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  • PS : « Il manque une volonté politique pour éradiquer le Sida » (JL Romero)

    Jean-Luc Romero est conseiller régional d’Île-de-France, maire adjoint du 12e arrondissement, et président d’ELCS (élus locaux contre le Sida).

    Où en sommes-nous aujourd’hui dans la lutte contre le Sida?

    37 millions de personnes dans le monde vivent avec le virus, ils sont 150000 en France. Et environ1,1 million de personnes meurent chaque année alors qu’il existe des traitements. À peine la moitié de ceux qui en ont besoin y ont accès.

    On est dans une situation paradoxale en 2017 car c’est une maladie dont on entend presque plus parler alors même que l’Onusida estime qu’on peut l’éradiquer en 2030! On a besoin d’une vaste mobilisation car cela nécessite d’atteindre certains objectifs d’ici 2020, notamment que 90% des séropositifs soient dépistés et que 90% des malades soient sous traitement.

    En France on estime que 25000 personnes sont séropositives sans le savoir. Il faut prendre des initiatives, comme celle de la ville de Paris menée par Anne Hidalgo, qui s’engage pour le dépistage et l’accès à la PrEP (traitement préventif pour empêcher la contamination).

    Ces initiatives régionales montrent qu’on a besoin de parole politique forte à tous les niveaux. Ce combat est un peu oublié alors qu’il doit se mener au niveau national et international et que la France doit en être l’un des fers de lance. La responsabilité des politiques est importante, or, la question du Sida n’a, pour la première fois, pas du tout existé pendant la dernière présidentielle. Lors du Sidaction, alors que les candidats portaient des rubans rouges, ils étaient sur des plateaux télé où personne n’a évoqué la question.

    Pourquoi a-t-on tendance à oublier la maladie?

    Dans nos pays riches, on a accès aux traitements. Du coup l’espérance de vie d’un séropositif est quasiment la même que celle d’un séronégatif, même si les deux n’auront pas la même vie. Ces gens sont vivants, donc on reste dans le confort de ne pas y penser. La France est pourtant marquée par de fortes disparités : un quart des malades vit à Paris. En Guyane ou en Guadeloupe, la situation est très difficile.

    Et comment accepter que si les malades des pays du Nord vivent, ceux du Sud, eux, soient condamnés à mort ? Les politiques ont une vraie responsabilité là-dedans car on ne parle plus du Sida.

    C’est d’autant plus dommage qu’être le président d’un pays sans Sida, c’est possible si on met les moyens, si on assure le dépistage des 25000 séropositifs qui ne le savent pas, si on permet un accès plus facile au traitement PrEP. Si on a toutes les années entre 6000 et 7000 nouvelles infections en France, c’est bien qu’il faut mener des campagnes de prévention, et que les gens concernés se sentent touchés par les argumentaires.

    On a un vrai espoir d’arriver à un monde sans Sida, c’est possible. San Francisco par exemple a quasiment éradiqué le Sida grâce à sa politique sanitaire. Il y a environ 12000 personnes sous traitement PrEP pour 850000 habitants. En France ils sont à peine 6000!

    Quelles sont les actions à mener ?

    L’accès aux traitements dans les pays pauvres, c’est une question d’argent. Les donateurs sont en baisse. Il suffirait de 25 milliards de dollars par an pour que ces malades continuent à vivre. Comment expliquer l’intérêt du dépistage si, une fois dépisté, on sait qu’on n’a pas accès au traitement ? Tout doit se faire en même temps.

    Il faut aussi agir auprès des populations vulnérables, homosexuels, usagers de drogues, travailleurs du sexe, car on sait que quand, dans certains pays, on les criminalise, ça empêche la prévention. Quand on doit se cacher, on n’est pas agent de prévention.

    En France, il faut aussi évoquer la question de la visibilité. Car les porteurs du virus sont, encore aujourd’hui en 2017, discriminés. On n’ose pas dire sa maladie, car on s’attaque d’abord au malade. La prévention marque le pas. Par exemple, à Paris, il y a 40000 personnes séropositives. Peu de Parisiens n’en connaissent pas au moins une. Et pourtant la plupart ne le savent pas car les malades n’en parlent pas. Il faut se cacher au travail, dans sa vie personnelle et même parfois intime. On est discriminés auprès par les assurances, les banques… et la discrimination oblige à être invisible.

    Alors qu’enfin, il existe un espoir d’un monde sans Sida, la mobilisation n’est pas à la hauteur. Ce monde ne sera possible que lorsque la volonté politique sera là. Le 1er décembre est un moment de mobilisation dans le monde entier qui doit faire bouger nos élus.

