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  • Dans leur ferme, ces paysans pratiquent l'élevage bas carbone

    Jean-Pierre Chassang et Gaëlle Petit développent depuis plus de quinze ans un élevage laitier sans engrais chimiques et avec très peu de travaux mécanisés. Une agriculture paysanne qui préserve la biodiversité et anticipe les risques climatiques.

  • TCHAD : le Parti socialiste appelle la France à répondre aux aspirations démocratiques du peuple tchadien

    Mercredi 21 avril 2021

    Communiqué de presse du Parti socialiste

    Le Parti socialiste exprime sa vive préoccupation face à la période d'incertitude qui s'ouvre pour le Tchad et la région après la disparition brutale du président Idriss Déby Itno ce 20 avril 2021. La prise de pouvoir immédiate et hors cadre constitutionnel par un conseil militaire de transition dirigé par le fils d'Idriss Déby suscite des inquiétudes légitimes sur l'avenir et la stabilité du pays et sur les conséquences sécuritaires dans la région.

    Face à ces nouvelles épreuves, le Parti socialiste reste solidaire du peuple tchadien et de sa volonté de vivre libre dans un pays démocratique. Au vu de la relation stratégique du Tchad avec la France, il attend de notre pays qu'il agisse avec ses partenaires régionaux pour œuvrer en faveur de la tenue au plus vite d'un véritable dialogue national et inclusif, et d'une élection présidentielle crédible.  

    Alors que le président disparu venait d'être réélu pour la sixième fois dans des conditions entachées de fraude, la période qui s'ouvre doit être enfin celle d'une nouvelle chance pour instaurer la voie de la démocratie et de l'État de droit, qui sont des piliers de la stabilité durable. Dans cette perspective, le Parti socialiste considère que la France retrouverait de la grandeur et du rayonnement en contribuant à cette ambition fondamentale.

  • La Croix - Des associations et syndicats boycottent les états généraux de la laïcité

    28 organisations syndicales et associatives refusent de participer aux états généraux de la laïcité lancés par la ministre Marlène Schiappa.

    Après le refus de la CFDT de prendre part au lancement des états généraux de la laïcité, ce sont de nombreuses organisations syndicales et laïques qui ont adressé, mercredi 21 avril, une fin de non-recevoir à Marlène Schiappa.

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  • Najat Vallaud-Belkacem propose un revenu solidarité jeunesse en AURA au 7/9 de France Inter

    Le mardi 20 avril 2021, Najat Vallaud-Belkacem, candidate aux élections régionales Auvergne-Rhône-Alpes, est l'invitée du Grand entretien de France Inter.
    Elle prévoit la mise en place, dans sa région Auvergne Rhône-Alpes, d'un revenu solidarité jeunesse et d'une aide à l'alimentation : "Nous allons traiter la jeunesse avec l'attention qu'elle mérite."

  • Revue de presse du 9 au 15 avril

    EMPLOI VERT

    Le Monde du 11 avril - Contre le chômage, neuf maires socialistes et écologistes préconisent des « emplois verts »

    Dans le « JDD », les élus font le constat que « le climat a besoin de bras » et des millions de Français d’un emploi, rappelant l’urgence « d’inventer une écologie sociale ».

    Neuf maires socialistes et écologistes de grandes villes préconisent, dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche (JDD) du dimanche 11 avril, de créer des « emplois verts » destinés à des chômeurs.

    « Il est aujourd’hui absurde que des gens soient indemnisés à être malheureux chez eux, alors qu’ils pourraient contribuer au bien commun. C’est dans ce contexte que nous devons ouvrir un nouvel horizon positif et que nous soutenons la mise en place d’une garantie de l’emploi pour les personnes qui en sont privées, dans des activités utiles à la reconstruction écologique. »

    BIDEN

    Le Monde - Joe Biden propose un plan d’investissement massif pour moderniser les Etats-Unis

    Son programme, baptisé « Build Back Better » (« Reconstruire mieux »), prévoit d’investir 2 000 milliards de dollars dans les infrastructures vieillissantes du pays.

    Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a proposé mercredi d’investir quelque 2 000 milliards de dollars (1 706 milliards d’euros) dans les infrastructures, avec l’objectif affiché de créer des « millions d’emplois », tenir tête à la Chine et lutter contre le changement climatique. « C’est ambitieux ! C’est audacieux ! Et nous pouvons le faire ! », a lancé depuis Pittsburgh, en Pennsylvanie, M. Biden, qui démontre, depuis son arrivée au pouvoir il y a moins de trois mois, sa volonté réformatrice.

    Libé - Le tour de force de Biden

    Les plans colossaux lancés par le président américain dépassent une classique relance keynésienne et marquent un véritable virage sur l’aile idéologique
     
    Révolutionnaires, les Bidenomics ? Le choc de relance annoncé, à la hauteur des ravages de la crise ouverte par la pandémie du Covid-19, affiche des montants historiques : le Congrès a voté un plan de 1 900 milliards de dollars, soit près de 10 % du PIB américain. Ajoutez un montant au moins équivalent pour l’American Jobs Plan à venir, allongez des quelques volets encore en discussion autour de l’assurance maladie ou de la dette étudiante : les Etats-Unis pourraient, en quelques mois, déployer autant d’efforts que l’Amérique post-Grande Dépression de Roosevelt en a fait en dix ans et deux New Deals.  

    Le Figaro - G20: Washington veut un taux minimal d'imposition pour les entreprises

    Si les États-Unis sont enclins à harmoniser la fiscalité au niveau mondial, c'est qu'eux-mêmes ont prévu de faire payer plus aux sociétés pour financer leur colossal plan d'investissements.

    Les États-Unis veulent pousser leurs partenaires internationaux à trouver un accord sur un taux d'imposition minimal des entreprises, quel que soit le pays dans lequel elles sont installées, au moment où eux-mêmes veulent financer un plan d'investissements en augmentant les impôts de leurs sociétés. «Nous travaillons avec les pays du G20 pour s'entendre sur un taux minimal d'imposition sur les entreprises», a déclaré la ministre de l'Économie et des Finances de Joe Biden, Janet Yellen, lundi 5 avril, lors d'un discours à Chicago.

    PRESIDENTIELLE

    HuffPost - Ce sondage sur Marine Le Pen et 2022 accentue le trouble à gauche

    Un sondage Ifop pour le JDD et Sud Radio montre qu'aucun candidat de gauche ne parviendrait à battre la candidate RN en cas de duel au second tour.

    Certes ce n’est qu’une photographie à l’instant T. Certes les sondages réalisés un an avant l’élection présidentielle ne sont pas d’une fiabilité redoutable quant aux résultats qui ressortiront des urnes. Certes la période exceptionnelle porte en elle les germes de nombreux rebondissements. Il n’empêche, le sondage Ifop pour le JDD et Sud Radio révélé ce dimanche 11 avril est particulièrement préoccupant pour la gauche. 

    Car si l’élection avait lieu ce dimanche, aucun des prétendants de gauche à la succession d’Emmanuel Macron ne serait en mesure de se qualifier au second tour.

    REVENU UNIVERSEL

    JM Harribey - Le salaire universel, version iconoclaste du revenu d’existence ?

    Le journaliste économique Denis Bayon publie ce printemps L’écologie contre le revenu de base, Un salaire universel pour la décroissance  (Paris, La Dispute, 2021). Il apporte une contribution que l’on peut prendre pour une tentative de dissipation de quelque chose qui paraissait étonnant à certains lecteurs de La Décroissance – dont je suis –, mensuel dans lequel travaille l’auteur : ce journal dit régulièrement pis que pendre du revenu d’existence, alors que la plupart des écologistes aujourd’hui adhèrent à cette proposition. Comment l’auteur résout-il ce paradoxe ou, tout au moins, cultive-t-il son originalité ? En puisant, selon ses propres dires, au meilleur de la critique de gauche du revenu d’existence et en adhérant totalement aux thèses de Bernard Friot que cette critique de gauche a combattues. Un paradoxe supplémentaire ? Voyons cela de près.

