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Actualités socialistes - Page 815

  • Fondation Jean Jaurès - Réforme institutionnelle : débat ou postures ? Émeric Bréhier

    Émeric Bréhier revient sur les annonces récentes faites par le Premier ministre concernant la future réforme constitutionelle. Pour lui, si l’on peut émettre une critique à ce stade, c’est la faiblesse des propositions quant à l’organisation du travail parlementaire. 

    Le gouvernement a donc abattu – en partie ? – ses cartes. Il n’y eut en réalité guère de surprises à l’écoute de l’intervention du Premier ministre Édouard Philippe. Il n’y en eut guère plus à la lecture du projet transmis au Conseil d’État. On retrouve les termes usités par le président de la République à maintes et maintes reprises afin de caractériser la démarche institutionnelle qui est la sienne : modernisation, efficacité, meilleure représentation. Nulle surprise non plus quant aux trois textes qui seront prochainement présentés : le premier d’ordre constitutionnel, le deuxième organique et le troisième ordinaire.

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  • Réaction d’Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, suite à l’examen du projet de loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie »

    Le titre du projet de loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile le effectif et une intégration réussie » présentait l’ambition d’un équilibre qu’il n’a jamais eu, ni trouvé dans le débat parlementaire.

    Pour la première fois, sur un projet de loi ayant pour objet l’immigration, un gouvernement obtient sur certains articles la neutralité ou le soutien de l’extrême droite.

    Le projet revient ainsi sur les conditions d’accès au droit d’asile, le droit au juge, le respect des droits de la défense. Il contrevient aux droits de l’enfant en doublant la durée de leur présence dans les centres de rétention administrative (CRA) dont ils devraient être exclus.

    Contraires aux convictions de très nombreux parlementaires, y compris dans les rangs de la majorité, le Gouvernement a eu pour unique obsession le verrouillage de sa propre majorité. Maniant la carotte et le bâton, l’exécutif a fini par céder sur le délit de solidarité pour mieux menacer d’exclusion ceux qui s’opposeraient au texte.

    Ce texte, loin de répondre aux situations humaines des réfugiés, ne répond pas d’avantage à l’exigence de régulation du système d’asile. Il se limite à donner des gages à une opinion publique inquiète parce que livrée aux préjugés et sans repères.

    C’est en réalité la politique européenne de l’asile qui est à revoir. Ce sont aujourd’hui les accords de Dublin et du Touquet  qu’il faut remettre à plat pour leur substituer un véritable droit d’asile européen qui oriente avec intelligence et humanité les réfugiés sur les territoires où leur intégration est la plus plausible.

    C’est ce projet là que les Socialistes continueront de porter en France comme à l’échelon européen.

  • Le Monde - Transparency International dresse un bilan d’un an de présidence d’Emmanuel Macron

    L’ONG met en cause les « avancées insuffisantes » du gouvernement sur l’éthique et la transparence de la vie publique.

    Un an après le premier tour d’une élection présidentielle de 2017, Marc-André Feffer, président de Transparency International appelle, dans le rapport publié dimanche 22 avril, à ne pas se contenter de la loi de confiance dans la vie politique et à « replacer ces questions en haut de l’agenda politique ». L’ONG évoque notamment « un chantier au point mort » sur le financement de la vie politique, « parent pauvre » des réformes sur la transparence.
     
    Si elle salue la suppression de la réserve parlementaire et l’encadrement des frais de mandats, Transparency appelle à « renforcer les dispositifs de contrôle et d’audit interne à l’Assemblée nationale et au Sénat » et à « inclure des membres indépendants dans les commissions chargées d’apurer les comptes ».

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  • Le JDD - La France, "théâtre d'un antisémitisme meurtrier" : le cri d'alarme d'Aznavour, Depardieu, Sarkozy et plus de 250 personnalités

    A l'initiative de Philippe Val, plus de 250 personnalités dénoncent "une épuration ethnique à bas bruit" dans un texte que publie Le Parisien.

    Plus de 250 personnalités signent dimanche un "manifeste contre le nouvel antisémitisme" en France, dénonçant un "silence médiatique" et une "épuration ethnique à bas bruit" dans certains quartiers, dans Le Parisien. "Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu'est l'antisémitisme devienne cause nationale avant qu'il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France", souligne cet appel rédigé par Philippe Val, l'ancien directeur de Charlie Hebdo.Plus de 250 personnalités signent dimanche un "manifeste contre le nouvel antisémitisme" en France, dénonçant un "silence médiatique" et une "épuration ethnique à bas bruit" dans certains quartiers, dans Le Parisien. "Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu'est l'antisémitisme devienne cause nationale avant qu'il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France", souligne cet appel rédigé par Philippe Val, l'ancien directeur de Charlie Hebdo.

