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  • Huffington Post - Féminisme et multiculturalisme, le conflit - Liliane Kandel, Sociologue, ancienne membre du Mouvement de Libération des Femmes, essayiste

    "Le multiculturalisme nuit-il aux femmes ?" Tel était le titre de l'article publié dans le numéro d'octobre-novembre 1997 de la Boston Review, sous la plume de la philosophe Susan Moller Okin. A partir d'un certain nombre d'exemples choisis dans l'actualité récente, celle-ci montrait comment, au nom du respect des cultures des groupes et des populations minoritaires, les sociétés occidentales en arrivaient de plus en plus souvent à relativiser, à tolérer voire à justifier, en leur sein même, des pratiques attentatoires à la liberté et à la dignité des femmes : mariages forcés, polygamie, excision, crimes d'honneur,... Et de rappeler que la tolérance des autorités françaises quant à la polygamie avait abouti, à la fin des années 1990, à l'existence d'environ 200000 personnes vivant dans des familles polygames à Paris.

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  • Le téléspectateur est-il otage de la pensée néolibérale ? L'instant M, l'intégrale


    Le téléspectateur est-il otage de la pensée... par franceinter

  • Observatoire des inégalités - Pauvreté et précarité en chiffres

    12 février 2016 - Comment mesurer la pauvreté et la précarité ? Petit panorama des différents instruments de mesure et résumé des grandes transformations des visages de la pauvreté depuis les Trente Glorieuses, par Julien Damon, professeur associé à Sciences Po. Article extrait des Cahiers français, n°390.


    Qui et combien sont les pauvres et les précaires ? Tout dépend des définitions. Sous un déluge de données et d’approches toujours plus sophistiquées, il est difficile de se faire, aisément, une idée. Et différentes thèses peuvent être valablement soutenues, à partir des mêmes sources d’information. Un peu de pédagogie s’impose pour tenter d’y voir clair. On proposera, d’abord, un tableau synthétique des approches de la pauvreté et de la précarité. On s’arrêtera, ensuite, sur les trois possibilités de suivi des phénomènes : indicateur unique, indice composite ou tableau de bord aux diverses dimensions. Enfin on soulignera les principales transformations des phénomènes ainsi nommés. Même si les deux notions de pauvreté et de précarité présentent leurs spécificités, elles seront généralement abordées conjointement dans la mesure où les multiples dimensions des problèmes qu’elles désignent gomment les singularités terminologiques.

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  • L'actualité des socialistes du 1er au 14 février (mise à jour)

    A la une

    Le Monde - Qui sont les nouveaux ministres ?

    Au bout du suspense, le remaniement ministériel attendu depuis plusieurs semaines et de manière plus imminente depuis l’annonce du départ de Laurent Fabius du Quai d’Orsay a finalement été annoncé, jeudi 11 février, quelques heures avant l’entretien de François Hollande en direct dans les journaux télévisés des chaînes TF1 et France 2.
     
     
    Au comble de l'impopularité, François Hollande a rappelé jeudi les écologistes au gouvernement pour tenter d'élargir sa base politique à quinze mois de la présidentielle, avec l'annonce hautement symbolique d'un "référendum local" sur l'aéroport Notre-Dame-des-Landes.
     
     
    Invité de France Info ce jeudi soir, le député socialiste de la Nièvre, Christian Paul, a estimé que le remaniement annoncé par l'Elysée apportait "des changements de visages mais aucun changement de politique

    13 et 14 février

    Libé - Notre-Dame-des-Landes : un référendum pour trancher

    François Hollande a annoncé jeudi soir la tenue d’une consultation locale sur le projet d’aéroport près de Nantes. Il espère ainsi mettre fin à l’explosive polémique.

