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Analyses - Page 221

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté selon l’activité

    29 mai 2015 - La moitié des personnes pauvres sont inactives ou retraitées. 3 % des salariés sont pauvres mais ils représentent près de 21 % de l’ensemble des plus modestes.


    Plus du tiers des personnes pauvres sont inactives, près de 12 % sont des retraitées. La pauvreté est majoritairement composée de personnes qui ne sont pas ou plus dans l’univers professionnel. Certaines parce qu’elles n’ont jamais réussi à y entrer compte tenu des conditions actuelles de l’emploi.

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  • OFCE - La simplification au péril de l’égalité par Françoise Milewski et Hélène Périvier

    27 mai 2015

    Légiférer pour porter l’égalité

    Les lois sur l’égalité salariale et professionnelle ont connu un long cheminement depuis 1972, de l’affirmation du principe d’égalité à la production d’un diagnostic chiffré permettant de donner corps aux inégalités (via le rapport de situation comparée, élaboré dès 1983 dans la loi Roudy) et à l’obligation de négocier. La loi de 2006 a ouvert la voie aux sanctions financières contre les entreprises récalcitrantes, concrétisées par un article de la loi sur les retraites de 2009. Les tentatives d’amoindrir la portée de la loi furent nombreuses jusqu’en 2012 où les choses ont été peu ou prou clarifiées : les entreprises sont désormais contraintes de réaliser un rapport de situation comparée (RSC) qui rend compte annuellement de l’état des inégalités dans des domaines bien définis ; elles doivent entamer une négociation sur l’égalité professionnelle et salariale et, faute d’accord, elles sont tenues de faire un plan d’action unilatéral. Le contrôle est exhaustif, par le dépôt auprès de l’administration des accords ou des plans (et non plus aléatoire comme dans les premières formulations du décret d’application). Les entreprises qui ne seraient pas en conformité avec la loi sont mises en demeure de s’y conformer sous peine de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 1 % de la masse salariale.

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  • Comprendre en 5 min l'étude Terra Nova "Retenue à la source", par Romain Perez


    Comprendre en 5 min l'étude Terra Nova "Retenue... par terranova

  • RTL : Quel avenir pour la gauche du PS après Beuvray et le plébiscite de Cambadélis ?


    Quel avenir pour la gauche du PS après Beuvray... par rtl-fr

  • François Hollande est-il mal protégé ?


    François Hollande est-il mal protégé ? par lemondefr

  • OFCE - Pétrole : du carbone pour la croissance

    21 mai 2015

    Par Céline Antonin, Bruno Ducoudré, Hervé Péléraux, Christine Rifflart, Aurélien Saussay

    Ce texte renvoie à l’étude spéciale du même nom qui accompagne les Perspectives 2015-2016 pour la zone euro et reste du monde

    La chute du prix du Brent de 50 % entre l’été 2014 et janvier 2015 et son maintien à un bas niveau au cours des mois suivants est une bonne nouvelle pour les économies importatrices de pétrole. Dans un contexte de faible croissance, ces évolutions se traduisent par un transfert de richesse au bénéfice des pays importateurs nets via la balance commerciale, ce qui stimule la croissance et alimente la reprise. La baisse du prix des produits pétroliers augmente le pouvoir d’achat des ménages, accélère la consommation et donc l’investissement, dans un contexte où les coûts de production des entreprises sont réduits. Les exportations sont plus dynamiques, le surcroît de demande en provenance des autres économies importatrices de pétrole étant supérieur au ralentissement enregistré du côté des économies exportatrices.

    Cependant, cette baisse des prix n’est pas neutre pour l’environnement. En effet, un faible prix du pétrole réduit l’attractivité des modes de transport et de production pauvres en carbone et pourrait bien ralentir la transition énergétique ainsi que la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

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  • Thomas Piketty : "L'improvisation dans ce quinquennat, c'est de l'argent public foutu en l'air"


    Thomas Piketty : "L'improvisation dans ce... par franceinter

  • Thomas Piketty : en Europe, "l'absence de transparence est extrêmement nuisible"


    Thomas Piketty : en Europe, "l'absence de... par franceinter

  • OFCE- La Grèce sur la corde raide

    18 mai 2015

    par Céline Antonin, Raul Sampognaro, Xavier Timbeau et Sébastien Villemot

    Ce texte résumé l’étude spéciale : « La Grèce sur la corde raide ».

    Depuis le début de l’année 2015, une forte pression s’exerce sur le nouveau gouvernement grec. Alors qu’il est en pleine négociation en vue d’une restructuration de sa dette, il doit faire face à une succession d’échéances de remboursement. Le 12 mai 2015, 750 millions d’euros ont pu être remboursés au FMI en puisant sur les réserves internationales du pays, signe que les contraintes de liquidité deviennent de plus en plus prégnantes comme l’atteste la lettre envoyé par A. Tsipras à C. Lagarde quelques jours avant l’échéance. Le répit sera de courte durée : en juin, le pays doit encore rembourser au FMI un total de 1,5 milliard d’euros. Ces deux premières échéances ne sont qu’un prélude au « mur de la dette » auquel devra faire face le gouvernement pendant l’été puisqu’il devra honorer un remboursement de 6,5 milliards d’euros à la BCE.

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  • Jean Gadrey - Un taux de chômage plus élevé aux Etats-Unis qu’en France ?

    Officiellement, le taux de chômage étatsunien a de quoi nous faire pâlir d’envie : 5,4% en avril dernier, contre 10,6 % chez nous en février, près du double ! Dans les deux pays, ces chiffres sont loin de décompter tout le sous-emploi, les non inscrits, les chômeurs et travailleurs potentiels découragés et bien d’autres façon d’être au chômage ou en sous emploi sans faire partie des chiffres officiels au sens du BIT.

    Pour la France, j’avais estimé que le « déficit d’emplois » était compris entre 6 et 7 millions, « environ deux fois le chiffre officiel des chômeurs au sens du BIT en France entière ». Soit un taux de chômage au sens large de l’ordre de 20 %.

    Mais la sous-estimation du chômage par les chiffres officiels est bien pire aux Etats-Unis, et cela commence à être reconnu, y compris dans ce pays. Un article des Echos du 17 mai, signé d’Antoine Colson, fait le point à juste titre, mais de façon incomplète. Je vais tenter de compléter.

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