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INA (1998) Jean Lacouture parle du "Coup d'Etat permanent"
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INA (1976) - François Cavanna sur le Front populaire
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Thierry Mandon : "L'université française est confrontée au choc démographique"
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Observatoire des inégalités : Qui va partir en vacances ?
6 juillet 2015 - 80 % des cadres supérieurs partent en congés chaque année, contre 50 % des ouvriers. Et encore, entre catégories, on ne part ni aussi souvent, ni aussi longtemps, ni dans les mêmes conditions.
Les deux tiers des Français déclaraient partir en vacances au milieu des années 1990 (66 %). Le taux de départ en vacances a ensuite diminué petit à petit jusqu’à tomber à 52 % en 2008, en pleine crise économique. Depuis 2011, il repart à la hausse et atteint 60 % selon les données du Crédoc (juin 2014) [1].
Pour partir, il faut d’abord en avoir les moyens. 40 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 200 euros mensuels ont quitté leur domicile pour des congés en 2014, contre 86 % de celles qui disposent de plus de 3 000 euros. Un « budget vacances » pour une famille peut représenter plusieurs milliers d’euros : impossible pour la majorité des bas salaires.
Partir dépend aussi du milieu social. 82 % des cadres supérieurs partent en congés contre 47 % des ouvriers. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus on a de chances de partir en vacances. Parce que l’on gagne davantage, mais aussi parce que cela fait partie de son mode de vie, par exemple qu’on a eu l’habitude de partir étant jeune.Lire la suite
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INA (1977) François MITTERRAND à propos de l'histoire du Parti socialiste et du socialisme
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La Tribune - Grèce : la vraie nature du troisième mémorandum
Le rapport du FMI sur la viabilité de la dette grecque a été perçu comme un « soutien » aux demandes de restructuration d'Alexis Tsipras. Mais son mérite n'est pas là. Il met au jour avec une clarté bienvenue le nœud des six derniers mois de négociations, et pourquoi, au final, ces dernières se sont achevées par une reddition de la Grèce. Ce que le FMI répète (il en est convaincu depuis longtemps), c'est que sans travail sérieux sur le poids de l'endettement public grec, aucun accord n'est réellement raisonnable. Or, quoi qu'on en dise ici ou là, rien ne laisse présager que Berlin accepte d'ouvrir sérieusement le dossier dans les prochains mois, bien au contraire. L'accord du 13 juillet sur la dette ressemble aux engagements pris en novembre 2012 : vagues et sans doute faits pour être oubliés rapidement.
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Communiqué de presse de A Gauche pour Gagner – Suite au vote du Parlement
Le 15 juillet, 2015
Mais nous savons qu’exiger de la Grèce un tel prix pour rester dans l’Euro change radicalement le contenu du projet européen : mise sous tutelle d’un parlement souverain par des instances non élues, maintien de la peine d’endettement perpétuel sans qu’une perspective de restructuration de la dette ne soit sérieusement envisagée …
Ces derniers jours, c’est un camp qui a voulu en vaincre un autre sur le terrain essentiel de la démocratie et du respect dû à chaque peuple. La brutalité des créanciers restera longtemps dans les mémoires…
Nous sommes solidaires de la démarche politique engagée par le gouvernement grec, et nous avons bien conscience que nous ne pouvons nous substituer aux Grecs eux-mêmes.
Nous savons aussi que la « feuille de route » imposée à Alexis Tzipras, en dépit de ses propositions et de sa démarche de réhabilitation de l’Etat, contient un ultimatum commandé par l’Eurogroupe aux grecs, et qu’il est faux de nommer accord. Le premier ministre grec lui-même d’ailleurs le qualifie de mauvais, reflète un rapport de force très inégal et de soutiens insuffisants, ces derniers jours ayant montré à la face du monde combien la France manquait d’appuis dans les discussions en cours.
Nous ne saurions entraver le courage des grecs et de son gouvernement et donc ne rejetterons pas ce qu’il a lui-même accepté, même contraint.
Mais nous ne saurions valider une pédagogie de la force, anti-démocratique et anti-européenne. Nous ne pouvons entériner le fait que le projet européen se résumerait désormais à l’équation suivante : sortir de l’euro ou accepter des logiques d’austérité économique et de violation démocratique qui sont, on le sait, en réalité mortifères pour l’Europe.
Si les positions au sein de l’Union européenne n’ont pas rendu possible aujourd’hui une autre issue pour la Grèce, il nous faut œuvrer à ce que d’autres chemins puissent se dessiner demain pour qu’à l’avenir, les positions défendues ces derniers jours par la France trouvent d’autres appuis.
C’est le sens de notre vote aujourd’hui sur l' »accord », que nous l’ayons approuvé ou non : signifier que les conditions imposées par l’Eurogroupe n’entraînent pas la fin de la tentative démocratique portée par Alexis Tzipras, mais bien le commencement d’un autre rapport de force européen ; constituer un utile relais à toutes celles et ceux qui, dans de nombreux pays, au-delà de l’Espagne et de la Grèce, aspirent à une autre perspective.
Enfin, à travers l’accord sur la Grèce, c’est clairement la question de la réorientation européenne qui est aujourd’hui posée. Si les peuples n’ont pas d’autres perpectives que des politiques punitives, nous devons nous reposer la question du sens et des objectifs de l’engagement européen. Une remise à plat est indispensable. C’’est elle qu’il faut exiger désormais.
Que reste-t-il de notre ambition d’une Europe démocratique, sociale et indépendante ?
Notre Europe n’est pas celle que nous voyons voir venir demander l’impossible remboursement d’une dette qui étouffe, après des années passées à sacrifier les emplois et l’industrie.
Notre Europe n’est pas celle des égoïsmes intransigeants de quelques-uns. Notre Europe n’est pas celle qui favorise la montée du Front National en France ou de l’Aube dorée en Grèce, par la poursuite d’une politique d’austérité absurde.
Le Président de la République a esquissé une piste : celle de la consolidation et de la démocratisation de la gouvernance de la zone euro. Nous sommes disponibles, toujours constructifs, pour contribuer à cette réorientation. Elle signifie un nouveau modèle de développement économique, une ambition écologique véritable et la reformulation de son projet politique aujourd’hui vampirisé par des dogmes et des traités injustes, hors de réel cadre démocratique.
C’est vers cet avenir pour l’Europe que nous devons aujourd’hui nous tourner.
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Jean Gadrey - Les Grecs ne s’en sortiront pas seuls, là est le principal problème
Des dizaines de commentaires circulent dans la presse et sur la Toile depuis la signature de ce que Jean-Marie Harribey nomme à juste titre sur son blog « l’accord de Berlin » du 13 juillet 2015, en montrant clairement, texte à l’appui, qu’il s’agit d’une vraie défaite pour le peuple grec et pour la plupart de ceux qui ont voté « Non » au referendum. C’est en l’état un abominable accord néocolonialiste, dans sa version moderne : le néocolonialisme financier.
Des « solutions » alternatives sont proposées un peu partout. Parmi elles, on trouve notamment 1) celles de Yanis Varoufakis (« émettre des IOUs » - phonétiquement « I owe you », « je vous dois », des reconnaissances de dettes en euros) ; « appliquer une décote sur les obligations grecques » détenues par la BCE depuis 2012, pour réduire d’autant la dette, et « prendre le contrôle de la Banque de Grèce des mains de la BCE », et 2) celles plus radicales et plus complètes d’Eric Toussaint, qui sont en très résumé les suivantes, au delà de la suspension du paiement de la dette
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INA (1982) Manuel Valls, jeune militant socialiste
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INA (1990) - PS : de Metz à Rennes