     
    Le remaniement ministériel recèle une curiosité : l’échange de dossiers entre deux membres du gouvernement, Pascale Boistard et Laurence Rossignol, deux socialistes « fabiusiennes ». La première perd les droits des femmes, qui reviennent à la seconde, tandis que les personnes âgées et l’autonomie voyagent en sens inverse. Laurence Rossignol gagne en surface. Auparavant secrétaire d’Etat placée, comme Mme Boistard, sous la responsabilité de la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, Laurence Rossignol devient ministre de plein exercice de la famille, de l’enfance et des droits des femmes, amputant d’autant le portefeuille de Mme Touraine. Sur ces sujets, cette dernière s’était cependant essentiellement investie dans des dossiers touchant de près ou de loin à la santé, comme l’accès à l’interruption volontaire de grossesse.

    Slate - Pourquoi des députés ont voté non sur la déchéance puis se sont abstenus sur tout le texte

    Selon nos calculs, vingt-cinq députés qui avaient voté non le 9 février se sont abstenus le lendemain lors du vote du projet de loi de réforme constitutionnelle. Un revirement qui a une certaine cohérence.

    Le Progrès - Déchéance de nationalité : comment ont voté vos députés ?

    Les députés socialistes Pascale Crozon, Hélène Geoffroy et Pierre-Alain Muet ont voté contre le projet présenté par la majorité. Si Jean-Louis Touraine s’est abstenu, le député PS Yves Blein a voté pour. Tout comme la députée PRG Gilda Hobert.

    Boursorama - Primaire des gauches: le PS va participer au comité d'organisation

    Le PS va participer aux débats et au comité d'organisation de la primaire des gauches, a annoncé jeudi le député européen Yannick Jadot (EELV), à l'issue d'une réunion entre les initiateurs de la primaire et le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.

    "Le fait un pas vers en participant aux débats et au comité d'organisation", a tweeté M. Jadot, à l'initiative avec l'ancien député EELV Dany Cohn-Bendit et des intellectuels de l'appel pour une primaire des gauches publié en janvier dans Libération.

    L'Express - Déchéance de nationalité: 40% des députés PS ont voté contre

    L'article 2 de la révision constitutionnelle, qui vise à inscrire l'extension de la déchéance de nationalité dans la loi fondamentale, a été adopté d'une courte tête, mardi soir, par l'Assemblée nationale. A peine plus d'un député sur deux a voté pour. Dans les rangs socialistes, l'opposition a été plus forte que prévue.

    11 et 12 février

    Les Echos - Marisol Touraine : «Nous devrions assumer pleinement notre bilan social»

    INTERVIEW - La ministre de la Santé défend la conférence de santé, qui se tient ce jeudi au Cese, et le bilan social de l’exécutif. Elle tacle la droite sur les déficits. Elle annonce une protection maternité pour les femmes médecins
     

    Et si Arnaud Montebourg revenait en politique? Selon Antonio Rodriguez, journaliste économique de l'AFP et auteur d'un livre sur l'ancien ministre à paraître jeudi, c'est une possibilité très sérieuse. Dans L'alternative Arnaud Montebourg, il assure que l'ancien député de Saône-et-Loire est "prêt à remonter sur le ring" et n'exclurait pas d'être candidat à la présidentielle de 2017. 

    RFI - Déchéance de nationalité: les cadres du PS mettent la pression

    A quelques heures du vote sur l’article 2 de la révision constitutionnelle à l’Assemblée nationale, la température est encore montée à gauche. Pour faire voter la déchéance de nationalité, les cadres de la majorité font feu de tout bois face à des socialistes divisés et pour certains encore en plein doute.

    9 et 10 février

    Slate - Personne ne veut entrer au gouvernement, alors?

    C’est le casse-tête qui se pose à tout l’exécutif et, pour l’instant, la réponse qui vient des rangs socialistes semble être: pas grand-monde.

    Après le départ de Christiane Taubira et l’annonce probable et imminente par François Hollande de la nomination de Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel, un remaniement du gouvernement Valls se précise. Par temps clément, une telle manœuvre consiste à arbitrer entre les trop nombreuses candidatures de «ministrables» pour faire le tri mais, cette fois, Hollande et Valls vont peut-être se retrouver face à des difficultés de recrutement et à une pénurie de candidats de qualité.

