A la une
Le Monde - Qui sont les nouveaux ministres ?
13 et 14 février
Libé - Notre-Dame-des-Landes : un référendum pour trancher
François Hollande a annoncé jeudi soir la tenue d’une consultation locale sur le projet d’aéroport près de Nantes. Il espère ainsi mettre fin à l’explosive polémique.
Slate - Pourquoi des députés ont voté non sur la déchéance puis se sont abstenus sur tout le texte
Selon nos calculs, vingt-cinq députés qui avaient voté non le 9 février se sont abstenus le lendemain lors du vote du projet de loi de réforme constitutionnelle. Un revirement qui a une certaine cohérence.
Le Progrès - Déchéance de nationalité : comment ont voté vos députés ?
Les députés socialistes Pascale Crozon, Hélène Geoffroy et Pierre-Alain Muet ont voté contre le projet présenté par la majorité. Si Jean-Louis Touraine s’est abstenu, le député PS Yves Blein a voté pour. Tout comme la députée PRG Gilda Hobert.
Boursorama - Primaire des gauches: le PS va participer au comité d'organisation
Le PS va participer aux débats et au comité d'organisation de la primaire des gauches, a annoncé jeudi le député européen Yannick Jadot (EELV), à l'issue d'une réunion entre les initiateurs de la primaire et le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.
"Le fait un pas vers en participant aux débats et au comité d'organisation", a tweeté M. Jadot, à l'initiative avec l'ancien député EELV Dany Cohn-Bendit et des intellectuels de l'appel pour une primaire des gauches publié en janvier dans Libération.
L'Express - Déchéance de nationalité: 40% des députés PS ont voté contre
L'article 2 de la révision constitutionnelle, qui vise à inscrire l'extension de la déchéance de nationalité dans la loi fondamentale, a été adopté d'une courte tête, mardi soir, par l'Assemblée nationale. A peine plus d'un député sur deux a voté pour. Dans les rangs socialistes, l'opposition a été plus forte que prévue.
11 et 12 février
Les Echos - Marisol Touraine : «Nous devrions assumer pleinement notre bilan social»
Et si Arnaud Montebourg revenait en politique? Selon Antonio Rodriguez, journaliste économique de l'AFP et auteur d'un livre sur l'ancien ministre à paraître jeudi, c'est une possibilité très sérieuse. Dans L'alternative Arnaud Montebourg, il assure que l'ancien député de Saône-et-Loire est "prêt à remonter sur le ring" et n'exclurait pas d'être candidat à la présidentielle de 2017.
RFI - Déchéance de nationalité: les cadres du PS mettent la pression
A quelques heures du vote sur l’article 2 de la révision constitutionnelle à l’Assemblée nationale, la température est encore montée à gauche. Pour faire voter la déchéance de nationalité, les cadres de la majorité font feu de tout bois face à des socialistes divisés et pour certains encore en plein doute.
9 et 10 février
Slate - Personne ne veut entrer au gouvernement, alors?
C’est le casse-tête qui se pose à tout l’exécutif et, pour l’instant, la réponse qui vient des rangs socialistes semble être: pas grand-monde.
Après le départ de Christiane Taubira et l’annonce probable et imminente par François Hollande de la nomination de Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel, un remaniement du gouvernement Valls se précise. Par temps clément, une telle manœuvre consiste à arbitrer entre les trop nombreuses candidatures de «ministrables» pour faire le tri mais, cette fois, Hollande et Valls vont peut-être se retrouver face à des difficultés de recrutement et à une pénurie de candidats de qualité.
L'Humanité - Benoît Hamon : « Le clivage droite-gauche est reformulé »
Figure de l’aile gauche du PS, Benoît Hamon estime que le débat sur la déchéance de nationalité « réactive » le clivage politique. La primaire est le « seul moyen » d’éviter à la gauche de sombrer en 2017, dit-i
Le Point - Le PS ne veut pas d'une primaire sans Mélenchon
INFO LEPOINT.FR. L'annonce d'une primaire pour désigner le candidat de la gauche pour 2017, même sans la participation de tous les partis, serait une erreur...
Libé - Montebourg, Cincinnatus sur le retour ?
