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La réforme territoriale entreprise par le gouvernement est guidée par la volonté d’accroître l’efficacité de l’action publique dans les territoires, en concentrant davantage les moyens et en clarifiant les rôles de chaque niveau d’administration. Elle va fixer pour les décennies à venir notre organisation et, notamment, les conditions et moyens de la cohésion territoriale du pays. Or cette dernière est plus menacée aujourd’hui qu’elle ne l’était lors de la première décentralisation.
La décentralisation de 1982-1986 a été conçue et mise en œuvre à l’aube d’une mutation cruciale de la vie économique de nos territoires, une mutation dont ses pères n’avaient nullement conscience ! Il aura fallu, en effet, un peu de recul pour observer le virage historique qui était en train de s’amorcer : alors qu’elles n’avaient cessé de se réduire depuis la Libération, les inégalités interrégionales de création de richesses – mesurées par le produit intérieur brut (PIB) par habitant – recommençaient à progresser, poussées par la mise en concurrence mondiale généralisée, la course à l’innovation et le basculement d’une économie de production matérielle vers une économie immatérielle.
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1er juillet 2015 - Réduire les allocations familiales des plus aisés semble tomber sous le sens. Mais cette mise à mal de l’universalisme de notre modèle sape sa légitimité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Réduire les allocations familiales des plus aisés semble tomber sous le sens. Alors que notre pays traverse une crise sans précédent, les plus riches continuent de s’enrichir. Sans aucune pudeur, les représentants des nantis - hier partisans de coupes budgétaires drastiques - s’offusquent de perdre quelques euros par mois et montent sur les barricades pour défendre « leur » Etat providence. La stagnation du pouvoir d’achat n’est en effet qu’un leurre qui masque sous forme de moyenne l’enrichissement des uns d’un côté et l’appauvrissement des pauvres de l’autre. L’Etat est en faillite et nous devons faire des économies. Pourquoi alors continuer à aider des familles qui n’ont aucun besoin de l’argent de la collectivité ? Les foyers qui touchent 6 000 euros pour deux enfants perdront 65 euros, rien de bien méchant.
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À travers une enquête sur la réussite scolaire des jeunes de classes populaires, Paul Pasquali offre une réflexion sur l’ascension sociale. Au delà de la diversité des parcours de celles et ceux qui ont rompus avec leur milieu, il propose une critique d’un enseignement supérieur cloisonné, si ce n’est fermé.
Recensé : Paul Pasquali, Passer les frontières sociales, Comment les filières d’élite ouvrent leurs portes, Fayard, 2014. 464 p., 24 €.
L’introduction de l’ouvrage de Paul Pasquali [1] accroche le lecteur avec une notice du dictionnaire autobiographique du sémiologue et critique littéraire Gérard Genette, intitulée « Boursier » [2]. Elle donne bien la visée et tonalité de l’ouvrage : saisir au plus près les expériences ambivalentes des hommes et des femmes issus de familles populaires qui ont changé de milieu social en accédant aux « filières de l’élite ».
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La fondation Sciences citoyennes propose une méthodologie, presque scientifique, pour assurer un véritable débat public.
Pour la Fondation sciences citoyennes (FSC)
Par quels moyens peut-on espérer choisir, pour chaque problématique, la solution supposée approcher au plus près le bien commun ? Ce n’est pas dans les rituels du «débat public» que se définit le bien commun, même ou surtout s’il utilise Internet pour recueillir des paroles plus nombreuses. L’association pour une Fondation sciences citoyennes (FSC) a développé, depuis dix ans, des propositions réellement nouvelles, non seulement, en ce qui concerne la déontologie de l’expertise et la défense des lanceurs d’alerte, mais aussi pour la résolution des controverses par des conventions de citoyens, forme rationalisée des conférences de citoyens.
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Le prélèvement à la source est le serpent de mer de la fiscalité française, souvent annoncé, souvent étudié[1], jamais réalisé. Ainsi, en 2006, le ministre de l’Economie Thierry Breton annonçait la réforme pour 2008 : « Les revenus de 2007 ne seront pas imposés ». Dix ans après, Christian Eckert fait une déclaration similaire : « Les revenus salariaux de 2017 ne seront pas imposés ». Jusqu’à présent, les difficultés à mettre en place un dispositif satisfaisant, ne surchargeant pas les entreprises de nouvelles tâches administratives, préservant la confidentialité de la situation des salariés vis-à-vis de leur entreprise, tenant compte des complexités de la fiscalité française ainsi que les problèmes que pose l’année transitoire ont empêché la réforme d’aboutir. En sera-t-il de même aujourd’hui ? Certes, les progrès de l’informatique rendent le projet plus crédible, mais les réformes fiscales récentes ainsi que l’instabilité de l’emploi ont sans doute rendu la réforme plus délicate à mettre en place.
