Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Slate - Laïcité: et si on raisonnait posément? Par Alain Bergounioux Professeur associé à Sciences Po et membre de l'Observatoire de la laïcité

    Les polémiques récentes autour de l'Observatoire de la laïcité s'attachent d'abord à des symboles. Dans un contexte particulièrement tendu autour de ces questions, il est peut-être temps de revenir aux débats de fond.

    Mi-janvier, la charge du Premier ministre à l'encontre du président de l'Observatoire de la laïcité a attiré l’attention des médias sur les oppositions qui existent dans le monde laïque. Manuel Valls avait alors mis en cause Jean-Louis Bianco, principalement pour avoir joint sa signature en novembre dernier à un manifeste contre le terrorisme également soutenu par des associations musulmanes controversées. Le texte avait été initié par l'association, Coexister, qui prône le dialogue interreligieux.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Bouillaud's Weblog - A. Francois, R. Magni-Berton. Que pensent les penseurs? Les opinions des universitaires et scientifiques français.

    Les recherches sur le monde universitaire ne sont pas très nombreuses en France, et il faut bien dire que l’accusation de nombrilisme n’est jamais loin lorsque des universitaires se lancent dans une telle aventure.  Abel François, un économiste, et Raul Magni-Berton, un politiste, se sont pourtant  lancés dans l’aventure. Ils ont publié cet automne le résultat de leur investigation commune sous le titre plutôt séduisant, Que pensent les penseurs? Les opinions des universitaires et scientifiques français (Grenoble : PUG, 2015).

    Le protocole de recherche suivi pour saisir les convictions des universitaires et chercheurs  français  se veut simple et efficace : un questionnaire proposé au printemps 2011 aux répondants sur Internet, avec une prise de contact via les universités, les établissements de recherche (dont le CNRS), les listes professionnelles et les sections du CNU des différentes disciplines.  L’idée des deux auteurs était d’inciter à participer le plus largement possible. Il est vrai que le questionnaire était plutôt long – pas moins de 71 questions – et pouvait dégoûter les collègues concernés d’aller jusqu’au bout. Finalement, un peu moins de 1500 personnes ont répondu. Les auteurs ont cependant pu vérifier que leurs répondants constituaient un groupe dont la morphologie générale (âge, sexe, statut hiérarchique, discipline) correspondait d’assez près à ce qu’ils pouvaient savoir par ailleurs de la morphologie des universitaires et chercheurs du secteur public.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • L'Humanité : Collectif critique, Renfonder la démocratie du commun

    La démocratie représentative est en crise, tout le monde en convient. Au lieu d’être une expression du peuple dans un mouvement d’auto-organisation libre et souveraine, sa forme dite représentative, construite au cours du XIXe siècle, a été préemptée, tout au long du XXe siècle, par les professionnels de la politique. 

    Des décennies de délégation de pouvoirs ont habitué la population à « librement se soumettre » en se dessaisissant de ses droits, au profit de ceux censés disposer « d’une raison supérieure », selon les termes de François Guizot, l’un des fondateurs du libéralisme politique. Aujourd’hui, la délégation de pouvoirs semble aller de soi dans notre démocratie si peu conforme aux espérances trop vite qualifiées d’« utopiques » aux siècles derniers. Or, si nous voulons réapprendre la démocratie en actes, il nous faut nous emparer des leviers de la liberté responsable.
     
    Lire la suite
    _________________
    _________________
  • Collectif critique : L’Europe : une crise des fondations

    Crise des migrants, menace d’une sortie de la Grande-Bretagne, résurgence du nationalisme sous ses formes les plus virulentes : l’Europe tremble sur ses bases. La crise de l’Europe n’est pas due à son inachèvement, c’est une crise ouverte de ses fondations.

    Son fonctionnement actuel obéit en effet aux principes de l’ordolibéralisme, une forme spécifique de néolibéralisme auquel se sont ralliés dès les années 50 les “constructeurs” de l’Europe. Trois “règles d’or” commandent ce fonctionnement : la stabilité monétaire, l’équilibre budgétaire, la concurrence libre et non faussée. Ces règles d’or sont “constitutionnalisées” dans les traités et placées sous la surveillance vigilante des institutions européennes. Ce corset disciplinaire s’est mis en place par étapes depuis la fin des années 50. Il s’est renforcé peu à peu, traité après traité, au point de constituer aujourd’hui une contrainte institutionnelle dont on ne peut desserrer l’étau. Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) a même mis en place un mécanisme de sanctions pour qu’aucun pays ne puisse se soustraire aux règles d’or.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Cambadélis : "L'émiettement est à droite, la fragmentation est à gauche"


    Cambadélis : "L'émiettement est à droite, la... par FranceInfo

  • L'Humanité - Collectif critique : Déclaration du Collectif critique

    Nous ne sommes pas des experts. Nous ne parlons pas en experts mais en citoyen(ne)s qui subissons, comme les autres, l’impossibilité de participer activement aux choix qui nous concernent dans le travail, dans la ville, dans la société, dans le monde.
     
    Avec tant d’autres, nous ne sommes pas représentés, moins encore appelés à agir pour le bien commun. Des professionnels de la politique décident à notre place hors de tout contrôle. Des oligarchies industrielles et financières ultraminoritaires nous imposent des choix qui servent et confortent leurs intérêts. Des normes économiques supposées indiscutables, des traités internationaux négociés dans notre dos, des technocraties et des experts en tout genre bafouent le principe du « gouvernement par le peuple ». Ce n’est pas nouveau, mais c’est de pire en pire.
     
    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Observatoire des inégalités - C’est quoi, être pauvre ?

    12 février 2016 - La pauvreté est une question de revenus, mais aussi de conditions de vie. Etre pauvre, c’est également être victime de privations matérielles. Près de 13 % des Français sont dans ce cas.


    Malgré la crise économique [1], la pauvreté en conditions de vie (voir encadré ci-dessous) diminue selon les statistiques officielles (lire notre article). Son taux a baissé de près de deux points, de 14,6 % en 2004 à 12,8 % en 2013 [2], selon les déclarations des Français publiées par l’Insee [3]. Connaître ce dont les individus déclarent manquer pour bien vivre complète l’approche monétaire habituelle de la pauvreté. Pour comprendre l’évolution de cette forme de pauvreté, nous avons retenu le taux de pauvreté en conditions de vie de l’Insee et treize éléments de l’« indicateur de privations matérielles [4] » élaboré par l’institut, parmi les vingt-sept qui le composent.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Huffington Post - Lettre ouverte au monde musulman - Abdennour Bidar, Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l'islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

    Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident!

    Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Le #17h avec Jean-Christophe Cambadélis


    Le #17h avec Jean-Christophe Cambadélis par PartiSocialiste