    L'Humanité - Benoît Hamon : « Le clivage droite-gauche est reformulé »

    Figure de l’aile gauche du PS, Benoît Hamon estime que le débat sur la déchéance de nationalité « réactive » le clivage politique. La primaire est le « seul moyen » d’éviter à la gauche de sombrer en 2017, dit-i

    Le Point - Le PS ne veut pas d'une primaire sans Mélenchon

    INFO LEPOINT.FR. L'annonce d'une primaire pour désigner le candidat de la gauche pour 2017, même sans la participation de tous les partis, serait une erreur...

    Libé - Montebourg, Cincinnatus sur le retour ?

    Dans «L'Alternative Arnaud Montebourg», un livre à paraître jeudi, l'ex-ministre qui fustige le «sarkhollandisme» reste encore mystérieux sur ses intentions. Pas sur ses ambitions.

    L'Obs - Le PS prêt à une primaire de "la gauche de gouvernement", sans Mélenchon

    Le Bureau national du Parti socialiste est prêt à participer à une "primaire de coalition (...) une primaire qui réunirait toute la gauche de gouvernement", du PS au PCF, a affirmé la porte-parole du PS Corinne Narassiguin lundi soir.

    Public Sénat - Primaire à gauche : le ton monte

    Ce n’est pas une menace mais ça y ressemble. Invité de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Luc Carvounas sénateur (PS) du Val-de-Marne et proche de Manuel Valls n’apprécie pas que l’on critique la politique gouvernementale lorsqu’on est élu sur une liste commune  PS-EELV-Front de gauche. Et si en plus on est partisan d’une primaire à gauche, qui selon ses mots, « s’apparente plus à un référendum contre François Hollande qu’autre chose », alors là n’en jetez plus, la coupe est pleine. « Chiche ! Alors on y va partout et pour tout, y compris pour les investitures » défie-t-il.

    Le JDD - Hamon : "Hollande propose une réforme de la Constitution inspirée et soutenue par le FN"

    INTERVIEW - L'ancien ministre Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du PS, s'oppose vertement à la mesure de déchéance de nationalité pour les binationaux proposée par François Hollande.

    8 février

    Le JDD - Cambadélis manoeuvre au Parti socialiste

    Le premier secrétaire du PS Jean-Christoghe Cambadélis a confirmé samedi que l’université d’été du PS aurait désormais lieu à Nantes et non plus à La Rochelle.

    Boursier - L'Université d'été du PS sera transférée à Nantes

    PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste ne tiendra pas sa prochaine université d'été à La Rochelle, point de rassemblement de ses membres chaque fin d'été depuis 1993, mais à Nantes, a annoncé samedi le Premier secrétaire du PS.

    Huffington Post - Le PS va déménager son université d'été de La Rochelle à Nantes

    C'est un rendez-vous politique incontournable. Chaque année depuis 1993, la ville de la Rochelle accueille au mois d'août l'université d'été du Parti socialiste. Au programme, conférences, ateliers, débats... et parfois aussi coups d'éclats et prises de bec à l'image de cette altercation entre Manuel Valls et un jeune militant en 2015 ou de la visite de Christiane Taubira chez les frondeurs en 2014.

    Le Figaro - Primaire de la gauche : le PS décide... de ne rien décider

    Le lent processus d'enterrement de la primaire à gauche se poursuit. Réuni samedi à la Maison de la chimie à Paris, le Conseil national du PS a décidé… de ne rien décider, tout en affectant de travailler tout de même sur le sujet. «J'ai indiqué qu'une primaire ne devait pas être de purification mais de rassemblement», a fait valoir Jean-Christophe Cambadélis. Pour l'heure, les voix qui s'élèvent pour demander l'organisation d'une primaire de désignation du candidat de la gauche pour l'élection présidentielle de 2017 s'inscrivent surtout en opposition au président de la République, notamment pour contester sa ligne politique. «Le sujet a été renvoyé à un débat lundi en bureau national, raconte le député frondeur Pascal Cherki. Tout le monde est suspendu à ce que pense François Hollande».

