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  • France Culture - L’usine bretonne qui alimentait la France en masques : histoire secrète d’un saccage industriel

    Alors que la France manque cruellement de masques face à la pandémie de nouveau coronavirus, une entreprise française, installée en Bretagne, qui pouvait en fabriquer jusqu’à 200 millions par an, a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain. Qui est responsable de ce fiasco ?

    "Pour eux, on est un peu comme des pions sur un jeu de Monopoly." Antoine* est un "ancien" de l’usine de Plaintel, dans les Côtes-d’Armor. Depuis les années 90, il a vu passer plusieurs repreneurs de l’usine bretonne spécialisée dans la fabrication des masques respiratoires, notamment les fameux masques FFP2 indispensables au personnel médical. Il a connu le boom de l’entreprise au moment de la grippe H1N1, en 2009, lorsque l’usine fonctionnait "vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept" avec "huit machines, dont cinq supplémentaires". Une capacité de production multipliée par cinq et 300 employés pour fabriquer des masques pour la France entière.

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  • Ils jouent "Le Carnaval des animaux" pour les soignants du monde entier

    "Le Carnaval des animaux" pour les soignants du monde entier.
    Des 4 coins du monde, ils donnent un concert virtuel de soutien pour ceux qui sont en première ligne. Le violoniste Renaud Capucon a réuni des grands noms de la musique pour Brut.

  • Coronavirus : "Il faut porter des max !" - Le Billet de Sophia Aram

    Aujourd'hui c'est Sophia Pénicaud, la ministre du Travail, qui vous parle pour clarifier la politique du gouvernement en ces temps d'épidémie de covid-19 et de confinement.

  • Terra Nova - Premières leçons de la crise Par Laurent Berger, le 27/03/2020

    La crise sanitaire que nous traversons a deux effets concurrents sur les relations sociales: d’un côté, elle nous lie fortement les uns aux autres; de l’autre, elle met en exergue nos divisions. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, analyse pour Terra Nova les premières leçons à tirer de celle-ci : pour la création de nouvelles solidarités, pour la reconnaissance sociale de nombreux professionnels aux fonctions essentielles et sortis de l’invisibilité avec cette situation inédite, pour considérer la santé comme un secteur vital et prioritaire, et pour investir dans la transition écologique, dans la société d’après, pour que l’écologie ne fasse pas les frais de la crise sanitaire.

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  • Non Fiction - La chloroquine du Pr. Raoult : ou comment penser une science de crise

    Prescription hétérodoxe de chloroquine, usage détourné de masques de plongée… Les inventions médicales devant l’urgence sanitaire actuelle invitent à penser ce que peut être une science de crise.

    Face à l’épidémie de Covid-19, le professeur Raoult a décidé unilatéralement de procéder à l’usage de la chloroquine, provoquant un tollé chez ses collègues, en raison de doutes pensant sur l’étude publiée par le médecin. Un service de réanimation s’est mis à utiliser des masques Décathlon en guise de respirateur, conduisant l’entreprise à exprimer ses réserves quant à cette utilisation pour le moins inattendue de ses produits. Les crises conduiraient-elles à une sorte de panique, à l’abandon de toute rationalité scientifique ? Au contraire, dans cet article, en nous appuyant sur les travaux de Michel Dobry, de Karl Popper et Thomas Kuhn, nous défendons la nécessité d’une double conception de la science, « normale » et « de crise ».

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  • Gilles Raveaud - LIVRE GRATUIT "La dispute des économistes"

    Ceci est mon premier livre. Ecrit, à la demande du génial Guy Dreux, à destination des lycéens, il a été publié par les éditions Le Bord de l'eau, en 2013.

    Il peut être lu en deux heures devant Netflix.

    Je présente, le plus simplement du monde, les grandes traditions de pensée économiques, celles qui structurent, sans que nous en rendions toujours compte, nos débats politiques, et même, je dirais, nos visions du monde.

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  • La Vie des idées - Contagion, une histoire culturelle

    À propos de : Kevin Siena, Rotten Bodies : Class and Contagion in Eighteenth-Century Britain, Yale University Press

    Au XVIIIe siècle, les épidémies récurrentes de typhus chez les pauvres renforcent la croyance selon laquelle les corps de la plèbe sont dans un état de perpétuelle putréfaction. L’historien Kevin Siena propose une étude stimulante des discours médicaux sur les épidémies au cours du long XVIIIe.

    Dans Rotten Bodies : Class and Contagion in Eighteenth-Century Britain, Kevin Siena s’intéresse aux conceptions des maladies épidémiques, et aux attitudes adoptées à leur égard pendant le long XVIIIe siècle, tout en s’autorisant des incursions dans le XVIIe siècle (les premiers chapitres), et, plus brièvement, dans le XIXe siècle (dans les chapitres de conclusion). L’étude de Siena porte sur ce qui sera plus tard appelé typhus, mais que l’on désigne au XVIIIe comme une sorte de « fièvre » généralement accompagnée d’un épithète précisant le contexte d’apparition d’une épidémie donnée – l’usine, l’hôpital, les navires, la prison. C’est surtout cette dernière, connue comme « fièvre des geôles » ou « fièvre des prisons », qui a attiré l’attention du public comme celle du législateur. Plusieurs chapitres du livre sont, nous le verrons, consacrés à cette question. Siena s’inscrit ouvertement dans une démarche d’histoire culturelle, et examine la manière dont le discours médical sur les maladies épidémiques au cours de cette période reflète certaines conceptions du corps humain, et, par-là, des normes culturelles et sociétales plus générales.

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  • Lettres capitales - Virginie Lupo : «De ces semaines entre parenthèses, ne peut jaillir que la lumière»

    Voilà, nous y sommes, une ambiance de fin du monde s’est abattue sur nos vies. Nous voilà forcés de nous isoler, de nous enfermer. Les endroits dans lesquels il faisait bon nous retrouver ont fermé les uns après les autres. Plus de lieux de divertissement, plus de cafés, de terrasses, de jardins… Croiser quelqu’un que l’on connaît est désormais potentiellement dangereux.

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