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Analyses - Page 13

  • Le meilleur de 2023 - Observatoire des inégalités - Riches et pauvres, inégaux dans la capacité à polluer

    Données 22 décembre 2022

    Les 10 % des ménages les plus riches ont une empreinte carbone de 40 tonnes de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par an, tandis que les 10 % les plus pauvres en émettent 15 tonnes. Le mode de vie des plus riches contribue davantage au réchauffement climatique.

    Les ménages situés parmi les 10 % les plus riches émettent 40 tonnes d’équivalent CO2 par ménage et par an en moyenne en France, contre 15 tonnes pour les 10 % les plus pauvres selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) [1]. Le mode de vie des plus aisés produit 2,7 fois plus de gaz à effet de serre [2] dans l’atmosphère que celui des plus défavorisés et contribue donc beaucoup plus au réchauffement de la planète.

    Les transports, le logement et le chauffage sont les principales causes d’émissions de gaz à effet de serre. Ce sont d’abord des émissions directes : du dioxyde de carbone est notamment émis dans l’atmosphère chaque fois que de l’essence est brulée par un moteur de voiture, ou bien du gaz ou du bois dans une chaudière, par exemple. La construction des logements met également en jeu de grandes quantités d’énergies fossiles, pour le transport des matériaux, par exemple. Plus on est riche, plus on dispose d’un logement spacieux, qu’il a fallu construire et qu’il faut chauffer. On se déplace davantage en voiture et on prend plus souvent l’avion aussi.

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  • Le meilleur de 2023 - Fondation Jean Jaurès, Marinette Valiergue - État d’urgence démocratique : comment décider ensemble ?

    Si la crise de la démocratie représentative s’aggrave chaque jour davantage, les Français partagent pourtant une forte exigence démocratique, qui se manifeste notamment par de nombreux dispositifs de consultation citoyenne. Comment résorber cette tension de plus en plus vive entre un système représentatif à bout de souffle et une aspiration démocratique qui ne trouve pas encore son modèle ? En rendant vraiment effective la participation citoyenne, plaide Marinette Valiergue dans ce rapport, c’est-à-dire en l’organisant grâce à des financements et des ressources pérennes et en garantissant, à chaque fois que les citoyens sont sollicités, le lien à la décision.

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  • Le meilleur fr 2023 - Fondation Jean Jaurès - Crise du travail et crise de l’avenir

    Deux ans d’épidémie de Covid-19 ont fait monter l’anxiété dans les entreprises. Baisse de la motivation, perte de sens, burn-out ou démission silencieuse : la valeur même du travail est interrogée. Pour éviter une simple psychologisation de ce phénomène en le resituant dans une dimension historique, économique, sociale, politique, les expériences et réflexions d’une économiste, d’un sociologue et d’un psychiatre sont entrecroisées, afin de ne pas réduire cette « grande fatigue » à une seule de ses dimensions.

    Les auteurs :

    Henri Bergeron est directeur de recherche au CNRS au Centre de sociologie des organisations à Sciences Po, coordinateur scientifique de la Chaire santé de Sciences Po et directeur du programme santé du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP). Il est notamment l’auteur, avec Olivier Borraz, Patrick Castel et François Dedieu, de Covid-19 : une crise organisationnelle (Presses de Sciences Po, 2020).

    Serge Hefez est psychiatre des hôpitaux et psychanalyste au sein du GHU Psychiatrie et Neurosciences, et dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il est spécialiste du couple, de la famille et des questions liées au genre et à la sexualité, auteur de séries documentaires sur la santé. Il a notamment publié Transitions. Réinventer le genre (Calmann-Lévy, 2020).

    Claudia Senik est professeure à Sorbonne Université et à l’École d’économie de Paris (PSE). Elle est directrice de l’Observatoire du bien-être au Cepremap. Ses travaux portent sur l’économie du bien-être subjectif et elle a notamment publié Bien-être au travail : ce qui compte, aux Presses de Sciences Po (2020), et, avec Daniel Cohen, Les Français et l’argent. Six nouvelles questions d’économie contemporaine, chez Albin Michel (2021).

