Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 13

  • Idées d'été - IDDRI - Les ZFE, zones à faibles émissions : faire face aux défis sociaux

    Comment sortir les véhicules les plus polluants des centres-villes en tenant compte des inégalités sociales ? Les effets sanitaires et environnementaux de la circulation des véhicules peuvent se résoudre par l’instauration de zones à faibles émissions (ZFE). C’est ce que prévoit la loi française pour toutes les grandes villes : en interdire l’accès aux véhicules les plus polluants - qui sont aussi les plus anciens. Mais quelles sont les implications sociales et économiques, et surtout, comment les prendre en compte ? Jean-Philippe Hermine répond aux questions de Sophie Larmoyer.

  • Idées d'été - Non Fiction - Penser l’égalité sans le mythe du matriarcat

    Si l'anthropologie connaît des sociétés aux rapports de sexe équilibrés, le matriarcat est un mythe historique. L'égalité doit donc être cherchée dans l'avenir, plutôt que dans le passé ou l'ailleurs.

    L’existence d’un matriarcat primitif est-elle une condition sine qua non pour envisager l’émancipation des femmes ? Que nous disent au juste des disciplines comme la préhistoire ou l’anthropologie sur les rapports entre les hommes et les femmes dans les sociétés du lointain passé ? Comment s’assurer que leurs découvertes ne soient pas obscurcies par des biais méthodologiques ? Et quid de l’hypothèse selon laquelle la domination masculine aurait une origine évolutive ? Pour répondre à ces questions brûlantes, nous avons rencontré la préhistorienne Anne Augereau et l’anthropologue Christophe Darmangeat, récents coordinateurs aux PUF du livre Aux origines du genre.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Idées d'été - Le vent se léve - Quel bilan pour Podemos au gouvernement ?

    Pour de nombreux militants de gauche, l’évolution du paysage politique espagnol ces 10 dernières années avait quelque chose de réjouissant. Alors que les projets progressistes échouaient ailleurs en Europe, Podemos a rapidement progressé dans les urnes, avant d’atteindre le pouvoir au sein d’une coalition début 2020. Pourtant, la radicalité initiale du mouvement semble avoir été étouffée par les contraintes propres au gouvernement et les compromis inhérents aux politiques de coalition. Si le bilan de cette dernière comporte plusieurs avancées intéressantes, elle ne peut se targuer d’aucune réforme politique majeure ou d’avoir pu résoudre certains des problèmes structurels de l’économie espagnole. En conséquence, sa base électorale est désormais atomisée et sa popularité décline. Alors que de nouvelles élections seront organisées en 2023, la gauche espagnole doit, pour continuer à peser dans le champ politique, apprendre à insuffler une énergie contestataire sans perdre son influence institutionnelle. Article du sociologue Paolo Gerbaudo paru dans la New Left Review, traduit par Albane Le Cabec et édité par William Bouchardon.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • Ides d'été - Fondation Jean Jaurès - La France à table (1/2) : Les mutations de l’alimentation

    Quel meilleur analyseur de la société française que le rapport à l’alimentation pour comprendre non seulement les craintes et les aspirations des Français, les mutations sociétales de la consommation, mais également la recomposition des enjeux d’appartenance sociale et identitaire ainsi que les points de crispations politiques dans la société française ? Dans une première analyse qui se déroule en deux étapes, Simon Borel et Guénaëlle Gault s’appuient sur différentes données d’opinion pour décrypter les ruptures avec le modèle alimentaire issu de la société industrielle, mais aussi la façon dont le rapport des Français à l’alimentation se recompose.

    On est ce que l’on mange. L’adage n’a cessé de se vérifier au fil des époques et des cultures. S’il est vrai que l’alimentation contribue en premier lieu à la constitution métabolique, elle participe également de l’image de soi, du rapport aux autres et plus généralement de l’inscription de l’homme dans son environnement. Dit autrement par le politologue Paul Ariès : « La table ne concerne pas que notre corps biologique, mais aussi notre corps social, culturel, politique, onirique, anthropologique1. »

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • La faible taxation des «giga-riches» expliquée en chiffres

     

    Une étude d’ampleur de l’Institut des politiques publiques, portant sur des données de 2016, met en cause la réalité de la progressivité de l’impôt pour les 0,0002 % des foyers français les plus riches.

    Heureux comme un milliardaire en France. C’est la conclusion à retenir du rapport présenté mardi 6 juin par l’Institut d’études publiques, établissant que les 75 foyers français les plus riches étaient proportionnellement moins imposés que les foyers multimillionnaires. Si ces derniers ont un taux d’imposition effectivement plus élevé que les foyers aux revenus inférieurs (46 % en moyenne), leurs supérieurs dans la hiérarchie de la fortune bénéficient d’un taux bien plus léger (26 %).