Dans «L'Alternative Arnaud Montebourg», un livre à paraître jeudi, l'ex-ministre qui fustige le «sarkhollandisme» reste encore mystérieux sur ses intentions. Pas sur ses ambitions.
L'Obs - Le PS prêt à une primaire de "la gauche de gouvernement", sans Mélenchon
Le Bureau national du Parti socialiste est prêt à participer à une "primaire de coalition (...) une primaire qui réunirait toute la gauche de gouvernement", du PS au PCF, a affirmé la porte-parole du PS Corinne Narassiguin lundi soir.
Public Sénat - Primaire à gauche : le ton monte
Ce n’est pas une menace mais ça y ressemble. Invité de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Luc Carvounas sénateur (PS) du Val-de-Marne et proche de Manuel Valls n’apprécie pas que l’on critique la politique gouvernementale lorsqu’on est élu sur une liste commune PS-EELV-Front de gauche. Et si en plus on est partisan d’une primaire à gauche, qui selon ses mots, « s’apparente plus à un référendum contre François Hollande qu’autre chose », alors là n’en jetez plus, la coupe est pleine. « Chiche ! Alors on y va partout et pour tout, y compris pour les investitures » défie-t-il.
Le JDD - Hamon : "Hollande propose une réforme de la Constitution inspirée et soutenue par le FN"
INTERVIEW - L'ancien ministre Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du PS, s'oppose vertement à la mesure de déchéance de nationalité pour les binationaux proposée par François Hollande.
8 février
Le JDD - Cambadélis manoeuvre au Parti socialiste
Le premier secrétaire du PS Jean-Christoghe Cambadélis a confirmé samedi que l’université d’été du PS aurait désormais lieu à Nantes et non plus à La Rochelle.
Boursier - L'Université d'été du PS sera transférée à Nantes
PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste ne tiendra pas sa prochaine université d'été à La Rochelle, point de rassemblement de ses membres chaque fin d'été depuis 1993, mais à Nantes, a annoncé samedi le Premier secrétaire du PS.
Huffington Post - Le PS va déménager son université d'été de La Rochelle à Nantes
C'est un rendez-vous politique incontournable. Chaque année depuis 1993, la ville de la Rochelle accueille au mois d'août l'université d'été du Parti socialiste. Au programme, conférences, ateliers, débats... et parfois aussi coups d'éclats et prises de bec à l'image de cette altercation entre Manuel Valls et un jeune militant en 2015 ou de la visite de Christiane Taubira chez les frondeurs en 2014.
Le Figaro - Primaire de la gauche : le PS décide... de ne rien décider
Le lent processus d'enterrement de la primaire à gauche se poursuit. Réuni samedi à la Maison de la chimie à Paris, le Conseil national du PS a décidé… de ne rien décider, tout en affectant de travailler tout de même sur le sujet. «J'ai indiqué qu'une primaire ne devait pas être de purification mais de rassemblement», a fait valoir Jean-Christophe Cambadélis. Pour l'heure, les voix qui s'élèvent pour demander l'organisation d'une primaire de désignation du candidat de la gauche pour l'élection présidentielle de 2017 s'inscrivent surtout en opposition au président de la République, notamment pour contester sa ligne politique. «Le sujet a été renvoyé à un débat lundi en bureau national, raconte le député frondeur Pascal Cherki. Tout le monde est suspendu à ce que pense François Hollande».
«La laïcité, il y a d'autres priorités sur le droit des femmes» estime Ségolène Royal, mercredi 3 février sur l'antenne de France Inter. Une réponse sèche et lapidaire qui renvoie au désormais célèbre «La France n'a pas de problème avec sa laïcité» de Jean-Louis Bianco, président de l'Observatoire de la laïcité et tacle sans élégance la prise de parole pourtant courageuse et claire de la secrétaire d'État au droit des femmes, Pascale Boistard, laquelle dénonçait dans Marianne l'existence de zones sur notre territoire «où les femmes ne sont pas acceptées» et faisait le lien entre la nécessité de reprendre la lutte pour les droits des femmes en parallèle de celle pour la laïcité
5 février
Slate - François Hollande, ce président qui ne parle pas aux Français
Depuis le 15 novembre devant le Congrès, soit deux mois et demi, François Hollande n'a vraiment parlé aux Français qu'une seule fois, le 31 décembre dernier. Son silence après les régionales avait déjà surpris, alors que le score du FN au premier tour avait provoqué un sursaut électoral d’une ampleur sans précédent depuis le 21 avril 2002. Le 31 décembre, il s’agissait d'un exercice obligé de neuf minutes, avec pour seul message nouveau le rappel d’une autre urgence, économique et sociale.