    HERCULE

    Telos - EDF: pourquoi s'entêter sur Hercule? Dominique Finon

    Le très contesté projet Hercule de réorganisation d'EDF n'est pas du tout incontournable, parce que ses objectifs sont discutables. Se crisper dessus, comme le font les dirigeants d'EDF nommés pour procéder à ce plan, relève d'un entêtement d'autant plus coupable qu'il provoque un conflit majeur avec le personnel et les syndicats. Le gouvernement vient pourtant de réaffirmer, le vendredi 9 avril, son engagement à procéder au projet Hercule dans une lettre envoyée aux syndicats pour rechercher leur appui dans son conflit avec Bruxelles. Il leur donne des garanties sur la préservation de leur statut dans cette réorganisation, le maintien de l'entité privatisable dans la sphère publique et la poursuite du développement du nucléaire dont le financement serait facilité par cette réforme. Ce soutien du gouvernement contribue à l'entêtement à maintenir un projet totalement bloqué par le refus par Bruxelles de cette réorganisation jugée insuffisante pour accepter la nouvelle régulation du nucléaire plus favorable à EDF que l'ARENH actuel, et sans qu'il y ait de plan B.

    MORGANE LARGE

    Télérama - Morgan Large, journaliste victime de malveillance : “Je casse le roman agricole breton”

    Journaliste à Radio Kreizh Breizh, Morgan Large a subi insultes, menaces et sabotage : des tentatives d’intimidations pour avoir dénoncé les dérives de l’agriculture intensive en Bretagne. Aujourd’hui, la journaliste souhaite porter plainte. Et compte poursuivre ses enquêtes.

    Plus de cinq cents personnes étaient réunies pour soutenir Morgan Large dans la petite commune de Rostrenen (Côtes-d’Armor), mardi 6 avril. La journaliste de la radio locale Kreizh Breizh (RKB), qui enquête sur l’industrie agroalimentaire en Bretagne, a découvert, le 31 mars, l’une de ses roues de voiture déboulonnée. Elle revient sur cet inquiétant sabotage et s’alarme des menaces croissantes qui pèsent dans la région sur la liberté de la presse.

    LANGUES REGIONALES

    France Info - Que contient la proposition de loi sur les langues régionales adoptée au Parlement ?

    Le Parlement a définitivement adopté jeudi une proposition de loi pour protéger et promouvoir les langues régionales, après le vote favorable de l'Assemblée nationale en deuxième lecture.

    Pour Paul Molac, c'est "une première dans l'histoire de la Ve République". Le député du Morbihan salue l'adoption, jeudi 8 avril, de la proposition de loi qu'il a portée sur les langues régionales, à l'Assemblée nationale. Celle-ci permettra deux nouveautés majeures : l'instauration de l'enseignement immersif (effectué pour une grande partie du temps scolaire dans une langue autre que la langue dominante) et la création d'un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales.

    PAUVRETE

    Charlie Hebdo - Hausse de la pauvreté : la plus grande réussite du quinquennat ?

    Jacques Littauer ·

    Tandis que la pauvreté s’accroît comme jamais depuis des décennies, le gouvernement n’a toujours pas pris la mesure de l’ampleur du problème. Pourtant, les solutions sont connues depuis longtemps. Alors, pourquoi ne fait-on rien, ou si peu, pour les plus pauvres d’entre nous ?

    Le saviez-vous ? Il existe une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Au vu de la situation actuelle, on pourrait penser qu’il s’agit de lutter pour la pauvreté, tellement le nombre de personnes en souffrance a augmenté ces derniers mois. Mais non, le gouvernement voudrait réduire le nombre de pauvres, je vous jure !

    Enfin, voudrait… Il faut le dire vite. Les grosses têtes de France Stratégie, l’organisme qui a succédé au Commissariat au Plan, se sont penchées sur la question, et ça fait mal. D’après leur rapport, sur les 35 mesures annoncées en 2018, 4 ont été mises en œuvre. Autrement dit, la copie du gouvernement vaut à peu près 2/20, la même note que pour les recommandations de la Convention citoyenne pour le climat. Ce ne sont plus des « amateurs », mais de gros cancres !

    PAC

    LVSL - Agroécologie et PAC : l’impossible équation ?