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • OFCE - Le verdissement de la politique industrielle

    par Sarah Guillou

    Plus personne ne craint de prononcer son nom : la politique industrielle est bien de retour. Mais ce qui marque la politique industrielle post-Covid, c’est bien son verdissement. Par verdissement, j’entends l’importance des questions environnementales dans les choix de spécialisation productive. Car si on définit la politique industrielle comme l’ensemble des politiques qui ont pour objectifs d’influencer et d’orienter la nature, la qualité et l’intensité de la spécialisation productive, alors force est de reconnaître que l’enjeu de l’environnement s’invite dans toute réflexion sur les modes et les types de production de demain.

    Ce qui m’intéresse ici est d’identifier les différentes versions de cette politique industrielle verte et leurs effets différenciés.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • France Inter Camille passe au vert - "La France ne pèse qu’1% des gaz à effet de serre" : pourquoi c’est "un argument à la con"

    Vous avez certainement déjà entendu ces gens qui disent que la France n'émet que 1% des gaz à effet de serre dans le monde et que ce n'est donc pas à elle d'agir en priorité. Argument politique parfois, ou de bonne foi pour d'autres. Mais dans tous les cas, ça ne tient pas. Explications.

    Depuis un moment, une petite musique revient régulièrement pour relativiser le rôle de la France dans la lutte contre le dérèglement climatique : celui qui dit que nous ne représentons que 1% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et donc que ce n’est pas à nous de faire des efforts. Argument brandi largement par l’ extrême droite , exemple avec le sénateur Stéphane Ravier

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________

  • Observatoire des inégalités - L’essentiel sur les inégalités de revenus

    Quelle est l’amplitude des écarts de revenus et de patrimoine en France ? Comment évoluent les inégalités monétaires et la pauvreté ? L’essentiel du chapitre « Revenus » du Rapport sur les inégalités en France, édition 2023, de l’Observatoire des inégalités.

    Le niveau de vie médian est de 1 880 euros par mois pour une personne seule après impôts et prestations sociales (donnée 2020). Cela signifie que la moitié de la population gagne moins, l’autre moitié davantage.

    4,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 50 % de ce niveau de vie médian, soit avec moins de 940 euros par mois. 7,6 % de la population est concernée.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Reporterre - Plan ruralités : « Le gouvernement a une vision misérabiliste des campagnes »

    Le plan France ruralités, dévoilé par le gouvernement, propose des mesures « anecdotiques », selon Maxime Verdin, spécialiste de la transition dans les campagnes. Il prouve la défiance de l’État envers les collectivités locales.

    Elle promet « l’équité territoriale ». La Première ministre, Élisabeth Borne, a présenté jeudi 15 juin le plan France ruralités. Elle entend « permettre à la ruralité d’exprimer son potentiel », et lutter contre « le sentiment d’abandon ». Le gouvernement promet 100 chefs de projets sur le territoire pour aider les petites communes en manque de compétences d’ingénierie ; une reconnaissance de leur rôle écologique ; des médicobus face au manque de professionnels de santé ; un fonds de 90 millions d’euros pour les mobilités « innovantes » ; un soutien aux commerces ruraux ; une fiscalité avantageuse pour les zones en déprise, etc.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • Observatoire des inégalités - Chômage : les non-diplômés en première ligne, et des diplômés déclassés

    Le taux de chômage des actifs sans diplôme est près de trois fois plus supérieur à celui des bac + 2. Mais le nombre de chômeurs diplômés du supérieur rattrape celui des chômeurs sans diplôme. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les inégalités face au chômage sont en grande partie déterminées par le niveau de diplôme. En 2021, 14,4 % des personnes n’ayant aucun diplôme étaient au chômage, contre 5,3 % de celles qui disposaient d’un niveau supérieur à bac + 2. Parmi les chômeurs, près de 20 % n’ont aucun diplôme et les trois quarts ont au maximum le baccalauréat.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Observaoire des inégalités - L’essentiel sur les inégalités d’éducation

    Les inégalités sociales ont-elles un effet sur le destin scolaire des élèves ? L’éducation continue-t-elle de se démocratiser ? Filles et garçons sont-ils à égalité dans leurs études ? L’essentiel du chapitre « Éducation » du Rapport sur les inégalités édition 2023, de l’Observatoire des inégalités.

    Le niveau de diplôme de la population est très inégal. 25 % des plus de 25 ans n’ont aucun diplôme ou seulement le brevet des collèges. À l’autre bout de l’échelle, les diplômés de niveau bac + 3 ou plus représentent 22 % de la population. Dans les jeunes générations, la part des personnes qui n’ont aucun diplôme est plus faible, mais 25 % des 25-29 ans ont au mieux un CAP ou un BEP.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________