

    Le projet de loi santé en débat à l’Assemblée nationale regroupe différentes mesures dans différents domaines : de la prévention aux droits des patients.

    Des médecins s’opposent à certains aspects de cette loi fourre-tout et tout particulièrement, à la généralisation du tiers payant, qui dispense le malade d’avancer le prix de la consultation. Des médecins invoquent la charge administrative que leur imposerait le nouveau système puisqu’il faudra attendre que la Sécurité sociale et les assureurs complémentaires payent les 23 euros de la consultation au médecin alors que le patient payait avant directement en sortant du cabinet médical.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Regards/New York Times, Paul Krugman : La Grèce sur un fil

    Dans son éditorial du New York Times, l’économiste Paul Krugman, de retour de Grèce, alerte sur la catastrophe que représenterait l’absence d’un accord. Il trace les contours d’un compromis viable. Les dirigeants européens vont-ils enfin l’accepter ?

    Article paru lundi 20 janvier. Titre original "Greece on the brink", traduction Bernard Marx.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Alain Duhamel : "L'Europe doit exister pour faire face aux drames en Méditerranée"


    Alain Duhamel : "L'Europe doit exister pour... par rtl-fr

  • Telos, Louka T. Katseli - Pourquoi un résultat « gagnant-gagnant » est possible pour la Grèce et l’UE

    8 avril

    Lors des élections grecques de janvier dernier, Syriza a recueilli 36,3% des votes et a formé un gouvernement de coalition dirigé par Alexis Tsipras, soutenu par le Parti des Grecs Indépendants, parti de centre-droit. Jusqu’à il y a encore cinq ans, Syriza n’avait jamais obtenu plus de 5% des voix à l’échelle nationale.

    Cette spectaculaire « révolution » politique n’aurait pas eu lieu si elle n’était la conséquence de désastreuses de politiques d’austérité. Elles ont été imposées pendant cinq ans, entre 2010 et 2015, par deux accords-cadres successifs d'assistance financière (ou « Master financial assistance facility agreements ») signés par le gouvernement grec et ce qui est communément désigné sous le nom de Troïka (Commission européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) en contrepartie de prêts de 226,7 milliards d’euros ayant pour objectif de renflouer financièrement le pays. Ces fonds ont presque exclusivement été captés par le  système bancaire européen afin d’éviter la réduction de valeur de prêts toxiques contractés précédemment par le gouvernement et  les banques grecques, ainsi que pour assurer le remboursement d’intérêts et des opérations en capital.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________