Actualités socialistes - Page 814
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S. Le Foll dénonce "l'hyper-autorité" de Macron "il s'approprie tous les pouvoirs" 24/4
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Emmanuel Macron :"L'hyperautorité d'aujourd'hui n'est pas la solution" Stéphane Le Foll
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Le Foll - SNCF : La société anonyme "permet à l'Etat de reprendre la dette sans avoir à la reprendre"
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Slate, G.Brustier - Les nouveaux mouvements politiques n'ont-ils aucune culture?
À l’heure où les mouvements comme La République en marche et La France insoumise semblent plus que jamais au centre du jeu politique, ne faut-il pas au contraire jeter un regard attentif sur la forme «parti»? Non par nostalgie mais parce qu’elle répond à des lacunes des nouveaux venus.
Maintes fois pronostiquée la fin des partis politiques n’a jamais été aussi proche de se produire que l’an passé: 2017 a été marqué par l’essor rapide et spectaculaire de mouvements politiques fondés dans le principal dessein de porter des candidatures présidentielles puis, inversion du calendrier électoral oblige, de soutenir des candidats labellisés par ces mêmes mouvements à l'élection présidentielle.
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Non Fiction - La crise d’ados de Mai 68 (Jean-Pierre Le Goff)
En 1998, le sociologue Jean-Pierre Le Goff publie Mai 68. L’héritage impossible . Plus récemment, ce contributeur régulier de la revue Le Débat a analysé les transformations de la société française avec La Fin du village et Malaise dans la démocratie . La France d’hier, publié à l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, s’inscrit dans la continuité des précédents essais de Le Goff tout en adoptant un parti-pris autobiographique.
Pour le sociologue, en 1998, l’histoire de Mai 68 était principalement racontée par ses vainqueurs. Ses derniers érigèrent l’événement en mythe fondateur d’une nouvelle modernité, mettant de côté ses « aspects nihilistes », que Le Goff qualifiait alors de « gauchisme culturel ». A partir des années 2000, le récit s’inverse. Le Goff observe une « revanche générationnelle » contre « l’héritage impossible » de Mai 68, et en réaction à la transformation de la contre-culture véhiculée par le mouvement en un nouveau conformisme.
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Le Nouveau Magazine Littéraire - « La tentation radicale » fracture le monde académique
Dans un livre événement, les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland accréditent l'hypothèse d'une radicalisation croissante des lycéens musulmans en France. L'islamologue Olivier Roy attaque leur méthode et dénonce une confusion entre radicalité politique et radicalité religieuse. Entretien croisé.
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Un peu d'histoire - Kate Millett et la condition de la femme (INA, 1971)
Reportage sur les sociétés occidentales et la condition de la femme dans celles-ci, après la parution du livre de la féministe américaine, Kate MILLETT : "La Politique du mâle". Le document s'intéresse aux mouvements d'émancipation de la femme et sur sa place dans les sociétés américaine, française, polonaise ou russe. Conclusions attendues : les postes importants et décisionnaires sont l'apanage des hommes tandis que l'éducation des enfants est réservée aux femmes. Le reportage s'intéresse aussi à l'amour et au communautarisme et pose la question d'un futur sans féminité ou plutôt sans altérité homme/femme.
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Terra Nova - La civilité urbaine, une nouvelle perspective pour la sécurité publique
Le débat sur la sécurité se décline le plus souvent sur un mode binaire opposant la sécurité aux libertés, la répression à la prévention et l'autorité au laxisme. D’autres perspectives sont-elles imaginables ? La problématique des incivilités dans les espaces publics en ouvre une : récuser une préoccupation systématiquement alarmiste d’une part et, de l’autre, accepter de prendre la sécurité au sérieux. Ce rapport de Terra Nova propose une autre façon de cadrer la question sécuritaire pour y apporter des réponses adaptées.
Synthèse
Le débat sur la sécurité se décline le plus souvent sur un mode binaire opposant la sécurité auxlibertés, la répression à la prévention et l'autorité aulaxisme. D’autres perspectives sont-elles imaginables ? La problématique des incivilités dans les espaces publics en ouvre une : récuser une préoccupation systématiquement alarmiste d’une part et, de l’autre, accepter de prendre la sécurité au sérieux.
Un décalage s’est installé entre les priorités d’une action policière traditionnellement tournée vers le maintien de l’ordre et les attentes de la population, qui relèvent souvent de la civilité du quotidien. Les dispositifs imaginés pour répondre à ces attentes – grands frères et autres médiateurs sociaux, expériences jusqu’ici sans lendemain de police de proximité, polices municipales – n’ont pas réussi à ébranler un modèle vertical, plus soucieux de surveillance et de contrôle que de prise en compte des préoccupations réelles des usagers. Dans ces espaces où se mêlent les publics divers de la ville, des initiatives nouvelles dessinent d’intéressantes perspectives de reformulation des enjeux de la sécurité.
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Le Vent se lève - Quelles stratégies face à l’hégémonie macroniste ? – par Jérôme Sainte-Marie
Jérôme Sainte-Marie est politologue et président de la société d’études et de conseil PollingVox, il est également l’auteur du livre Le nouvel ordre démocratique (Editions du Moment, 2015) et enseignant à l’Université Paris Dauphine. Suite à sa conférence à la Maison des Mines à Paris, le 30 mars 2018, il propose cette analyse comme synthèse de son intervention.
Le Macronisme, s’il n’est pas producteur de lui-même, et renvoie à une logique de réalignement électoral à l’œuvre depuis plusieurs années, développe cependant une dynamique propre que l’on peut qualifier d’hégémonie. Face à lui, les différentes forces politiques hésitent entre tenter de se perpétuer, ou bien changer radicalement pour constituer une antinomie politique au Macronisme. La stratégie qui s’amorce sur le versant identitaire de la droite classique d’une part et celle qu’a menée en 2017 la France Insoumise sont, avec leurs contradictions, les deux tentatives les plus intéressantes pour former une hégémonie alternative.
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Le Nouveau Magazine Littéraire - Viktor Orban, les raisons d'un succès
Le Fidesz — formation d’extrême droite menée par le premier ministre Viktor Orban — a largement remporté les élections législatives en Hongrie, le 8 avril dernier. Comment expliquer un tel triomphe ? Analyse de Pierre Verluise, docteur en géopolitique à l’Université de Paris IV – Sorbonne.
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Un peu d'histoire - Les femmes dans la vie civique en 1944 (INA)
En partie grâce à leur engagement dans la Résistance pendant l'Occupation, les Françaises ont obtenu le droit de vote et d'éligibilité le 21 avril 1944. Après la Libération, les femmes occupent leur place dans les troupes alliées, ont accès aux magistratures électives, et font leur entrée dans la sphère politique. Ainsi quatre femmes jurés siègent à la Cour de justice de Paris, des femmes sont devenues maire, et l'Union des femmes françaises, issue des Comités féminins de la Résistance, tient son premier grand meeting.