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  • Laurent Fabius : "La France est parmi ceux qui travaillent le plus contre le dérèglement climatique"


    Laurent Fabius : "La France est parmi ceux qui... par franceinter

  • Laurent Fabius : "L'Iran n'aura pas la bombe atomique"


    Laurent Fabius : "L'Iran n'aura pas la bombe... par franceinter

  • INA (1995) Lionel JOSPIN - J. LACOUTURE, M-C, MENDES-FRANCE, J. LE GOFF, P. MAUROY

  • La Tribune : Le Grexit est en marche Par Gabriel Colletis

    Tout le monde se félicite de l'accord trouvé en Grèce. Pourtant, pour Gabriel Colletis, professeur à l'université de Toulouse 1, il condamne la Grèce à une sortie de la zone euro à moyen terme.

    La semaine dernière, le début des négociations à Bruxelles concernant la Grèce avait mis à mal l'autorité du Président de la République. En effet, celui-ci avait déclaré le 10 juillet que « les nouvelles propositions présentées par le gouvernement grec (le 9 juillet) montrent sa volonté de rester dans la zone euro ». Le Président avait alors salué un programme grec "sérieux et crédible" et appelé à une reprise des discussions "avec la volonté de conclure".

    Mais le 11 juillet, le ministre français des Finances, Michel Sapin, n'hésitant pas à prendre à contre-pied le Président de la République, laissait, lui, entendre que les créanciers n'étaient pas satisfaits du plan présenté par les Grecs et qu'ils allaient demander un calendrier précis et serré des réformes:

    "Si on veut accord durable, il faut que les Grecs apportent des réponses sur quand ils vont décider, comment, à quel moment et à quel rythme".

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  • Les économistes atterrés - La leçon grecque

    Une rupture nécessaire…

    En janvier 2015, la Grèce avait voté pour un parti, Syriza, qui proposait un tournant radical par rapport aux politiques suivies par les gouvernements précédents. Alternant de longues années au pouvoir, le Pasok et la Nouvelle démocratie avaient maintenu la domination de quelques familles d’oligarques, la corruption généralisée et l’inefficacité de l’administration. Après l’entrée dans la zone euro, les dépenses publiques ont nettement augmenté, ce qui pouvait se justifier dans une perspective de rattrapage, mais les impôts ont fortement baissé, induisant un fort déficit public : le solde primaire (hors charges d’intérêts) est passé d’un excédent de 3% en 2000 à un déficit de 2,4% en 2007. Les classes dirigeantes n’ont pas profité des bas taux d’intérêt permis par l’appartenance à la zone euro pour développer l’industrie et le secteur productif en Grèce. La croissance a été forte (4,1% de 1998 à 2007), mais insoutenable : le déficit extérieur dépassait 10% du PIB en 2007. Cette dérive participait au creusement des disparités dans la zone euro entre les pays du Nord, en particulier l’Allemagne, qui avaient choisi une stratégie de recherche de compétitivité et d’accumulation d’excédents extérieurs, nuisible à leurs partenaires, et les pays du Sud, dont la croissance soutenue s’accompagnait de forts déficits extérieurs, financés sans peine jusqu’à la crise grâce à la confiance des marchés financiers en la solidité de l’euro.

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  • Hérodote - 5-13 juillet 2015 L'Europe au bord du précipice

    Quelques Cassandre (*), dont Herodote.net, dénoncent depuis dix ans les dérives du projet européen. Rien n'y a fait et, aujourd'hui, 500 millions d'Européens s'apprêtent à plonger dans l'inconnu. Pour la troisième fois en un siècle...

    Voici la transcription française du texte du 12 juillet 2015 qui place la Grèce sous la tutelle des institutions européennes.

    Le 5 juillet 2015, le Ochi (« Non ») des Grecs a mis en lumière les impasses de la monnaie unique. Il a aussi réveillé les antagonismes européens avec une violence inimaginable il y a encore quelques années.

     

    Les fantômes de l'Histoire hantent à nouveau le Vieux Continent comme dans la couverture ci-dessous du magazine Bild, qui reflète l'opinion allemande dominante avec ses cinq millions de lecteurs. Elle montre la chancelière coiffée d'un casque à pointe, avec cette légende : « Heute brauchen wir die Eiserne Kanzlerin » (« Aujourd'hui, nous avons besoin de la Chancelière de Fer »). Autrement dit, « C'est Bismarck qu'il nous faut » !...

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  • Trends.be : "Ce n'est pas un accord, c'est un viol"

    Professeur à l'université d'Austin (Texas), James Galbraith, le fils de John Kenneth Galbraith, a des mots très durs pour commenter l'accord intervenu lundi entre la Grèce et les autres membres de l'Union européenne. Ce proche de l'ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis condamne à la fois le FMI, la BCE et l'Union européenne.

    Quelle est votre regard sur - l'accord - entre guillemets-de lundi ?

    Vous mettez vous-même ce terme entre guillemets : ce n'est en effet pas un accord. C'est un viol, le consentement grec fut obtenu de la manière habituelle dans ces circonstances : comme l'a dit justement le premier ministre grec Alexis Tsipras, il a donné son accord avec un couteau sur la gorge. En l'espèce, le couteau était la menace brutale exprimée par la banque centrale européenne de faire s'écrouler le système bancaire du pays (en refusant de prolonger ses lignes de crédit d'urgence, NDLA).

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