Le Figaro - La porte-parole du PS veut créer un ministère de la Lutte contre les discriminations
En plein débat sur la déchéance de nationalité, de nombreux cadres socialistes s'inquiètent du délitement idéologique de la gauche. Indisposés par les accents libéraux et sécuritaires du gouvernement Valls, ils accusent le gouvernement de «trianguler» en reprenant des propositions de droite. Dans une tribune parue dans l'Obs ce jeudi, la porte-parole du PS Corinne Narassiguin et la secrétaire nationale du PS Elsa Di Méo avancent une piste qui pourrait permettre relâcher la pression rue de Solférino: la création d'un ministère de la Lutte contre les discriminations. Une proposition qui tombe à pic alors qu'un remaniement gouvernemental est annoncé pour les jours à venir.
"Commencer le quinquennat par la promesse du droit de vote des étrangers aux élections locales et le terminer sur la déchéance de nationalité des binationaux, une telle transhumance politique et intellectuelle déboussole." Ainsi parlait Benoit Hamon dans le JDD, fin décembre. Alors l'ancien ministre, avec Aurélie Filippetti et 33 autres députés de gauche, décide de relancer l'idée du droit de vote des étrangers aux élections locales, vous savez, cette promesse du candidat François Hollande en 2012 qui "bute contre le mur des réalités" comme le disait Manuel Valls..
3 et 4 février
Le Lab - Cambadélis sur la déchéance et la réforme constitutionnelle : "C'est du bricolage"
BOÎTE À OUTILS - Plus le débat se prolonge, et plus on se demande comment il pourra bien se terminer. Même Stéphane Le Foll, pourtant généralement stoïque porte-parole du gouvernement, semble proche du nervous breakdown. La déchéance de nationalité occupe les esprits politiques depuis plus de deux mois. Et alors que le débat s'ouvre à l'Assemblée nationale vendredi, les positions des uns et des autres sont loin d'être arrêtées.
En passant par Saillans, Drôme, un samedi 23 janvier 2016
Saillans, un gros village de la Drôme, mérite le détour. Non seulement pour participer à une Rencontre entre porteurs d'initiatives de réappropriation du pouvoir par les citoyens, organisée le 23 janvier dernier, mais aussi pour découvrir qu’une liste citoyenne peut gagner les élections (municipales), que les habitants peuvent ensuite continuer à décider des affaires de cité, bref qu’il est possible de faire de la politique autrement, de mettre en pratique une démocratie active, citoyenne
Invité de l'émission Questions d'infos, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a défendu le ministre de l'Agriculture, lui reconnaissant des qualités incontestables pour gérer la crise agricole qui se traduit par de nombreuses manifestations en France depuis plusieurs semaines.
La croix - Les partisans d'une primaire à gauche appellent le PS et le PG à participer
Les initiateurs d'une "primaire des gauches et des écologistes" ont lancé mercredi à Paris leurs débats, en appelant le PS et le Parti de gauche à rejoindre l'initiative, et en tentant de tordre le cou à l'idée qu'il s'agirait d'une primaire "anti-Hollande".
Boursorama - Déchéance : le gouvernement et les députés PS se mettent d'accord
A 48 heures de l'examen du texte, le projet de révision constitutionnelle sur la déchéance de nationalité restait un sujet de tension au sein de la majorité. Mardi, les députés socialistes avaient demandé au gouvernement une nouvelle rédaction de l'article 2 sur cette question.
Pour apaiser les tensions, Valls a rencontré ce mercredi après-midi les députés PS. Résultat : le président du groupe socialiste à l'Assemblée Bruno Le Roux a annoncé vers 17 heures qu'il n'y avait «plus de malentendu avec le gouvernement» sur la formulation de l'application de la déchéance de nationalité, et a estimé qu'une «très large majorité» des députés PS voteraient la révision constitutionnelle.