    Le modèle agricole conventionnel est de plus en plus critiqué pour son impact sur le réchauffement climatique et l’environnement, mais aussi pour son incapacité à assurer des revenus suffisants aux producteurs. Les propositions en faveur d’un modèle agroécologique se multiplient, comme en attestent les mesures portées par la Convention citoyenne pour le climat relatives à l’alimentation et l’agriculture. La Politique Agricole Commune (PAC), qui alloue des fonds européens aux agriculteurs, continue quant à elle de promouvoir un modèle productiviste et agro-exportateur. Les gouvernements possèdent cependant une marge de manœuvre importante quant à l’utilisation de ces subventions. La France devra bientôt présenter un « plan stratégique national » définissant les interventions et les modalités de mise en œuvre de la PAC à l’échelle nationale.

    LAICITE

    Le Point - Caroline Fourest : « L’Observatoire de la laïcité s’est déshonoré »

    ENTRETIEN. Pour la militante et essayiste laïque Caroline Fourest, la disparition de l’Observatoire de la laïcité est une bonne nouvelle.

    Comme Le Point l'avait annoncé en octobre dernier, l'exécutif n'a pas souhaité reconduire Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène à la tête de l'Observatoire de la laïcité. Le 31 mars, la ministre à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a annoncé devant le Sénat le remplacement de l'Observatoire de la laïcité par deux structures : un haut conseil à la laïcité et une administration de la laïcité. Si, officiellement, le bilan de l'Observatoire n'est pas mis en cause, cette transformation du paysage administratif s'inscrit dans la volonté de reprise en main des sujets de laïcité par l'exécutif. L'Observatoire de la laïcité, qui n'a jamais hésité à s'entourer de militants religieux et décoloniaux pour défendre ses positions, est aujourd'hui soutenu dans une pétition publiée dans Le Monde et signée par 119 universitaires, dont plusieurs sont connus pour le caractère éminemment militant de leurs travaux. Si les pétitionnaires s'inquiètent de la disparition de l'Observatoire, la militante et essayiste féministe laïque Caroline Fourest est forcément d'un avis très différent. Interview.

    UNEF

    Fondation Jean Jaurès - Les luttes de l’Unef : ne pas confondre le ressenti et l’interdit, Michel Debout

    La confirmation récente par la présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) de la tenue de réunions non-mixtes a provoqué plusieurs réactions condamnant les paratiques de ce syndicat. Michel Debout, professeur émérite de médecine légale et de droit de la santé, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental et membre fondateur de la Fondation, livre son point de vue dans cette tribune, témoignant en tant qu’ancien adhérent de l’Unef et président de l’Assemblée générale des étudiants de Lyon AGEL/Unef de 1964 à 1966.

    ETAT PLATEFORME

    LVSL - De « l’État plateforme » au « citoyen usager » – Entretien avec Marie Alauzen

    Chercheuse spécialiste des questions de modernisation numérique des administrations publiques françaises, Marie Alauzen revient avec nous sur l’histoire du concept d’« État-plateforme » aujourd’hui en vogue dans les milieux institutionnels, ainsi que sur les transformations socio-politiques qui l’accompagnent. L’émergence de la notion de « citoyen usager » constitue selon elle le principal acquis de la période de transformation actuelle du concept d’État à l’aune de la numérisation. Ces transformations redoutées par de nombreux observateurs critiques en raison des sources parfois libertariennes de ces théories nous oblige à nous mettre au niveau des bouleversements qu’elle impose à nos conceptions politiques et nos modèles sociaux. Entretien réalisé par Simon Woillet.

    COVID

    LVSL - Antoine Bristielle : « Les mesures sanitaires dépendent de la confiance dans les institutions politiques »

    Dans son essai À qui se fier ? (Éditions de l’Aube, 2021), Antoine Bristielle, chercheur à Sciences Po Grenoble et directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès, montre que face à l’épidémie de Covid-19, de « multiples réponses » ont été apportées par les différents pays européens. Contrairement au discours officiel qui présente la multiplication des mesures liberticides comme l’unique moyen de « sauver des vies », l’auteur montre qu’il n’existe qu’une très faible corrélation entre la réalité de la circulation du virus et la nature des mesures adoptées pour y faire face. En effet, c’est avant tout la confiance des citoyens dans les institutions politiques qui expliquerait le degré de coercition des mesures imposées. Dans des pays comme la France, où ces taux de confiance sont extrêmement faibles, les gouvernements multiplient (de manière souvent contre-productive) les mesures coercitives.

