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  • Telos - Vers la fin de la «fin du nucléaire», Dominique Finon le 7 mars 2023

    Il y a peu, on nous prédisait que le nucléaire n’avait aucun avenir au plan mondial. Il était condamné à disparaître devant le succès économique des renouvelables (EnR). Certains experts en voulaient pour preuve la décroissance de la part de la production nucléaire dans la production électrique mondiale, passée du maximum de 18% en 1996 à 10% en 2019. Et de conclure que « nous serions face à une forme de sortie du nucléaire organique non déclarée » (Mycle Schneider, WNISR, 2019), ce qui a impressionné bien des faiseurs d’opinion. On en était à écouter avec attention les mêmes qui nous disait que le nucléaire ne présentait pas d’intérêt pour répondre à l’enjeu du dérèglement climatique.

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  • Telos - Peut-on découpler le marché de l’électricité du prix du gaz? Dominique Finon le 4 avril 2022

    La guerre déclenchée par la Russie le 24 févier a eu pour effet un triplement du prix du gaz qui, lui-même, a entraîné un doublement du prix forward[1] de l’électricité  à 200€/MWh, trois fois plus que le prix habituel. Comme tout le monde s’attend à un épisode très long de prix extrêmes de l’électricité, beaucoup souhaitent en venir à un découplage effectif entre le prix de marché du gaz et le prix horaire de l’électricité. En France où le coût moyen de production du mix se situe autour de 50 €/MWh avec un parc très majoritairement nucléaire et hydraulique et EnR, il est difficile d’admettre que les consommateurs soient exposés à ce point à la volatilité du prix du gaz. Pour y parer, la France avait proposé en octobre 2021 avec l’Espagne de mettre un plafond de prix sur le marché horaire, qui serait calculé dans chaque pays sur le coût moyen de production du mix. Mais cette mesure a été refusée par Bruxelles et une dizaine d’Etats-membres car c’eût été la porte ouverte à la désorganisation des marchés et à la mise en question de leur intégration sur des bases cohérentes.

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  • Idées d'été - Telos - EDF: pourquoi s'entêter sur Hercule? Dominique Finon

    Le très contesté projet Hercule de réorganisation d'EDF n'est pas du tout incontournable, parce que ses objectifs sont discutables. Se crisper dessus, comme le font les dirigeants d'EDF nommés pour procéder à ce plan, relève d'un entêtement d'autant plus coupable qu'il provoque un conflit majeur avec le personnel et les syndicats. Le gouvernement vient pourtant de réaffirmer, le vendredi 9 avril, son engagement à procéder au projet Hercule dans une lettre envoyée aux syndicats pour rechercher leur appui dans son conflit avec Bruxelles. Il leur donne des garanties sur la préservation de leur statut dans cette réorganisation, le maintien de l'entité privatisable dans la sphère publique et la poursuite du développement du nucléaire dont le financement serait facilité par cette réforme. Ce soutien du gouvernement contribue à l'entêtement à maintenir un projet totalement bloqué par le refus par Bruxelles de cette réorganisation jugée insuffisante pour accepter la nouvelle régulation du nucléaire plus favorable à EDF que l'ARENH actuel, et sans qu'il y ait de plan B.

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  • Le Monde.fr | 30.06.2015 Un accord sur le climat utile à Paris, mais sans les théoriciens Par Dominique Finon (Directeur de recherche CNRS émérite)

    « La théorie a dit » qu’il faut un prix du carbone qui soit mondial pour faire des choix rationnels et efficaces. « La théorie a dit » que la solution la plus efficiente pour cela repose sur un système d’engagements contraignants et de quotas d’émissions échangeables entre pays, dans lequel tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, doivent s’engager.

    Voilà ce que viennent de laisser entendre deux économistes de très grande renommée dans une tribune récente du Monde, et dans un manifeste « pour un accord ambitieux et crédible à Paris » qu’ils cherchent à faire signer à plusieurs par de nombreux économistes (« Pour un accord efficace sur le climat », par Christian Gollier et Jean Tirole).

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  • Le Monde - Un accord sur le climat utile à Paris, mais sans les théoriciens Par Dominique Finon (Directeur de recherche CNRS émérite)

    « La théorie a dit » qu’il faut un prix du carbone qui soit mondial pour faire des choix rationnels et efficaces. « La théorie a dit » que la solution la plus efficiente pour cela repose sur un système d’engagements contraignants et de quotas d’émissions échangeables entre pays, dans lequel tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, doivent s’engager.

    Voilà ce que viennent de laisser entendre deux économistes de très grande renommée dans une tribune récente du Monde, et dans un manifeste « pour un accord ambitieux et crédible à Paris » qu’ils cherchent à faire signer à plusieurs par de nombreux économistes (« Pour un accord efficace sur le climat », par Christian Gollier et Jean Tirole).

    Bien sûr leur proposition est plus large : le prix mondial ne serait possible que s’il est assorti de compensations, sous forme d’allocation de quotas gratuits aux pays en développement pour organiser des flux financiers vers eux, et rendre l’accord acceptable. Mais ces auteurs laissent courageusement les politiques définir le niveau des quotas par pays et des allocations gratuites, ce qui, somme toute, permet de présenter une solution élégante qui ne tient aucun compte de l’échec des vingt dernières années des engagements du protocole de Kyoto.

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