DIVISER POUR MIEUX RÉGNER - Thomas Piketty ne veut pas être le candidat des "frondeurs" à une éventuelle primaire de gauche, malgré l’appel du pied de Christian Paul. Le député PS a d’ailleurs irrité son camp avec cette offre de service à l’économiste. Mais un homme clé de l'exécutif est particulièrement énervé par cette proposition : Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et proche parmi les proches de François Hollande de son état.
Le Parisien - L'aile gauche du PS réclame une primaire pour 2017
Commentaire goguenard d’un participant : «On a voté à l’unanimité… la déchéance de François Hollande !» L’aile gauche du PS a montré les muscles, ce samedi.
Réunis à l’Assemblée nationale, une centaine de parlementaires et de cadres de la «motion B», celle des frondeurs, ont voté un texte appelant le Parti socialiste à participer à l’organisation d’une primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle de 2017
1er et 2 février
TV5 - "Nous sommes la gauche", rétorque Le Foll aux frondeurs et à la gauche du PS
"Nous sommes la gauche", a lancé M. Le Foll lors du "grand rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde".
Depuis l'élection de François Hollande en 2012, "est-ce qu'on a remis en cause le modèle social? Est-ce qu'on a pris des décisions, comme dans d'autres pays, d’austérité ? Est-ce que, face au terrorisme, on cède sur l'état de droit? Est-ce (...) qu'on n'a pas porté les valeurs de l'écologie avec la COP21 ? La gauche est là, elle est présente. Et ce n'est pas parce que quelqu'un est parti et que des frondeurs se réunissent que la gauche a disparu", a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Francetvinfo - L'aile gauche du PS appelle à l'organisation d'une primaire pour 2017
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, avait quant à lui laissé la porte ouverte à une primaire, à condition qu'elle concerne tout le spectre politique de gauche.
Comment la gauche va-t-elle désigner son candidat pour la présidentielle de 2017 ? Samedi 30 janvier, les leaders de l'aile gauche du PS ont approuvé à l'unanimité un texte appelant le parti à participer à l'organisation d'une primaire.
Un appel en faveur de l'organisation d'une telle primaire avait déjà été lancé dans Libération le 11 janvier, à l'initiative d'intellectuels et d'écologistes.
Le Monde - La déchéance de nationalité sera prononcée par un juge, selon un avant-projet de loi
Le Point - Présidentielle: l'aile gauche du PS veut une primaire des gauches
Les dirigeants de l'aile gauche du PS ont approuvé à l'unanimité samedi un texte appelant le parti à participer à l'organisation d'une primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle de 2017, a affirmé à l'AFP leur chef de file Christian Paul.
Le Figaro - Primaire à gauche: les frondeurs montent au créneau
L'aile gauche du Parti socialiste se retrouve samedi pour appuyer l'idée d'une primaire pour désigner un candidat à la présidentielle de 2017. Une pierre dans le jardin de François Hollande.
Nouvelle offensive de l'aile gauche du PS, quelques jours après la démission fracassante de Christiane Taubira de son poste de garde des Sceaux, sur fond de «désaccord politique majeur» avec François Hollande et Manuel Valls à propos de la déchéance de nationalité. Ce samedi, à Paris, les frondeurs et l'aile gauche du PS se retrouvent à l'Assemblée nationale pour évoquer cette révision de la Constitution voulue par le chef de l'État et qui a mis le feu aux poudres à gauche. Et surtout pour appuyer l'organisation d'une primaire de la gauche et des écologistes en vue de désigner le candidat pour 2017.
LE CHANGEMENT, ON OUBLIE – Le changement promis par François Hollande en 2012, et qui devait être "maintenant", n’est jusqu’ici jamais venu pour toute une aile gauche du Parti socialiste. Des "frondeurs" qui bataillent depuis 2013 pour tenter d’obtenir une réorientation de la politique économique du gouvernement. En vain. Et plus encore depuis l’arrivée à Matignon de Manuel Valls.