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Analyses - Page 217

  • Fondation Jean Jaurès - Les Français et l’état des inégalités dans la société par Marion Chasles-Parot Jérôme Fourquet

    Quelle perception les Français ont-ils des inégalités ? Marion Chasles-Parot et Jérôme Fourquet, de l’Ifop, analysent les principaux résultats d'une enquête sur ce sujet et les comparent avec ceux d’une première édition réalisée il y a cinq ans.

    Synthèse :

    Cinq ans après une première enquête réalisée sur le même thème au début de la crise, les résultats d’une étude menée par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès auprès d’un échantillon de 2860 personnes attestent du consensus de nos concitoyens autour de l’importance des inégalités qui traversent la société française. Pour trois quarts des Français, notre société est injuste et depuis une décennie, celles-ci se sont creusées, selon 8 personnes interrogées sur 10.

    Selon leur appartenance sociale ou politique, nos concitoyens ne s’avèrent pas sensibles aux mêmes injustices. Ainsi, ce sentiment d’injustice augmente avec l’âge : les personnes âgées sont plus nombreuses encore à penser que la situation se dégrade mais ce sentiment est présent aussi bien chez les partisans de gauche que de droite. Un tiers des Français interrogés ressentent des inégalités en matière de soin, d’accès à l’éducation. Pour les plus jeunes, ces inégalités sont davantage perceptibles face aux difficultés d’accès au logement, et à l’emploi.

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  • Le Figaro - Alexandra Laignel-Lavastine : «Face à l'islamisme, certains intellectuels «progressistes» sont dangereux»

    Alexandra Laignel-Lavastine est philosophe et historienne des idées. Elle a publié chez Grasset La pensée égarée , Islamisme, populisme, antisémitisme: essai sur les penchants suicidaires de l'Europe.

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN : Dans son essai La pensée égarée, Alexandra Laignel-Lavastine explore plus d'une décennie de capitulation des « élites » face à la montée de l'islamisme radical. Après l'attentat de Saint-Quentin- Fallavier, elle a accordé un entretien fleuve à FigaroVox.

    FIGAROVOX: Dans votre dernier livre, La Pensée égarée, rédigé pour l'essentiel avant le traumatisme de Charlie, vous estimez que nous n'avons pas pris la mesure des attentats de janvier. Les événements vous donnent tragiquement raison. Ces nouvelles attaques vous ont- elles surprises?

    ALEXANDRA LAIGNEL-LAVASTINE : C'est plutôt l'étonnement général qui me surprend. Un intellectuel musulman laïc et démocrate me lançait il y a quelques jours: «Les intellectuels progressistes européens se comportent à l'égard des islamistes comme des collabos!». Sévère, mais juste. Jusqu'à présent, les tenants du politiquement correct ont de loin préféré avoir tort avec les islamo-fascistes qu'avoir raison avec les réalistes. Et ce, au nom d'un antifascisme hors de saison, ce qui constitue le comble du paradoxe! Après avoir trop longtemps baissé les bras face au communautarisme et à l'islamisme par crainte de se voir traité d'«islamophobes», il y aurait urgence à ce que nous redescendions de la planète mars pour faire place au réel. Et au courage.

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  • Observatoire des inégalités : Refonder l’école devrait être une priorité pour faire réussir les plus pauvres

    25 juin 2015 - Si refonder l’école, c’est corriger les inégalités au sein du système éducatif, alors refonder l’école, c’est faire réussir les plus pauvres. Le point de vue de Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général de l’éducation nationale et auteur du rapport « Grande pauvreté et réussite scolaire ».


    En France, sixième puissance économique mondiale, 1,2 million d’enfants, soit un enfant sur dix, sont des enfants de familles pauvres [1]. Conséquence de la détérioration de la situation économique, accentuée depuis 2008, l’augmentation de la pauvreté des enfants est un fait marquant de la période récente. Pourtant on en parle peu, en tout cas moins que la question des options de facto réservées à quelques-uns au collège.

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  • Géopolitique : "Comment le dialogue s'est renoué avec Athènes"


    Géopolitique : "Comment le dialogue s'est... par franceinter

  • Europe 1 - Thomas Piketty: "Il faudra parler de la restructuration de la dette grecque"


    Thomas Piketty: "Il faudra parler de la... par Europe1fr

  • Slate, Gaël Brustier - La fin de la fronde

    Alors que Pablo Iglesias affirme espérer dans L’Obs que la social-démocratie européenne acceptera la main que les gauches radicales du Sud de l’Europe lui tendent, la «Fronde» se dégonfle comme une baudruche. Autopsie d’une longue parade vers le vide, précipité de l’impasse de la gauche française par rapport à la crise européenne.

