Nous ne sommes pas des experts. Nous ne parlons pas en experts mais en citoyen(ne)s qui subissons, comme les autres, l’impossibilité de participer activement aux choix qui nous concernent dans le travail, dans la ville, dans la société, dans le monde.
Avec tant d’autres, nous ne sommes pas représentés, moins encore appelés à agir pour le bien commun. Des professionnels de la politique décident à notre place hors de tout contrôle. Des oligarchies industrielles et financières ultraminoritaires nous imposent des choix qui servent et confortent leurs intérêts. Des normes économiques supposées indiscutables, des traités internationaux négociés dans notre dos, des technocraties et des experts en tout genre bafouent le principe du « gouvernement par le peuple ». Ce n’est pas nouveau, mais c’est de pire en pire.