  • "Emmanuel Macron cherche à déstabiliser les partis" juge Stéphane Le Foll

  • PS : Un parti socialiste féministe : tolérance zéro face aux violences sexistes et sexuelles

    Le Parti socialiste a fait du respect des droits des femmes, de la lutte contre les violences sexistes, sexuelles et physiques, une priorité de ses politiques publiques. Dans le contexte anxiogène de l’affaire Weintsein et de la multiplication des dénonciations de faits de harcèlement et d’agressions sexuelles, le Parti socialiste souhaite apporter une réponse forte. Aucune violence physique ou sexuelle, aucun fait de harcèlement ne seront toléré.e.s dans notre organisation. La libération de la parole des femmes doit s’accompagner d’un changement des pratiques en interne.

    Parce que nous sommes féministes, nous ferons du Parti socialiste un parti exemplaire dans la lutte contre toutes les violences envers les femmes. Nous saluons le courage de toutes les femmes qui osent briser la loi du silence et nous leur assurons de notre total soutien contre leurs agresseurs. Ces violences sont massives et doivent être comprises comme le résultat d’une société sexiste. Présentes dans toutes les sphères, professions et tous les milieux sociaux, en 2017 les violences faites aux femmes demeurent encore taboues.

    Nous responsables politiques socialistes, secrétaires nationaux.les, fédéraux.les et militant.e.s souhaitons présenter des propositions concrètes à appliquer rapidement pour accompagner la libération de la parole et mettre fin aux violences.

  • Un peu d'histoire - 76 produits chimiques toxiques dans le sang de députés européens

    76 substances chimiques toxiques, utilisées notamment dans des biens de consommation, ont été retrouvées dans le sang de 39 députés européens. La recherche portait sur 101 substances provenant de cinq groupes : les pesticides organochlorés (incluant le DDT, interdit en 1978), les PCB (polychlorobiphényles, interdits progressivement à partir de 1979), les retardateurs de flamme bromés (présents dans les ordinateurs, TV, canapés...), les phtalates (plastiques, cosmétiques, jouets...) et les composés perfluorés (certains textiles, revêtements en téflon...). La personne porteuse du plus grand nombre de ces produits, susceptibles notamment d'être cancérigènes ou de provoquer des troubles hormonaux, en comptait 54. En moyenne, 41 de ces substances ont été détectées par individu. Treize produits ont été systématiquement trouvés chez toutes les personnes testées, avec en tête des niveaux de concentration, le phtalate DEHP, "un dérégulateur endocrinien qui agit sur la reproduction et la gestation", selon le WWF . Les effets à long terme sur l'organisme de ces substances chimiques (transmissibles aux enfants par le placenta et l'allaitement) sont encore inconnus.

  • Fondation Jean Jaurès - Redonner une voix aux ouvriers : débat avec Sorj Chalandon et Marion Fontaine

    Le 27 décembre 1974 une explosion à Liévin tue au fond de la mine 42 hommes. Sorj Chalandon, qui était jeune journaliste à l’époque, publie en 2017 un roman dans lequel il inscrit le drame personnel de son héros dans ce drame collectif, et redonne avec une grande humanité une voix aux mineurs du Nord. Quelle mémoire reste-t-il aujourd’hui de ce monde ouvrier ? Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, dialoguera avec Sorj Chalandon, journaliste, écrivain, à l’occasion de la parution de son roman "Le jour d’avant" (Grasset, août 2017) et avec Marion Fontaine, historienne, spécialiste du monde ouvrier, auteure de "Fin d’un monde ouvrier. Liévin 74" (Éditions de l’EHESS, 2014).

  • Huffington Post - Pourquoi l'ombre de François Hollande planera forcément sur la refondation du Parti socialiste

    La candidature de Luc Carvounas lance la course pour la direction du PS. La figure de l'ancien président sera omniprésente.

    Arrivée prévue dans quatre mois. C'est en avril que le Parti socialiste aura un nouveau dirigeant, près d'un an après sa déroute historique à la présidentielle. On sera alors aussi dix-huit mois après une décision inédite: le renoncement de François Hollande à se présenter pour un second mandat. Contrairement à Nicolas Sarkozy, revenu deux ans après son départ de l'Elysée, l'ex-chef de l'Etat et ex-patron du PS n'a pas envie de se lancer dans la course, jure Michel Sapin ce jeudi 30 novembre. Sera-t-il pour autant absent du chantier de refondation? Non, mille fois non.

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  • LCP - Inra : "Pas de solution miracle sur le glyphosate, mais des solutions sont possibles..."

    Les agriculteurs pourraient baisser de 30% l'utilisation de produits phytopharmaceutiques tout en conservant le même rendement, assure Philippe Mauguin, auditionné mercredi par les députés. Au-delà du cas du glyphosate, le patron de Institut national de la recherche agronomique prône une réflexion globale sur l'agriculture moderne. Morceaux choisis.

    L'Inra ne recherche pas une nouvelle molécule pour remplacer celle du glyphosate. Mardi, devant les députés, le PDG de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) Philippe Mauguin a tenu à affirmer qu'il n'y avait pas de "solution miracle" pour réduire la "dépendance" des agriculteurs vis-à-vis des pesticides. Toutefois, a-t-il aussitôt ajouté, "des solutions sont possibles".

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