    Le Figaro, Céline Pina - Droits des femmes et islam radical : pour Ségolène Royal, c'est «Circulez, il n'y a rien à voir...»

    «La laïcité, il y a d'autres priorités sur le droit des femmes» estime Ségolène Royal, mercredi 3 février sur l'antenne de France Inter. Une réponse sèche et lapidaire qui renvoie au désormais célèbre «La France n'a pas de problème avec sa laïcité» de Jean-Louis Bianco, président de l'Observatoire de la laïcité et tacle sans élégance la prise de parole pourtant courageuse et claire de la secrétaire d'État au droit des femmes, Pascale Boistard, laquelle dénonçait dans Marianne l'existence de zones sur notre territoire «où les femmes ne sont pas acceptées» et faisait le lien entre la nécessité de reprendre la lutte pour les droits des femmes en parallèle de celle pour la laïcité

    5 février

    Slate - François Hollande, ce président qui ne parle pas aux Français

    Depuis le 15 novembre devant le Congrès, soit deux mois et demi, François Hollande n'a vraiment parlé aux Français qu'une seule fois, le 31 décembre dernier. Son silence après les régionales avait déjà surpris, alors que le score du FN au premier tour avait provoqué un sursaut électoral d’une ampleur sans précédent depuis le 21 avril 2002. Le 31 décembre, il s’agissait d'un exercice obligé de neuf minutes, avec pour seul message nouveau le rappel d’une autre urgence, économique et sociale.

    Le Figaro - La porte-parole du PS veut créer un ministère de la Lutte contre les discriminations

    En plein débat sur la déchéance de nationalité, de nombreux cadres socialistes s'inquiètent du délitement idéologique de la gauche. Indisposés par les accents libéraux et sécuritaires du gouvernement Valls, ils accusent le gouvernement de «trianguler» en reprenant des propositions de droite. Dans une tribune parue dans l'Obs ce jeudi, la porte-parole du PS Corinne Narassiguin et la secrétaire nationale du PS Elsa Di Méo avancent une piste qui pourrait permettre relâcher la pression rue de Solférino: la création d'un ministère de la Lutte contre les discriminations. Une proposition qui tombe à pic alors qu'un remaniement gouvernemental est annoncé pour les jours à venir.

    Le Lab - Les anciens ministres Benoit Hamon et Aurélie Filippetti relancent l'idée du droit de vote des étrangers

    "Commencer le quinquennat par la promesse du droit de vote des étrangers aux élections locales et le terminer sur la déchéance de nationalité des binationaux, une telle transhumance politique et intellectuelle déboussole." Ainsi parlait Benoit Hamon dans le JDD, fin décembre. Alors l'ancien ministre, avec Aurélie Filippetti et 33 autres députés de gauche, décide de relancer l'idée du droit de vote des étrangers aux élections locales, vous savez, cette promesse du candidat François Hollande en 2012 qui "bute contre le mur des réalités" comme le disait Manuel Valls..

    3 et 4 février

    Le Lab - Cambadélis sur la déchéance et la réforme constitutionnelle : "C'est du bricolage"

    BOÎTE À OUTILS - Plus le débat se prolonge, et plus on se demande comment il pourra bien se terminer. Même Stéphane Le Foll, pourtant généralement stoïque porte-parole du gouvernement, semble proche du nervous breakdown. La déchéance de nationalité occupe les esprits politiques depuis plus de deux mois. Et alors que le débat s'ouvre à l'Assemblée nationale vendredi, les positions des uns et des autres sont loin d'être arrêtées.