    HYBRIDATION

    Fondation Jean Jaurès - En finir avec l’homogénéité !

    Dans nombre de situations, pourtant très diverses, c’est l’entre-soi, la consanguinité, qui est à l’œuvre. La philosophe Gabrielle Halpern appelle cela la « pulsion d’homogénéité » et plaide pour que nous combattons, dès aujourd’hui, partout où elle se trouve, dans tous les domaines, cette dangereuse tendance. Car le monde est hybride, et même de plus en plus hybride, et cette hybridation est créatrice. 

    Quel est le lien entre l’affaire de la traductrice hollandaise d’Amanda Gorman, jugée trop « blanche » pour traduire la poétesse américaine, l’impossibilité d’accéder à certains postes si l’on n’est ni énarque ni diplômé de certaines écoles de commerce, l’Union nationale des étudiants de France qui avoue organiser des réunions non mixtes réunissant seulement des personnes ayant la même couleur de peau, l’incapacité de départements ou services au sein des entreprises ou au sein des institutions publiques à travailler ensemble ou à partager des informations, les barrières à l’embauche si l’on est une femme, si l’on est trop âgé ou trop jeune, si l’on a une origine différente, si l’on vient d’un milieu socio-économique défavorisé ou si l’on a une formation hétéroclite, l’incapacité entre le politique, le scientifique, l’administratif et le secteur privé à travailler main dans la main pour apporter des solutions à la crise sanitaire et les actions menées en faveur d’horaires de piscine non mixtes ? Dans toutes ces situations, qui peuvent sembler a priori très diverses, c’est pourtant à chaque fois l’entre-soi qui est à l’œuvre. La consanguinité est leur dénominateur commun. Comment avons-nous fait pour en arriver là ? Quels sont les ressorts qui nous entraînent sans cesse dans les mêmes travers ?

    ACTION PUBLIQUE

    Terra Nova - Baromètre des résultats de l’action publique - France services : des lieux au service du public dans les territoires

    Le baromètre des résultats de l’action publique donne aux acteurs locaux et aux citoyens des instruments d’évaluation et de comparaison. En utilisant les données mises à disposition (en open data) et en les croisant avec des statistiques nationales ou des résultats d’enquête, Terra Nova propose, dans une série de notes, des analyses et des explications sur différentes politiques suivies par le Baromètre. La deuxième note de cette série est consacrée au déploiement de France Services, un programme visant à améliorer l’accès aux services publics dans tous les territoires. L'analyse de Clara Pisani-Ferry, chargée d'études de Terra Nova.

    ISLAMO-GAUCHISME

    RTL - Islamo-gauchisme : "L'islamophobie est une escroquerie intellectuelle", estime Sifaoui

    INVITÉ RTL - Selon le spécialiste de l'islam politique, le terme "entretient une ambiguïté entre la critique légitime et les actes ou propos anti-musulmans".

    En février dernier, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal provoquait la polémique en pointant l'"islamo-gauchisme" qui, selon elle, "gangrène la société dans son ensemble et l'université".  Mohamed Sifaoui, spécialiste de l'islam politique, s'est intéressé à ce phénomène et publiera la première enquête sur le sujet mercredi 31 mars, Les Fossoyeurs de la République.

     

  • PS - Projet de Super Ligue européenne de football : de l’incertitude du résultat à l’incertain du modèle

     

    – Lundi 19 avril 2021

    Maxime Sauvage, Secrétaire national du PS chargé de la Jeunesse et des Sports

    David Assouline, Sénateur de Paris, Premier secrétaire fédéral de Paris

    L’extraordinaire popularité du football, qui ne se dément pas depuis de très nombreuses décennies, s’explique par plusieurs facteurs : sa pratique très accessible (il suffit de deux sacs posés au sol et d’un ballon rond pour jouer), ses règles basiques (le foot entre amis ne connaît pas le hors-jeu) et son caractère non discriminant sur le plan physique (on peut faire 1,65 m comme Maradona ou 1,87 comme Cristiano Ronaldo et être le meilleur joueur du monde).