    Dans un entretien à L’Obs, Pablo Iglesias, leader de Podemos, affirme espérer que la social-démocratie européenne acceptera la «main tendue» des gauches radicales du Sud de l’Europe. On sait la social-démocratie européenne confrontée à une très grave crise et, comme l’avaient bien montré Fabien Escalona et Mathieu Vieira, à quatre dilemmes: celui de l’unité de cette famille politique en Europe (Est et Ouest), celui de son électorat, de son projet et de son rapport à l’intégration européenne. Le destin de la gauche –qu’il s’agisse d’ailleurs de la gauche radicale ou de la social-démocratie européenne– ne peut se comprendre sans un retour sur le rapport entretenu avec la construction européenne, dimension très superficiellement abordée par les «Frondeurs», qui ont pourtant attiré l’essentiel de l’attention médiatique cette dernière année.

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  • OFCE : Enquête « Logement 2013 » : quels premiers enseignements ?

    15 juin 2015

    Par Pierre Madec et Morgane Richard

    Il y a quelques semaines, l’INSEE publiait les premiers résultats de la nouvelle Enquête Nationale Logement (ENL). A la fin de l’année 2013, la France métropolitaine comptait 28 millions de résidences principales, soit 1,7 millions de plus qu’en 2006 (date de la précédente ENL). Ces premiers résultats, encore préliminaires du fait de l’absence des données financières, semblent confirmer les évolutions déjà mises en exergue en 2006 : l’augmentation du nombre de propriétaires, notamment sans remboursement d’emprunt, l’érosion du parc locatif privé et la dégradation de la situation des ménages locataires.

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  • Observatoire des inégalités - Et si l’on s’intéressait vraiment aux enfants pauvres ?

    16 juin 2015 - Les travaux qui traitent de la pauvreté ne s’intéressent pas vraiment aux enfants et ceux qui parlent des enfants délaissent la question de la pauvreté. Le point de vue de Vanessa Stettinger, sociologue à l’université de Lille 3.


    Notre pays compte entre un et deux millions d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté, suivant la norme utilisée de 50% ou de 60% du niveau de vie   médian   [1]. En France, les travaux qui traitent de la pauvreté ne s’intéressent pas vraiment aux enfants eux-mêmes. Ceux qui parlent des enfants délaissent la question de la pauvreté. Comment expliquer cette situation ?

    Les travaux sur le thème des « enfants pauvres », se sont multipliés en France au début des années 1990, dans le sillage des États-Unis et du Royaume-Uni. Ils traitent d’abord du devenir de ces enfants. Mais en soulignant les conséquences de la pauvreté dans leur vie d’adulte, ils finissent par occulter leur vie d’enfant au quotidien. A cela s’ajoute une inclinaison au misérabilisme vers laquelle portent ces recherches. On ne parle pas beaucoup d’enfants, mais surtout de pauvres. L’accent porté sur la transmission des handicaps sociaux oriente les travaux en direction des difficultés rencontrées dans l’enfance d’une part (maltraitance, placement, difficultés familiales…) puis dans la jeunesse (délinquance, échec scolaires) et à l’âge adulte (chômage, recours à l’aide sociale, problèmes de santé…), puis les relie les unes aux autres d’autre part. On parle de l’enfant à partir de ses carences, de ses handicaps et de ses déficits. Sans nier les difficultés sociales associées à la pauvreté dans l’enfance, une telle approche laisse dans l’ombre d’autres dimensions toutes aussi importantes de l’expérience de ces enfants qui sont davantage explorées dans d’autres secteurs de la sociologie. Bref, l’enfant qui vit dans la pauvreté a aussi une vie d’enfant.

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  • OFCE - Les comportements d’investissement dans la crise : une analyse comparée des principales économies avancées

    17 juin 2015

    Par Bruno Ducoudré, Mathieu Plane et Sébastien Villemot

    Ce texte renvoie à l’étude spéciale « Équations d’investissement : une comparaison internationale dans la crise » qui accompagne les Perspectives 2015-2016 pour la zone euro et le reste du monde.

    L’effondrement de la croissance consécutif à la crise des subprime fin 2008 s’est traduit par une chute de l’investissement des entreprises, la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale dans les économies avancées. Les plans de relance et les politiques monétaires accommodantes mises en œuvre en 2009-2010 ont toutefois permis de stopper l’effondrement de la demande ; et l’investissement des entreprises s’est redressé de façon significative dans tous les pays jusqu’à la fin 2011. Mais depuis 2011, l’investissement a été marqué par des dynamiques très différenciées selon les pays, en témoignent les écarts entre d’un côté les Etats-Unis et le Royaume-Uni et de l’autre les pays de la zone  euro, en particulier l’Italie et l’Espagne. Fin 2014, l’investissement des entreprises se situait encore 27 % en-dessous de son pic d’avant-crise en Italie, 23 % en Espagne, 7 % en France et 3 % en Allemagne. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, l’investissement des entreprises était respectivement 7 % et 5 % au-dessus de son pic d’avant-crise (cf. graphique).

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