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Analyses - Page 11

  • Fondation Jean Jaurès, Rémi Branco - Loin des villes, loin du cœur. La gauche veut-elle regagner les campagnes ?

    Si la gauche perd les campagnes électorales, elle perd aussi la campagne de France, où sa bannière devient un repoussoir. Au-delà d’un état des lieux lucide sur la disparition de la gauche dans le monde rural, Rémi Branco propose des pistes de réconciliation, convaincu que la gauche et la ruralité ont un avenir en commun.

    À mesure que le Rassemblement national se normalise, c’est la gauche qui est diabolisée dans les campagnes, devenant une élite qui impose un modèle de vie, des donneurs de leçons qui, depuis les métropoles, expliquent comment il faut manger, se loger ou se déplacer. Certes, la gauche n’a jamais été à l’aise dans les territoires ruraux, mais elle avait auparavant une place qui, aujourd’hui, s’étiole au point que le divorce paraît consommé entre les « bobos » des villes et les classes populaires des campagnes. Fin de l’histoire ? Non, tous ne veulent pas renoncer, et Rémi Branco en fait partie.

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  • Fondation Jean Jaurès - Comment le Rassemblement national aborde les élections européennes

    Avec quelle stratégie de campagne le Rassemblement national envisage-t-il les élections européennes du 9 juin prochain ? Paul Cébille, analyste opinion, et Théo Verdier, co-directeur de l’Observatoire Europe de la Fondation, montrent que si le parti a exclu de son discours ses propositions les plus radicales sur l’Union européenne, le projet porté n’en reste pas moins souverainiste. Au-delà, la dynamique dont il semble bénéficier s’inscrit dans un contexte de montée des extrêmes droites sur le continent qui pourrait bouleverser les équilibres politiques au sein des institutions européennes.

    Les élections européennes sont « d’abord et avant tout des élections de mi-mandat », arguait Jordan Bardella lors de ses vœux à la presse en janvier 2024. Pour la tête de liste du Rassemblement national (RN), la formation politique qui arrivera en tête le 9 juin prochain sera « le parti chargé de préparer l’alternance1 », l’ère post-Emmanuel Macron. Les objectifs du RN ont pour mérite d’être clairs, le parti d’extrême droite aborde la campagne pour le renouvellement du Parlement européen dans l’optique d’une opposition frontale au gouvernement.

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  • Le Vent se léve - Le keynésianisme militaire de Ronald Reagan 16 février 2024 Par Martin Barnay

    Les mythes ont la vie dure. Celui d’un « tournant » libéral des États-Unis sous Ronald Reagan jouit assurément d’une fortune particulière. Influencé par les économistes Milton Friedman et Friedrich Hayek, le président républicain aurait supposément consacré toute son énergie à baisser les impôts et réduire le déficit budgétaire. L’examen détaillé de son bilan, en particulier de ses réformes fiscales, révèle pourtant l’exact inverse : c’est plutôt une forme particulière de keynésianisme qui a prévalu sous sa présidence – et même une politique industrielle cachée, centrée sur la hausse sans précédent du budget du Pentagone. Loin de signer le triomphe du laissez-faire, les deux mandats de Reagan ont consolidé un capitalisme monopolistique, déterminé moins par une quelconque doctrine que des intérêts stratégiques nationaux. De quoi relativiser les discours sur le « retour de l’État stratège » supposément initié par Joe Biden, dans le sillage de la crise Covid-19 et de l’invasion russe en Ukraine…

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  • Le Grand Continent, Jeremy Ghez - L’entreprise face aux turbulences internationales

    Autrefois principale matrice, le seul gain économique est devenu insuffisant pour évaluer les forces et faiblesses stratégiques du secteur privé sur la scène internationale. Afin de surmonter les nouvelles rivalités géopolitiques, les entreprises doivent repenser leurs modèles, pratiques, activités – jusqu'à leur géographie, qui se retrouve à nouveau au premier plan. 