    En passant par Saillans, Drôme, un samedi 23 janvier 2016

    Saillans, un gros village de la Drôme, mérite le détour. Non seulement pour participer à une Rencontre entre porteurs d'initiatives de réappropriation du pouvoir par les citoyens, organisée le 23 janvier dernier, mais aussi pour découvrir qu’une liste citoyenne peut gagner les élections (municipales), que les habitants peuvent ensuite continuer à décider des affaires de cité, bref qu’il est possible de faire de la politique autrement, de mettre en pratique une démocratie active, citoyenne

    Une semaine après le départ de la ministre de la justice, Christiane Taubira, du gouvernement, Jean-Christophe Cambadélis a plaidé, mercredi 3 février, pour un remaniement ministériel susceptible « d’élargir la majorité gouvernementale ».
     

    Invité de l'émission Questions d'infos, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a défendu le ministre de l'Agriculture, lui reconnaissant des qualités incontestables pour gérer la crise agricole qui se traduit par de nombreuses manifestations en France depuis plusieurs semaines.

    La croix - Les partisans d'une primaire à gauche appellent le PS et le PG à participer

    Les initiateurs d'une "primaire des gauches et des écologistes" ont lancé mercredi à Paris leurs débats, en appelant le PS et le Parti de gauche à rejoindre l'initiative, et en tentant de tordre le cou à l'idée qu'il s'agirait d'une primaire "anti-Hollande".

    Boursorama - Déchéance : le gouvernement et les députés PS se mettent d'accord

    A 48 heures de l'examen du texte, le projet de révision constitutionnelle sur la déchéance de nationalité restait un sujet de tension au sein de la majorité. Mardi, les députés socialistes avaient demandé au gouvernement une nouvelle rédaction de l'article 2 sur cette question.

    Pour apaiser les tensions, Valls a rencontré ce mercredi après-midi les députés PS. Résultat : le président du groupe socialiste à l'Assemblée Bruno Le Roux a annoncé vers 17 heures qu'il n'y avait «plus de malentendu avec le gouvernement» sur la formulation de l'application de la déchéance de nationalité, et a estimé qu'une «très large majorité» des députés PS voteraient la révision constitutionnelle. 

    Le Lab - Comment Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, tente de diviser les frondeurs du PS

    DIVISER POUR MIEUX RÉGNER - Thomas Piketty ne veut pas être le candidat des "frondeurs" à une éventuelle primaire de gauche, malgré l’appel du pied de Christian Paul. Le député PS a d’ailleurs irrité son camp avec cette offre de service à l’économiste. Mais un homme clé de l'exécutif est particulièrement énervé par cette proposition : Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et proche parmi les proches de François Hollande de son état.

    Le Parisien - L'aile gauche du PS réclame une primaire pour 2017

    Commentaire goguenard d’un participant : «On a voté à l’unanimité… la déchéance de François Hollande !» L’aile gauche du PS a montré les muscles, ce samedi.

    Réunis à l’Assemblée nationale, une centaine de parlementaires et de cadres de la «motion B», celle des frondeurs, ont voté un texte appelant le Parti socialiste à participer à l’organisation d’une primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle de 2017

    1er et 2 février

    TV5 - "Nous sommes la gauche", rétorque Le Foll aux frondeurs et à la gauche du PS

    "Nous sommes la gauche", a lancé M. Le Foll lors du "grand rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde".

    Depuis l'élection de François Hollande en 2012, "est-ce qu'on a remis en cause le modèle social? Est-ce qu'on a pris des décisions, comme dans d'autres pays, d’austérité ? Est-ce que, face au terrorisme, on cède sur l'état de droit? Est-ce (...) qu'on n'a pas porté les valeurs de l'écologie avec la COP21 ? La gauche est là, elle est présente. Et ce n'est pas parce que quelqu'un est parti et que des frondeurs se réunissent que la gauche a disparu", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.

    Francetvinfo - L'aile gauche du PS appelle à l'organisation d'une primaire pour 2017

    Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, avait quant à lui laissé la porte ouverte à une primaire, à condition qu'elle concerne tout le spectre politique de gauche. 