    À la lumière de ces trois facteurs, il n’est pas surprenant que le football soit le sport le pratiqué au monde. Un facteur supplémentaire explique pourquoi il est également le sport le plus regardé : plus que dans aucun autre sport, le résultat final est incertain dans le football.

    Le football est le sport où le favori gagne le moins souvent

    Certes, au football comme ailleurs, il y a des favoris et des outsiders. Comme tout supporter peut en témoigner mais aussi comme l’ont montré deux économistes anglo-saxons dans un livre publié en 2013, The Numbers game: Why Everything You Know about Football is Wrong, le football est le sport où le favori gagne le moins souvent (à peine plus de 50 % des matchs, contre une moyenne supérieure à 60 % dans les autres sports).

    La glorieuse incertitude du résultat dans le football le distingue donc de sports tels que le basketball, le baseball ou le football américain où le résultat est le moins incertain selon les deux économistes.

    Ces trois sports ont un point commun : en Amérique du Nord, où ils sont très pratiqués, ces sports fonctionnent en ligues fermées, au sein desquelles un système de « draft » a été mis en place pour tenter de préserver un minimum d’équité sportive.

    Super Ligue européenne de football : la cupidité ne s’accommode pas de l’incertitude sportive

    Parce qu’incertitude sportive et rentabilité financière ne font jamais bon ménage, un vieux serpent de mer du football européen vient de refaire surface et n’a jamais été aussi proche de voir le jour, à savoir la création d’une compétition européenne de football fermée réunissant une partie des clubs les plus riches.

    En effet, dans la nuit du 18 au 19 avril, douze grands clubs européens, comptabilisant au total quarante trophées de Ligue des champions depuis la création de la compétition en 1955-1956, ont annoncé la création prochaine d’une Super Ligue, qui réunirait vingt équipes, dont quinze équipes invitées de manière permanente, et qui viendrait donc en concurrence directe avec la plus prestigieuse des coupes européennes.

    Pour les douze clubs à l’origine du projet (six clubs anglais, trois clubs espagnols et trois clubs italiens), cette compétition leur assurerait un ticket européen annuel pour une compétition qui pourrait rapporter 3,5 milliards d’euros (soit 175 millions d’euros en moyenne pour les vingt clubs engagés ; pour rappel, le PSG avait touché 134 millions d’euros l’année dernière en arrivant en finale de la C1) avec le soutien de la banque américaine JP Morgan.

    Au-delà de la manière, qui consiste à mettre l’UEFA, les championnats nationaux, les clubs non impliqués dans le projet, les joueurs et les supporters devant le fait accompli, ce projet revient à remettre en cause le système pyramidal du football européen (que l’on retrouve plus largement dans tous les sports européens, même si l’EuroLigue de basket-ball a constitué une première entorse à cette organisation) qui repose avant tout sur le mérite sportif.

    À noter le cynisme des promoteurs de cette Super Ligue qui évoquent d’ores et déjà une édition féminine, afin de masquer leur cupidité derrière la promotion du football féminin.

    Comme l’a justement déclaré Sir Alex Ferguson, porter ce projet c’est « s’éloigner de 70 ans de football européen » et c’est signer la victoire du football business où les propriétaires sont des magnats, les clubs des entreprises, les joueurs des marchandises et l’incertitude sportive un insupportable risque à réduire au maximum.

    Où va le football ?

    Ne nous y trompons pas, le projet de Super Ligue est le stade suprême d’une dérive mercantile impulsée depuis plusieurs années par la FIFA, l’UEFA et à des degrés moindres par certains championnats européens.

    Cette dérive se traduit par une multiplication des compétitions et des équipes engagées dans ces compétitions, au détriment de la santé des joueurs. Pour les promoteurs de ces compétitions, ces évolutions répondent à une demande forte des spectateurs, qui voudraient toujours plus de matchs. En réalité, cette demande jamais assouvie est fantasmée, afin de justifier des événements reconfigurés uniquement pour générer des recettes supplémentaires.

    C’est ainsi que, côté FIFA, la prochaine édition de la Coupe du monde des clubs devrait réunir pas moins de vingt-quatre équipes et qu’à partir de 2026, la Coupe du monde de football comptera quarante-huit sélections participantes.