    Les malentendus du début du siècle entre grandes puissances, et notamment entre les États-Unis et la Chine, avaient le mérite de ne pas compromettre la stabilité de leurs relations : chacune des parties avait le sentiment de tirer des dividendes d’une mondialisation qui organisait leur interdépendance économique et l’intégration de leurs marchés. Le bénéfice économique s’imposait comme le prisme dominant, voire exclusif, à travers lequel apprécier ses forces et ses faiblesses stratégiques.

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  • Hervé Guyomard, Chercheur, Inrae - Crise agricole : une réponse politique mal ciblée ?

    En ce début d’année 2024, les agriculteurs français ont largement manifesté leur mécontentent à l’égard de la Politique agricole commune (PAC) et du Pacte vert européen, perçus comme des politiques de contraintes et de décroissance pesant négativement sur leurs revenus. Leurs griefs ciblaient aussi le gouvernement au double titre de la surtransposition des injections bruxelloises et de l’inefficacité des lois EGalim d’équilibre des relations commerciales agro-alimentaires.

    À situation de crise, mesures de crise annoncées par le premier ministre en trois salves les 26, 28 et 30 janvier. Ces annonces comprennent des mesures de simplification et d’affaiblissement des contraintes, notamment environnementales dont la « mise sur arrêt » du Plan EcoPhyto de baisse des utilisations de pesticides. Elles sont associées à des décisions fiscales, dont le maintien de la niche sur le gazole non routier et des aides d’urgence à plusieurs secteurs pour un coût budgétaire de 400 millions d’euros.

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  • Reporterre - S’opposer aux NGT, les « nouveaux OGM », est-il anti-scientifique ?

    Si rien n’indique que les « nouveaux OGM » soient sanitairement dangereux, ils ne sont pas exempts d’inquiétudes scientifiquement légitimes sur leurs conséquences biologiques. En plus de leurs coûts et conséquences sur les paysans.

    De nombreux scientifiques sont récemment montés au créneau pour défendre les « nouveaux OGM », autrement appelés NGT, pour « Nouvelles technologies génomiques » (« new genomic techniques »). En octobre 2023, une vingtaine de chercheurs français assuraient dans une tribune au Monde que ces NGT étaient sans danger et même plein de promesses pour accompagner la transition agroécologique.

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  • IDDRI - Objectif climat 2040 de l’UE : de la matière pour garder le cap

    La Commission européenne a présenté cette semaine sa proposition d’objectif climat 2040 pour l’Union européenne. Prévue de longue date, sa publication est un signal important pour sécuriser la transformation économique dans laquelle l’UE s’engage et renforcer la crédibilité des ambitions climatiques vis-à-vis de ses partenaires extérieurs. Plus que sur le niveau d’ambition de l’objectif proposé, qui suit les recommandations scientifiques pour lutter contre la crise climatique et est aligné sur les objectifs déjà entérinés pour 2030 et 2050, cette proposition doit permettre de se concentrer sur les conditions de mise en œuvre pour accélérer la transition bas-carbone dans l’ensemble des secteurs des sociétés européennes.

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  • LVSL -François Piquemal : « la rénovation urbaine se fait sans les habitants des quartiers populaires »

    Il y a 20 ans naissait l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). Créée pour centraliser toutes les procédures de réhabilitation des quartiers urbains défavorisés, elle promettait de transformer en profondeur la vie des habitants, notamment en rénovant des centaines de milliers de logements. Malgré les milliards d’euros investis, les révoltes urbaines de l’été 2023 ont démontré combien les « cités » restent frappées par la précarité, le chômage, l’insécurité et le manque de services publics. Comment expliquer cet échec ? 

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  • Fondation Jean Jaurès - Les conséquences électorales de la dédiabolisation de Marine Le Pen

    La dédiabolisation de Marine Le Pen est-elle effective ? Qui sont les Français qui ont désormais une bonne opinion d’elle ? Dans cette nouvelle note de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, Antoine Bristielle, son directeur, analyse le comportement des « switchers », ces électeurs qui jugent plus favorablement Marine Le Pen à l’issue de la campagne présidentielle de 2022, et montre l’impact que cette dédiabolisation peut avoir dans les urnes.