    Comment la gauche va-t-elle désigner son candidat pour la présidentielle de 2017 ? Samedi 30 janvier, les leaders de l'aile gauche du PS ont approuvé à l'unanimité un texte appelant le parti à participer à l'organisation d'une primaire. 

    Un appel en faveur de l'organisation d'une telle primaire avait déjà été lancé dans Libération le 11 janvier, à l'initiative d'intellectuels et d'écologistes.

    Le Monde - La déchéance de nationalité sera prononcée par un juge, selon un avant-projet de loi

    La déchéance de nationalité pour terrorisme, que l’exécutif veut inscrire dans la Constitution, sera « une peine complémentaire » qui devra être prononcée par un juge judiciaire et non plus par décision administrative prise par décret et subordonnée à un avis conforme du Conseil d’Etat, selon l’avant-projet de loi dont l’Agence France-presse a pu consulter une copie dimanche 31 janvier. Le premier ministre, Manuel Valls, avait déjà laissé entendre ce changement devant la commission des lois mercredi.
     
     
    À gauche, l'idée d'une primaire progresse depuis quelques semaines. Samedi 30 janvier, les "frondeurs" ont à leur tour adopté un texte appelant la direction du PS à "s'engager" dans un tel processus. La secrétaire nationale du Parti socialiste Sandrine Mazetier est favorable à l'organisation d'une primaire. Mais la gauche doit éviter de tomber dans la bataille d'ego, prévient-elle

    Le Point - Présidentielle: l'aile gauche du PS veut une primaire des gauches

    Les dirigeants de l'aile gauche du PS ont approuvé à l'unanimité samedi un texte appelant le parti à participer à l'organisation d'une primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle de 2017, a affirmé à l'AFP leur chef de file Christian Paul.

    Le Figaro - Primaire à gauche: les frondeurs montent au créneau

    L'aile gauche du Parti socialiste se retrouve samedi pour appuyer l'idée d'une primaire pour désigner un candidat à la présidentielle de 2017. Une pierre dans le jardin de François Hollande.

    Nouvelle offensive de l'aile gauche du PS, quelques jours après la démission fracassante de Christiane Taubira de son poste de garde des Sceaux, sur fond de «désaccord politique majeur» avec François Hollande et Manuel Valls à propos de la déchéance de nationalité. Ce samedi, à Paris, les frondeurs et l'aile gauche du PS se retrouvent à l'Assemblée nationale pour évoquer cette révision de la Constitution voulue par le chef de l'État et qui a mis le feu aux poudres à gauche. Et surtout pour appuyer l'organisation d'une primaire de la gauche et des écologistes en vue de désigner le candidat pour 2017.

    Le Lab - Christian Paul, leader des frondeurs du PS, renonce à faire évoluer la politique du gouvernement et se concentre sur la primaire

    LE CHANGEMENT, ON OUBLIE – Le changement promis par François Hollande en 2012, et qui devait être "maintenant", n’est jusqu’ici jamais venu pour toute une aile gauche du Parti socialiste. Des "frondeurs" qui bataillent depuis 2013 pour tenter d’obtenir une réorientation de la politique économique du gouvernement. En vain. Et plus encore depuis l’arrivée à Matignon de Manuel Valls.

  • Mesurer le bien-être et la soutenabilité : un numéro de la Revue de l’OFCE

    3 février 2016

    par Eloi Laurent

    Ce numéro de la Revue de l’OFCE (n° 145, février 2016) présente certains des meilleurs travaux qui se développent à grande vitesse autour des indicateurs de bien-être et de soutenabilité.