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  • Un peu d'hsitoire - Les lettres émouvantes des députés communistes incarcérés sous Vichy

    Tandis que le PCF est interdit en France fin 1939, 46 députés du Parti condamnés pour « trahison » échangent des mots de soutien depuis leur prison – ces messages seront interceptés par le gouvernement collaborationniste.

    L’historien et expert en technologie des communications Antoine Lefébure vient de faire paraître Conversations secrètes sous l’Occupation aux éditions Tallandier, passionnant essai centré autour des méthodes de surveillance de la population employées par le régime vichyste entre 1940 et 1944.

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  • Le Monde - Les sociaux-démocrates allemands élisent pour la première fois une femme présidente

    Elue lors du congrès du SPD, dimanche, Andrea Nahles devra présider une formation qui gouverne avec ses adversaires, les conservateurs

    Un de plus… Pour la cinquième fois en un an, le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) se réunit en congrès, dimanche 22 avril. Cette fois, le rendez-vous a lieu à Wiesbaden (Hesse), près de Francfort. L’ordre du jour comporte un seul point : l’élection du nouveau président de la formation, ou plutôt de sa nouvelle présidente, puisque seules deux femmes se disputent le poste : Andrea Nahles, 47 ans, chef de file du groupe SPD au Bundestag, et Simone Lange, 41 ans, maire de Flensburg (Schleswig-Holstein), petite ville du nord de l’Allemagne située à la frontière avec le Danemark.
     
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  • Jean Gadrey - CETA (1) : la fable du « veto climatique » de Macron

    Premier billet d’une série sur le CETA, l’accord dit de libre-échange entre l’UE et le Canada, qui selon moi constitue l’enjeu écologique, sanitaire, social et démocratique n° 1 de l’année 2018. Je m’en expliquerai par la suite. Mais commençons dans ce billet par l’enjeu climatique, car dans ce domaine, ça chauffe et le CETA est une machine à réchauffer encore plus.

    Ses promoteurs – les multinationales des deux côtés de l’Atlantique, les gouvernements néolibéraux et bien entendu la Commission européenne – le savent parfaitement, mais la « valeur pour l’actionnaire » l’emporte sur toute autre considération. Ils savent aussi que l’opposition est forte du côté de la société civile organisée, qui a commencé à se faire entendre au-delà de ses propres rangs, et que de sérieux doutes existent aussi dans des cercles a priori peu militants.

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  • Xerfi : Encore plus de mondialisation ? les gagnants et les perdants (Christian Chavagneux)

    Dans le récent sondage d’OpinionWay pour le Printemps de l’économie 2018, 60% des Français expriment une mauvaise opinion de la mondialisation. Pourtant, les économistes passent leur temps à en expliquer les bienfaits. Constatant les résultats du sondage, certains d’entre eux se sont alors plaints que les Français soient mal informés. Et si c’étaient eux, les mal informés ?

  • France Culture - Boris Vallaud : "La forme l'a emporté sur le fond"

    Les Matins reçoivent Boris Vallaud, nouveau porte-parole du Parti socialiste. "Je crains que Emmanuel Macron se comporte en chef, n'écoute que lui-même. Il disqualifie les corps intermédiaires, il renvoie toute forme d'opposition à une posture, à du cynisme, à du refus de regarder le monde en face. Moi je crois que c'est la condition d'une démocratie vivante."

  • Un peu d'histoire - 1910 : les cheminots font la « grève de la thune »

    En octobre 1910, les cheminots du Nord se lancent dans la « grève de la thune ». Ils exigent du gouvernement l’instauration d’un salaire minimum journalier de cinq francs. Le mouvement sera sévèrement réprimé par le pouvoir de centre gauche. 

    Le 8 octobre 1910, les agents des chemins de fer du Nord déclenchent la première grande grève cheminote de l'histoire, la « grève de la thune » (le mot « thune » désigne alors une pièce de cinq francs). Leurs revendications portent sur l’instauration d’un salaire minimum journalier de cinq francs. 

    Cette grève, extrêmement couverte par la presse de tous bords, révèle l'importance que le chemin de fer a prise dans la vie du pays. 

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  • France Info - Pour l’économiste Lucas Chancel, en France aussi "les inégalités progressent"

    Pour l’économiste Lucas Chancel, en France aussi "les inégalités progressent" Codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales, invité de "l'interview éco" de Jean Leymarie le 11 avril 2018