    Depuis de nombreux mois maintenant, les différentes enquêtes d’opinion dressent le même constat : Marine Le Pen, et même plus globalement le Rassemblement national, sont de plus en plus « dédiabolisés1 ».

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  • Slate - Ruffin, Glucksmann, Faure, Joyandet: la saison des mains tendues est ouverte

    Dialogue entre François Ruffin (LFI) et Raphaël Glucksmann (probable pilote des socialistes aux européennes), invitation d'Olivier Faure (PS) aux déçus du macronisme, plaidoirie d'Alain Joyandet (LR) pour un pacte majoritaire. En ce moment, les clins d'œil se multiplient.

    Est-ce l'approche des élections européennes du 9 juin 2024? Est-ce la perspective d'une hypothétique victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle 2027? Est-ce la crainte pour le parti Les Républicains (LR) de se voir phagocyté définitivement par l'extrême droite? Est-ce la peur de La France insoumise (LFI) de se retrouver isolée en raison des choix stratégiques de Jean-Luc Mélenchon, alors qu'une sourde bataille de succession est déjà engagée au sein du mouvement? Sont-ce les réflexions silencieuses des tendances rivales du Parti socialiste (PS) sur l'avenir de la social-démocratie? C'est probablement un peu de tout ça.

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    Radio France Le Billet de Charline Vanhoenacker - Glucksmann – Ruffin : « Love letters »

    Ce matin, on parle de relation épistolaire et d’amour impossible…

    Ca m’émeut beaucoup cet échange… de lettres ouvertes… entre François Ruffin et Raphaël Glucksmann. Léa vous pouvez rester. Sauf si vous êtes jalouse de Ruffin… A une époque où les politiques cherchent la petite phrase, François et Raphaël s’écrivent des lettres de dix pages. Le futur débat entre les deux aura donc lieu dans “La Grande librairie”, animé par Augustin Trapenard : “Est-ce à dire, François Ruffin, qu’il existe une insoutenable légèreté de l’assurance chômage ?”

    La suite à écouter...
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    France Info - Elections européennes 2024 : on vous résume l'échange épistolaire entre François Ruffin et Raphaël Glucksmann autour de l'avenir de la gauche

    Le député LFI François Ruffin et l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, à la tête du parti Place publique, ont échangé ces derniers jours deux lettres ouvertes. Sans s'épargner les coups, ils dessinent dans leurs missives deux futurs possibles pour la gauche française.
     
    Un échange de longues lettres ouvertes, entre deux figures de gauche incarnant des sensibilités bien distinctes. Le député insoumis François Ruffin a fait part, vendredi 19 janvier dans une note de blog, de son "franc désaccord" avec la probable future tête de liste pour les européennes du Parti socialiste, Raphaël Glucksmann, dont il juge les propos "déconnectés et hors-sol". 
  • Le rétrécissement de l’imaginaire politique Erik Neveu Sociologue, Université de Rennes 1 - Université de Rennes

    La composition du gouvernement Attal a suscité chez les éditorialistes des interrogations sur un déficit de « poids lourds » dans le vivier des ministrables, propos qui fait écho à ce qui est perçu comme un manque de figures qui « impriment » véritablement chez les Républicains et à la difficile relève des présidentiables au sein de la France insoumise. Les élus seraient-ils moins talentueux qu’hier ?

    Évitons la nostalgie d’un imaginaire âge d’or. Une approche plus sociologique des doutes qui visent de façon croissante les professionnels de la politique pourrait nous aider à questionner certaines perceptions. Cette perception notamment que les hommes et les femmes engagés en politique disposent d’une capacité d’innovation anesthésiée et produisent plus d’effets d’annonce que de changements

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