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  • Les possibles - Éditorial : Tout changer pour que rien ne change ? vendredi 26 juin 2020, par Harribey Jean-Marie *, Jean Tosti *

    Une première bataille idéologique se livre autour de l’interprétation de la crise. D’aucuns s’acharnent à marteler l’idée que « la crise » n’aurait rien à voir avec les transformations du capitalisme mondial depuis cinquante ans. C’est faire fi de la dévastation planétaire due à la déforestation, à l’agriculture intensive, à l’urbanisation extensive, qui explique le développement des zoonoses, maladies provenant de la transmission de l’animal à l’homme. La discussion théorique n’est pas qu’une affaire de sémantique car il en va de la suite à donner : s’il s’agissait d’une crise extérieure à l’évolution du capitalisme, il suffirait de relancer la machine économique après avoir fermé la parenthèse de la pandémie ; s’il s’agit au contraire d’une crise systémique, alors une refondation complète des objectifs et des moyens de l’économie s’impose.

    On se doute que la bataille principale porte donc sur le changement de cap à opérer. La revue Les Possibles s’inscrit depuis son origine dans cette perspective. Et la pandémie du coronavirus et la paralysie de l’économie qui s’en est suivie sont l’occasion de préciser un peu mieux ce que serait une transition sociale et écologique pour sortir de la logique mortifère du capitalisme et des dégradations sociales et écologiques engendrées par la poursuite de l’accumulation infinie. Dans les deux numéros précédents des Possibles, nous avions consacré les dossiers à la politique monétaire des banques centrales et à la planification dans la perspective d’une transition. Nous poursuivons ici avec un dossier sur les transformations nécessaires du système productif.

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  • Le JDD - Régionales : en Auvergne-Rhône-Alpes, Verts et PS pas d'accord sur la façon de battre Laurent Wauquiez

    En Auvergne-Rhône-Alpes, les écologistes veulent un candidat au premier tour des régionales de mars prochain, tandis que les socialistes plaident pour une alliance contre Laurent Wauquiez d'emblée.

    En Région Auvergne-Rhône-Alpes, socialistes et écologistes n'ont qu'une idée en tête : battre le président sortant, Laurent Wauquiez, aux élections régionales de mars 2021. Une Région qu'ils regardent avec les yeux de Chimène, et qui pourrait devenir un symbole. "Cette campagne peut devenir un laboratoire pour la présidentielle", estime un influent socialiste. Les écologistes pensent leur heure venue. Selon nos informations, la candidate d'EELV sera très probablement Maud Tavel, adjointe d'Éric Piolle, le maire de Grenoble. Tavel devrait bientôt dévoiler à ses camarades ses ambitions. Du côté de Grenoble comme du côté de Lyon ville conquise par l'écologiste Gregory Doucet aux municipales, son nom fait déjà "consensus", selon un Vert local.

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  • Encore Darmanin ! - La chanson de Frédéric Fromet

    La chanson de Frédéric Fromet - (4 Septembre 2020 - Kamel Mennour) Unechanson écrite au moment du remaniement du gouvernement au début de l'été Retrouvez « La chansons de Frédéric Fromet » dans Par Jupiter ! sur France Inter

  • France Culture - Bruno Latour : "David Graeber, une oeuvre immense de lutte, dans ses livres, et dans la rue"

    Mercredi 2 septembre, l'anthropologue David Graeber est mort à l'âge de 59 ans. Avec le sociologue Bruno Latour, nous revenons sur le travail de l’intellectuel américain pour mieux comprendre la place de l'anthropologie dans la société du XXIème siècle.

    Mercredi 2 septembre 2020 , l'anthropologue américain David Graeber est mort à l'âge de 59 ans. Professeur à Yale et puis à la London School Economics, il a conduit notamment des recherches sur la bureaucratie et la dette, et s'est fait connaître plus largement en développant le concept des bullshit jobs, ou jobs à la con, ces métiers bien réels qui s'avèrent manquer gravement de consistance et d'utilité. Souvent qualifié d'anarchiste, celui qui fut une des figures majeures du mouvement Occupy Wall Street à New York en 2001 préférait se définir simplement comme auteur et anthropologue militant. Le sociologue et anthropologue Bruno Latour, professeur émérite au Médialab de Sciences Po, revient sur le rôle que joue l'anthropologue dans la société contemporaine. Cette mission, selon l'exemple donné par Graeber, consiste-t-elle à être comme lui un penseur et militant optimiste ? 

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  • Le Media : Plongée dans la corruption en France PLONGÉE DANS LA CORRUPTION EN FRANCE

    En plein cœur de l’été tandis que vous bronzez, d’autres blanchissent à la lecture de lourdes procédures judiciaires. C’est le cas d’Élise Van Beneden, jeune avocate de 34 ans, présidente depuis quelques mois d’Anticor, l’association de lutte contre la corruption, active dans une centaine de dossiers aujourd’hui à l’instruction ou sur le point d’être jugés.

    Portée par plus de 4000 adhérents (à jour de leurs cotisations), l’association créée en 2002 par un juge d’instruction et une élue de la banlieue parisienne, a prospéré au point d’être devenue au fil des ans et des procédures, le palliatif indispensable à un Ministère public généralement défaillant et absent pour tout ce qui concerne la corruption politique : « Elle a été chiffrée par un rapport européen, avec la fraude fiscale, à environ 200 milliards d’euros en une année. C’est un manque à gagner énorme pour la collectivité » explique à Denis Robert la jeune avocate qui confesse travailler près de 4 à 5 heures par jour bénévolement pour sauver l’honneur de ses concitoyens.

    En une heure de conversation libre et passionnante, la présidente d’Anticor revient sur l’histoire mouvementée de son association, son fonctionnement et apporte son éclairage sur les « affaires en cours » : Kohler, Balkany, détournement de l’argent du handicap, affaires marseillaises… L’association Anticor s’est souvent constituée partie civile pour déminer les blocages ou accélérer les procédures endormies. Cette bataille contre l’inertie, l’indifférence de certains magistrats, la mauvaise foi de nombre d’élus et d’avocats et le temps qui file sont le lot quotidien d’Anticor et sa présidente dévouée à ce qui est devenue – c’est un paradoxe- une véritable mission de service public. Sans Anticor, la corruption serait beaucoup plus galopante qu’elle ne l’est. Seul souci et il est de taille : l’habilitation nécessaire tous les trois ans du Ministère de la Justice. Justement, elle doit être délivrée début 2021 par le nouveau Garde des Sceaux qui, comme avocat, s’est souvent battu contre l’association comme dans le dossier Balkany où il fustigeait « la tyrannie de la transparence ». Une source d’inquiétude pour Élise qui prépare son dossier et ses armes. On voit mal, sauf énorme scandale, comment Éric Dupond Moretti pourrait lui refuser ce nouveau sésame des prétoires… Pour ceux qui voudraient en savoir plus avant ou après ce TPA : https://www.anticor.org Et pour les conseils de lecture de l’invitée :

  • Festival des Idées - Entretien avec Aurélie Trouvé

    Aurélie Trouvé prend part au Festival des Idées pour la deuxième année. Participez vous aussi en nous rejoignant à la Charité-sur-Loire ou en ligne les 4, 5 et 6 septembre 2020.

  • Lionel Jospin : "Une gauche écologique aurait une chance d'être au second tour" de la présidentielle

    L'ancien Premier ministre Lionel Jospin est l'invité du Grand Entretien de Léa Salamé et Nicolas Demorand. Il signe "Un temps troublé" aux éditions du Seuil.