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  • Le meilleur de 2023 - Le Grand Continent - L’Union européenne est-elle toujours pertinente ? une conversation avec Pascal Lamy

    « Depuis plus de soixante-dix ans, il y a eu des moments difficiles, mais nous n’avons jamais été dans la situation de penser que la construction européenne n'avait pas de sens. Aujourd'hui, la question se pose. »

    Dans un nouvel entretien avec la revue, Pascal Lamy revient sur ce que la séquence actuelle nous dit de l'avenir d'une Union qui risque de se dissoudre dans un monde marqué par la fragmentation et la guerre des capitalismes politiques. 

    Est-ce que le moment que nous traversons est en train d’accélérer la transition géopolitique de l’Union ou est-ce qu’il s’agit d’un moment qui va ralentir, voire empêcher cette transition ? 

    Je dois avouer que j’ai plus de points d’interrogation que je n’en avais quand nous nous sommes entretenus la dernière fois il y a un an, deux semaines après l’invasion de l’Ukraine par Poutine. 

    Il y a toujours de bonnes raisons de penser que ce que nous vivons va renforcer l’intégration européenne et sa transition géopolitique — mais il y a aussi de bonnes raisons de penser que ce n’est pas le cas et que nous sommes en réalité en train d’assister à l’affaiblissement de l’Union. 

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  • Observatoire des inégalités - Redistribution : comment les impôts et les prestations réduisent les inégalités

    Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts de revenus sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    À la base, les 10 % les plus aisés ont en moyenne un revenu 20 fois plus élevé que les 10 % les plus modestes, 6 600 euros par mois contre 340 euros, pour une personne seule selon l’Insee en 2021 [1]. Une fois les impôts retirés et les prestations sociales versées, les premiers ne touchent plus que 5 000 euros tandis que le niveau de vie des seconds s’élève à 900 euros. Le rapport entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres se réduit de 19,6 à 5,5. Après redistribution, les inégalités ont donc été divisées par 3,5.

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  • Le meilleur de 2023 : Observatoire des inégalités - La nouvelle dynamique mondiale des inégalités de revenus

    De nouvelles données font apparaître un bouleversement majeur dans la répartition des revenus dans le monde. Au cours des 20 dernières années, les revenus ont progressé plus vite pour les plus pauvres que pour les plus riches à l’échelle de la planète. Une analyse de l’économiste Branko Milanovic.

    Si on observe la période qui va des années 1980 à la fin des années 2000, l’évolution des revenus dans le monde prend la forme d’une « courbe de l’éléphant », comme nous l’avions qualifiée avec Christoph Lakner, en jaune dans notre graphique [1]. La période a été marquée par une très forte augmentation des revenus pour la classe d’habitants du monde proche du revenu médian [2] mondial (le point A). La croissance des revenus a été plus modeste voire proche de zéro pour les personnes situées entre les 20 % et les 10 % les plus riches (les classes moyennes inférieures des pays riches) (le point B) et pour les 5 % le plus pauvres, et une augmentation soudaine pour le 1% le plus riche (le point C).

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  • Le meilleur de 2023 - Institut Rousseau - Retraites : une réforme radicalement solidaire et écologique est possible