    Pourquoi vouloir mesurer le bien-être ? Parce que l’idée que la croissance économique représente le développement humain au sens où elle constituerait un bon condensé de toutes ses dimensions est tout simplement fausse. La croissance du PIB n’est pas une condition préalable du développement humain, c’est au contraire, désormais, souvent son entrave (comme l’illustre le coût sanitaire exorbitant de la pollution atmosphérique en Inde et en Chine, deux pays qui concentrent un tiers de la population humaine). Dès lors, l’augmenter ne suffit pas à se développer humainement, il y faut des politiques spécifiques qui se donnent pour objet direct l’éducation, la santé, les conditions environnementales ou encore la qualité démocratique. Sans la considération de cette pluralité du bien-être, une dimension, généralement la dimension économique, s’impose aux autres et les écrase, mutilant le développement humain des individus et des groupes (l’exemple de la santé aux Etats-Unis est particulièrement frappant à cet égard).

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  • Guillaume Balas: «C'était une erreur politique de vouloir changer la Constitution»


    Guillaume Balas: «C'était une erreur politique... par lefigaro

  • Les Echos - 80 économistes plaident pour une «autre politique» économique

    Dans une tribune dans « Le Monde », ils défendent une confrontation avec l’Allemagne.

    La fronde des économistes de gauche s’affirme face à la politique du gouvernement et à l’attitude de l’Allemagne. Dans une tribune publiée dans « Le Monde » , 80 économistes, parmi lesquels Michel Aglietta, Philippe Askenazy ou encore Benjamin Coriat, sonnent l’alarme et proposent une politique économique alternative.

    Celle-ci se rapproche de celle défendue la gauche du PS quand les signataires vilipendent des pays européens « engagés dans une course mortifère à la compétitivité par l’austérité dont l’objectif se résume à prendre des parts de marché et des emplois aux pays voisins ». Ou quand le texte met l’accent sur une « demande interne clairement insuffisante » en Europe. Ou alors lorsque les signataires demandent « le redéploiement de sommes consacrées au Pacte de responsabilité, dont l’échec en matière d’emploi et d’investissement est patent ». La tribune appelle à un « nouveau pacte productif à la fois écologique et social » , une hausse de 10 % des salaires les plus faibles et à un plan de soutien de l’activité de 40 milliards d’euros.

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  • Déchéance de nationalité : Aurélie Filippetti constate "une fracture très grave au sein du groupe socialiste


    Déchéance de nationalité : Aurélie Filippetti... par FranceInfo

  • Filippetti: "C'est un texte de droite, d'une droite dure, la droite d'Eric Ciotti"


    Filippetti: "C'est un texte de droite, d'une... par BFMTV

  • Observatoire des inégalités - L’anti-sociologie ou l’art de faire disparaître la domination sociale

    4 février 2016 - En dénonçant une prétendue « culture de l’excuse », nombre d’intellectuels cherchent à légitimer les processus de domination, au fondement des inégalités. Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’Ecole normale supérieure de Lyon, décrypte le procédé. Extrait de « Pour la sociologie », ed. La Découverte.


    « L’assistanat est un vrai cancer de la société française » : de Laurent Wauquiez [1] à Emmanuel Macron, l’actuel ministre de l’Economie (« Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord », 18 février 2015), en passant par Philippe Val (« L’argent en soi est une bonne chose (...). La haine de l’argent raconte toujours la haine de la liberté. ») [2], un grand nombre d’intellectuels ou de professionnels de la politique s’insurgent contre une prétendue « culture de l’excuse » véhiculée par la sociologie quand elle rappelle le rôle des déterminants sociaux.

    L’objectif de cette philosophie de la responsabilité est clair : légitimer les dominants et les vainqueurs de toutes sortes, notamment ceux qui réussissent scolairement comme professionnellement. Nous sommes riches, mais nous ne le devons qu’à nous-mêmes (mythe du self-made-man). Nous sommes scolairement brillants, mais cela tient uniquement à nos qualités intellectuelles (mythe du don) ou à nos efforts (mythe de la méritocratie). Nous sommes célèbres et reconnus, mais c’est exclusivement grâce à notre exceptionnel talent (mythe du génie). La domination de certains groupes sur d’autres n’est que la résultante de choix ou de réussites individuelles ; les logiques sociales n’ont rien à voir avec.

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