    Côté UEFA, le projet de Super Ligue avait été anticipé, d’où le changement de formule de la Ligue des champions à partir de 2024 pour augmenter le nombre de matchs et d’affiches. Force est néanmoins de constater qu’il y a toujours plus cupide que soi.

    À trop vouloir faire du football une activité économique comme une autre, pour le plus grand malheur de tous les amoureux de ce sport, on ne lui épargnera pas une crise généralisée qui paraît de plus en plus inévitable.

    À ce sujet, la crise des droits audiovisuels du football français est une alerte à prendre très au sérieux, qui montre qu’une inflation sans limite de ces droits, encouragée par la dérive mercantile évoquée plus haut, n’est pas tenable. Elle a déjà eu pour conséquence « d’exproprier » les amateurs de football de leur sport, qui doivent aujourd’hui multiplier les abonnements, à des prix de plus en plus prohibitifs, pour regarder les clubs qu’ils supportent. Regarder un match de football, qui plus est en période de Covid et donc de fermeture des stades, est ainsi réservée à une minorité de personnes. Or, invisibiliser le football, c’est menacer la pratique même du foot.

    Pourtant, il ne suffira toujours que de deux sacs posés au sol et d’un ballon rond pour retrouver l’esprit du football.

  • France Culture - Eugénie Bastié : la guerre des idées n’aura pas lieu

    Eugénie Bastié est journaliste au Figaro et essayiste. Elle publie "La Guerre des idées" (Robert Laffont, avril 2021), le résultat d'une enquête de trois ans dressant le panorama des grands clivages actuels, de la laïcité au néoféminisme et à la cancel culture. Pour ce faire, Eugénie Bastié a rencontré les figures contemporaines de ce qu'elle nomme la "guerre des idées", de Pierre Nora à Sylviane Agacinsky. Un moyen également de déterminer le rôle de l'intellectuel aujourd'hui, dans un monde où les réseaux sociaux et les technologies permettent à chacun de donner son opinion, et où les individus, pressés de livrer leur vérité, n'écoutent pas celle des autres.

  • La suppression de l'ENA par Emmanuel Macron est-elle une bonne réforme ?

    Jeudi, Emmanuel Macron a annoncé la fermeture de l'ENA, et la création d'un Institut du Service public. Ce vendredi matin, Dominique Seux et Thomas Piketty analysent cette décision et ses conséquences.

  • France Inter - Vallaud-Belkacem favorable à une primaire de toute la gauche

    "L’idéal serait de construire une primaire commune" à toutes les forces de gauche, estime l'ancienne ministre de François Hollande.

    À un an de l’élection présidentielle, l’état de forme de la gauche pousse ses différents dirigeants à se parler. Pour les Socialistes, Insoumis ou Écolos, pas une intervention média ne se fait sans l’évocation d’un éventuel rassemblement des forces en vue de 2022. 

    Ce mardi 20 avril, c’est l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem qui a donné sa recette sur France Inter. Pour elle, la gauche, qui “ne se reconnaît plus de leaders incontestés”, doit être “capable de s’unir” pour incarner “l’alternative que les Français attendent.” Et dans cette optique, la candidate PS aux régionales en Auvergne-Rhône-Alpes prône une large primaire.

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  • France Info - Etats généraux de la laïcité : "Il reste une immense pédagogie à faire", estime l'essayiste Caroline Fourest

    L'essayiste et éditorialiste Caroline Fourest, qui participera aux Etats généraux de la laïcité annoncés par la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa juge qu'il y a "encore beaucoup de malentendus empoisonnés qui font des dégâts terribles parmi les jeunes".

    "Il reste une immense pédagogie à faire", a estimé dimanche 18 avril sur franceinfo l'essayiste et éditorialiste Caroline Fourest, alors que la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a annoncé la tenue d'"Etats généraux de la laïcité" qui donneront notamment lieu à une "grande consultation" auprès des jeunes. Caroline Fourest, qui participera à ces Etats généraux juge qu'il y a "encore beaucoup de malentendus empoisonnés qui font des dégâts terribles parmi les jeunes". 

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