Le Conseil des ministres du 17 juin 2015 a tranché. Le prélèvement à la source (PAS) sera mis en œuvre le 1er janvier 2018. Il se fera à système fiscal constant. Mais les modalités précises seront discutées à partir de la rentrée 2015 pour être votées à la rentrée 2016. Quel est l’intérêt du projet ? Remplace-t-il la grande réforme fiscale ? Selon quelles modalités sera organisé le prélèvement ? Comment gérer la transition ?
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30 juin 2015 - En France, un enfant sur dix vit dans une famille pauvre. Une réalité qui n’est pas suffisamment prise en compte par le système scolaire. Un article de Sylvie Ducatteau, extrait du quotidien l’Humanité.
Sac à dos arrimé sur les épaules et blouson à bout de bras, Elio ressemble, à première vue, à tous ses copains et copines de CE1. Si ce n’est son sourire un peu effacé, ses yeux un peu plus cernés et sa fatigue un peu plus visible. Le mot du maître qu’il doit soumettre à sa maman pour une histoire de bavardage n’explique pas tout. Le petit Elio est réellement fatigué. À huit ans, le garçonnet enchaîne, matin et soir, une heure de transports en commun – bus, RER – et de marche à pied entre son école et l’hôtel social où sa famille est hébergée. Elio n’est pas seul dans son cas. Il fait partie de ces 1,2 million d’enfants – un sur dix – qui vivent dans une famille pauvre ou très pauvre et dont le parcours scolaire est souvent marqué par l’échec. Le 12 mai dernier, le Conseil économique, social et de l’environnement (Cese) a publié un rapport édifiant sur la question. Il y démontre l’ampleur du phénomène et surtout les faiblesses de l’institution scolaire à accompagner ces élèves.
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Comment insuffler un nouvel élan à l’engagement citoyen ? Le député Luc Belot propose d’explorer la piste du numérique. En véhiculant des valeurs comme le partage, la collaboration, la construction collective, celui-ci permet des innovations citoyennes qui consolident le sentiment d’appartenance républicaine.
La promotion de l’engagement citoyen est plus que nécessaire dans un contexte politique souvent décrit comme étant en crise. Comment insuffler un nouvel élan démocratique ? Le numérique est une piste à explorer. En effet, il véhicule des valeurs proches de notre modèle social : culture du partage, de la collaboration, de la construction collective et du consensus. En ce sens, il pourrait permettre l’engagement collectif et les innovations citoyennes pour venir consolider le sentiment d’appartenance républicaine.
Pour cela, il faut avant tout développer l’accompagnement à l’usage des outils numériques afin que le plus grand nombre puisse bénéficier de ses vertus : mettre fin à la solitude des plus isolés, faciliter les démarches administratives, lutter contre le non-recours… Il peut également devenir un « levier » capable de promouvoir la vie collective sous toutes ses formes en donnant des clefs pour mieux s’informer et contribuer aux débats.
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« La théorie a dit » qu’il faut un prix du carbone qui soit mondial pour faire des choix rationnels et efficaces. « La théorie a dit » que la solution la plus efficiente pour cela repose sur un système d’engagements contraignants et de quotas d’émissions échangeables entre pays, dans lequel tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, doivent s’engager.
Voilà ce que viennent de laisser entendre deux économistes de très grande renommée dans une tribune récente du Monde, et dans un manifeste « pour un accord ambitieux et crédible à Paris » qu’ils cherchent à faire signer à plusieurs par de nombreux économistes (« Pour un accord efficace sur le climat », par Christian Gollier et Jean Tirole).
Bien sûr leur proposition est plus large : le prix mondial ne serait possible que s’il est assorti de compensations, sous forme d’allocation de quotas gratuits aux pays en développement pour organiser des flux financiers vers eux, et rendre l’accord acceptable. Mais ces auteurs laissent courageusement les politiques définir le niveau des quotas par pays et des allocations gratuites, ce qui, somme toute, permet de présenter une solution élégante qui ne tient aucun compte de l’échec des vingt dernières années des engagements du protocole de Kyoto.
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