    ...... Après une courte présentation des chiffres clés en matière de retraite nécessaires pour disposer d’une vue d’ensemble, la première partie sera consacrée à une analyse critique des réformes paramétriques qui se sont succédé de 1993 à 2013, de leurs sous-jacents politiques et de leurs impacts en particulier sur l’évolution du taux de remplacement des pensions (rapport entre la pension de retraite calculée au moment de la liquidation des droits et le dernier revenu d’activité perçu). Sous l’effet conjugué des différentes réformes paramétriques menées depuis le début des années 1990, il connaît une baisse continue. Il a perdu 10 points sur la période pour s’établir à 74% aujourd’hui. Pour la génération née en 2000, il serait de 53% ! Nous verrons aussi que les mesures d’allongement de la durée de cotisation et de recul de l’âge légal de départ à la retraite sont relativement inefficaces sur le taux d’emploi des seniors et plus particulièrement des personnes peu qualifiées souvent réduites à l’inactivité et à devoir dépendre des minima sociaux. La seconde partie s’intéressera au projet de réforme en cours et à ses conséquences. À l’appui des principales conclusions du dernier rapport du Comité d’orientation des retraites de septembre 2022, il sera démontré que, contrairement aux discours tenus par les promoteurs de la réforme en cours, la soutenabilité financière à long terme de notre système de retraite n’est pas remise en cause et que le risque de faillite n’est pas avéré.

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  • Non Fiction - Se détoxifier du latourisme

    Dans leur entreprise critique des « penseurs du vivant », Vincent Rigoulet et Alexandra Bidet pointent certaines insuffisances et angles morts de ce prêt-à-penser à la mode.

    Que désigne-t-on par « les penseurs du vivant » ? Vincent Rigoulet et Alexandra Bidet prennent la précaution de délimiter et expliquer le concept choisi, anticipant les critiques faciles, d’absence d’unité ou de consensus sur les contours. Car en effet, évitons l’hypocrisie : les librairies sont bel et bien envahies de livres sur « le vivant », à tel point que les biologistes eux-mêmes commencent à s’adapter   , trouvant là une manière de se faire peut-être enfin entendre – comment leur en vouloir ? Et cette pensée du vivant emprunte à une seule source, dont le succès continue d’étonner : Bruno Latour et Philippe Descola.

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  • Fondation Jean Jaurès - Quelles stratégies pour une mondialisation des territoires en commun ?

    Dans un contexte de remises en cause multiples du système néolibéral, Hervé Defalvard, maître de conférences en économie et responsable de la chaire ESS-UGE, montre dans cette note pour l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès que les territoires sont les nouveaux lieux de la conflictualité sociale et des alternatives. Et c’est à partir de l’économie sociale et solidaire que les communs pourront être repensés en articulant local et mondial et que l’écologie politique pourra être portée.

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  • Du rôle de la science dans le débat public

    S'appuyant sur des polémiques scientifiques récentes, cet essai interroge les rapports entre la science et le débat public, loin des oppositions caricaturales entre expertise et complotisme.

    Face à la circulation de plus en plus rapide de l’information sur les réseaux sociaux, à la banalisation des fake-news et à la méfiance grandissante vis-à-vis de la parole des experts, la science se trouve progressivement destituée de son rôle d’éclaireuse de l’opinion publique. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’ouvrage Les Sciences dans la mêlée, rédigé à quatre mains par Bernadette Bensaude-Vincent et Gabriel Dorthe, tous deux philosophes, qui se font ici épistémologues, historiens et sociologues des sciences.

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  • OFCE - Inflation : qui paye la facture ? Par Mathieu Plane

    Le retour de l’inflation en France depuis deux ans, dont l’origine vient principalement d’un choc de prix d’importations lié à la hausse vertigineuse de la facture énergétique, pose la question centrale de la répartition de ce choc au sein des agents économiques.

    Tout d’abord, un prélèvement sur la nation

    Sous l’effet d’abord de la forte reprise post-Covid puis de la guerre en Ukraine, le prix des composants industriels et des matières premières, notamment énergétiques et agricoles, a fortement augmenté. Le prix des importations s’est ainsi accru de 20 % en l’espace d’un an, entre le troisième trimestre 2021 et celui de 2022, conduisant à un choc de grande ampleur sur l’économie française Désormais, avec le reflux des cours de l’énergie, le prix des importations a baissé de près de 8 % au cours des douze derniers mois mais reste bien au-dessus de son niveau d’il y a deux ans.

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