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  • La Vie des idées - Polémiques et controverses autour de la question raciale

    Pour offrir à ses lecteurs des clés pour comprendre les polémiques et controverses autour de la question raciale, La Vie des Idées a posé les six mêmes questions à cinq spécialistes en sciences humaines et sociales. Leurs réponses donnent à voir la grande diversité des approches universitaires.

    En 2014, La Vie des Idées publiait un dossier intitulé « La race, parlons-en » invitant à discuter des usages de la notion de « race » en sciences sociales. Cinq ans plus tard, en 2019, force est de constater que l’on parle beaucoup de race, mais pas forcément dans les termes du débat scientifique. La question raciale connaît une actualité aiguë et conflictuelle : les controverses se multiplient et s’amplifient autour de l’opportunité de supprimer le mot « race » de la Constitution française, autour d’une fresque jugée raciste à l’Assemblée nationale, autour de la condamnation de l’État français pour contrôle au faciès, autour de réunions non-mixtes organisées par certains syndicats, autour de pièces de théâtre ou d’expositions accusées de reproduire des stéréotypes racistes, autour du fichage ethnique et racial dans des clubs de foot, autour d’une supposée offensive « décoloniale » et « intersectionnelle » sur les bancs de l’université et d’une nouvelle « obsession de la race, du sexe, du genre et de l’identité », etc.

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  • Fondation Jean Jaurès - LREM et RN : deux France que tout oppose

    Les dernières élections européennes montrent que le processus de recomposition politique initiée en 2017 est toujours en cours : à travers l’analyse des résultats du 26 mai – et particulièrement la domination de La République en marche et du Rassemblement national –, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach montrent les structurations d’un vote de plus en plus conforme avec la réalité socioculturelle et économique du pays

    Les élections européennes ont démontré que la séquence électorale de 2017 n’était pas un accident et que le processus de recomposition politique lancée à cette occasion n’était pas terminé. Conformément à l’idée défendue dans notre livre[1], nous assistons à la mise en conformité du paysage électoral avec la réalité socioculturelle et économique du pays. Après l’implosion du Parti socialiste en 2017, ce processus s’est traduit aux européennes par la désagrégation de la coalition sociologique que Jean-Luc Mélenchon était parvenu à rassembler derrière lui de manière éphémère et par la dislocation des Républicains.

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  • La filière viande étrillée par la concurrence européenne [Alexandre Mirlicourtois]

    En moins de 20 ans la cartographie européenne de filière viande a été bouleversée. Témoin de cette recomposition, le jeu de chaises musicales du top 5 des pays exportateurs. En 2001, les Pays-Bas, le Danemark (seul pays nordique fortement agricole) et la France sont aux trois premières places, suivis de l’Allemagne et de la Belgique. [...]

  • PS - Assurance-chômage : quand les actes contredisent le discours, Stéphane Troussel Secrétaire national aux nouvelles solidarités, parcours de vie et innovation sociale

    Une semaine après avoir annoncé un acte 2 du quinquennat, plus social, la réforme de l’assurance-chômage contredit scandaleusement le discours.

    Pour la première fois, une réforme de l’assurance-chômage est proposée par un gouvernement sans négociations avec les partenaires sociaux, sans passage par le Parlement pour la validation. La méthode du gouvernement change, mais en pire !

    L’objectif de cette réforme de l’assurance-chômage est purement comptable : faire de 3 à 3,9 milliards d’euros d’économies d’ici 2022. Sur le dos des plus précaires.
    Ces économies vont être faites au détriment des demandeurs d’emploi, notamment les jeunes et les plus fragiles.

    230 000 personnes concernées vont perdre leurs droits à l’indemnisation. Aucun nouveau droit dans cette réforme, la doctrine du « en même temps » ne s’applique pas.

    Par ailleurs, les moyens de Pôle emploi ne seront en réalité pas renforcés. Des embauches en CDD vont remplacer les départs à la retraite non remplacés et les suppressions de poste des deux dernières années.

    Cette réforme va à l’encontre de notre système d’indemnisation chômage. Notre système repose sur les cotisations des salariés. Il ne s’agit donc pas d’une allocation versée par l’État dont le gouvernement peut décider de baisser le montant, mais d’une assurance du salarié qu’il a lui-même financé par ses cotisations.

    Actuellement, un chômeur sur deux n’est pas indemnisé, la moitié des 2,6 millions de chômeurs indemnisés touche en moyenne moins de 860 euros par mois. Il faut cesser de feindre que l’on règlera le problème en baissant toujours plus les indemnisations. Il faut au contraire rechercher des solutions pour créer de nouveaux droits, des nouveaux emplois dans un contexte de mutations du travail.

    Ce qui coûte aujourd’hui à l’assurance-chômage, ce sont les contrats courts et pourtant seul un tiers d’entre eux sera visé par un malus.

    Le Parti socialiste se joindra aux mobilisations des salariés et de leurs organisations pour dénoncer cette nouvelle régression qui porte atteinte au modèle social français.

  • Le Figaro - Municipales: le PS prone la fermeté face à LREM

    Olivier Faure n’exclue pas que les maires socialistes soient soutenus par d’autres forces traditionnelles.

    À la Maison de la Chimie à Paris samedi matin, devant un Conseil national socialiste quelque peu clairsemé, Olivier Faure s’est voulu très clair sur la stratégie de son parti aux municipales: «Nous ne soutiendrons à aucun endroit de France un maire qui soutiendrait la politique gouvernementale d’Emmanuel Macron». «Ce gouvernement, a insisté le premier secrétaire, ne peut en aucun cas et en à aucun prix recevoir notre confiance». Faure juge en effet impossible tout lien avec ceux qui vantent «un virage soit disant social et écologique, alors qu’il ne se passe une semaine sans que ce gouvernement soutienne les subventions toxiques sur la pêche ou provoque une régression colossale sur l’assurance chômage».

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