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Actualités socialistes - Page 793

  • Jean-Marie Harribey - Karl Marx, Charles Dumont et Édith Piaf : « rien de rien » ou la réalisation monétaire de la production capitaliste

    La publication du livre La monnaie, un enjeu politique que j'ai présenté ici le 20 février 2018 sous le titre « La monnaie est un enjeu politique » a été suivie de nombreux commentaires qu'ont reçus les auteurs (J.-M. Harribey, E. Jeffers, J. Marie, D. Plihon, J.-F. Ponsot). Deux points délicats émergent des interrogations : le mécanisme de la création de monnaie, et pourquoi la création de monnaie est une nécessité logique ? Le court texte ci-dessous replonge dans l'histoire de la théorie de la valeur et de la monnaie, afin de comprendre la réalisation monétaire de la production capitaliste.

    On cite souvent Quesnay et Marx avec raison comme des précurseurs des tableaux d’échanges inter-industriels de la comptabilité nationale. En particulier, Marx, dans le Livre II du Capital, dresse ce qu’il appelle les schémas de la reproduction.

    En reproduction simple, il démontre que la condition de l’équilibre entre demande globale et offre globale est que la demande de biens de production en provenance de la section qui produit les biens de consommation (II) soit égale à la valeur ajoutée nette (salaires + plus-value) de la section qui produit les biens de production

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  • PS - Le manque d’ambition du plan d’Agnès Buzyn

    Télémédecine, présence d’infirmier.e.s la nuit… ces annonces minimalistes tentent de répondre à l’urgence et à calmer un conflit social qui a particulièrement marqué les Français.

    Hélas, ces mesures ne répondent pas durablement à l’enjeu du vieillissement qui nécessite un plan global. Déshabiller les budgets dédiés au personnel administratif pour renforcer ceux des personnels soignants ne répond pas à la crise dans les EHPAD.

    Pour prendre en charge les personnes âgées les plus fragiles, il faut un meilleur encadrement, former et recruter des professionnels pour les années à venir, créer de nouvelles places, baisser le reste à charge pour les familles…Sur toutes ces questions, force est de contester que les annonces du gouvernement ne sont pas à la hauteur.

    La loi d’adaptation de la société au vieillissement avait pourtant engagé la France dans l’accompagnement vers la perte d’autonomie. Alors que la France comptera bientôt cinq millions de personnes âgées de 85 ans ou plus en 2050 et que 600 000 personnes vivent en EHPAD, il est temps de penser durablement l’accompagnement et le soin apporté à nos aînés, comme à celles et ceux qui les accompagnent et les aident, qu’ils s’agissent de professionnels ou de la famille.

    Mais en se privant de milliards d’euros de recettes fiscales et en ouvrant la réflexion sur la diminution des allocations de solidarité, le gouvernement signe sa politique : il indique par la voix d’Agnès Buzyn un souhait de rendre accessibles les soins à domicile pour toutes les personnes âgées qui vivent chez elles, tout en lançant par la voix de Gérald Darmanin et Bruno Le Maire le projet d’une réduction des aides sociales destinées à ce même public… Fort avec les faibles, faible avec les forts, telle semble être sa devise.

    Il ouvre même la question d’une deuxième journée de solidarité qui fera supporter la dépendance par les salariés en exonérant le capital.

    Adapter la société au vieillissement, c’est repenser notre système de solidarité en gardant à l’esprit son fondement : « chacun y contribue selon ses moyens et chacun en bénéficie selon ses besoins ».

  • Un peu d'histoire - 1920 : le Bloody Sunday endeuille l'Irlande

    Le 21 novembre 1920 à Dublin, des violences opposent des militants indépendantistes aux forces britanniques. Trente morts, des centaines de blessés : cette journée tragique restera dans l'histoire sous le nom de « Bloody Sunday ».

    1919-1920. L'Irlande se déchire autour de la question de son indépendance. La campagne nationaliste irlandaise incite à la mobilisation populaire et à la création d'un « État dans l'État », en opposition au pouvoir britannique.

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  • Record de la dette mondiale : vers une nouvelle crise ?

    La dette a atteint un record. Le FMI vient de donner le chiffre : 164.000 milliards de dollars. C’est plus de trois fois le PIB mondial. Alors à quoi est lié cette envolée de la dette ? Est-ce simplement conjoncturel ou est-ce une tendance de fond ? Va-t-on au devant d’une nouvelle crise mondiale ? L'analyse d’Eric Heyer, directeur du département Analyse et prévision à l’OCFE. Ecorama du vendredi 20 avril présenté par Jérôme Libeskind sur boursorama.com

  • Fondation Jean Jaurès - Lutter contre le harcèlement sexuel au travail : retour sur les actions de l’AVFT

    Dans la continuité de l’engagement de la Fondation Jean-Jaurès pour la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes et la défense des droits des femmes, un groupe de travail sur les violences sexuelles et sexistes au travail, réunissant représentant.es institutionnelles, politiques, et de la société civile, a été lancé. Dans ce cadre, Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) présente les actions de son association : au-delà de l’accompagnement et de la protection juridique des victimes, l’un des objectifs poursuivis par cette association consiste à faire évoluer le droit dans l'intérêt général, en élargissant la définition juridique du « harcèlement sexuel » pour protéger davantage encore les victimes.

  • Loi ELAN : retrouvez le contre-projet des socialistes !

  • Un peu d'histoire : RFI - France: il y a 50 ans, les accords de Grenelle

    Le 27 mai 1968, il y a tout juste 50 ans, étaient signés en France les accords de Grenelle qui préfiguraient la fin de la plus grave crise politique et sociale depuis la guerre. Les syndicats négocient une hausse du salaire minimum et une meilleure représentation dans les entreprises. Un épisode qui conserve une résonnance bien des années plus tard.

    Le 25 mai 1968, alors que la France est en grève depuis plusieurs semaines, le gouvernement accepte de se mettre à la table des négociations. Georges Pompidou, Premier ministre du général de Gaulle, discute lui-même avec les syndicats et le patronat. « Nous sommes arrivés à un ensemble de conclusions positives et dont on peut dire qu'elles constituent un accord », annonce-t-il le surlendemain.

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  • Telos - Le macronisme: une verticale du pouvoir incomplète, Laurent Bouvet

    Il est particulièrement périlleux de tenter de dresser le bilan d’une action politique, a fortiori d’un mandat présidentiel, au bout d’un an. Il est même impossible de le faire si l’on s’en tient aux résultats de la politique menée par le président de la République, son gouvernement et sa majorité. À la fois parce que ceux-ci sont dus en partie au pouvoir précédent et parce qu’ils ne sont pas encore assez significatifs pour donner un éclairage net sur la pertinence des choix revendiqués. L’angle des politiques publiques n’est donc pas le bon si l’on veut dessiner les contours (pour le moment hypothétiques) d’un « macronisme », un an seulement après l’élection de celui qui en est à la fois l’inspirateur et la principale incarnation.

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  • Emmanuel Maurel - Contre-feux républicains

    En France, les Républicains ne sont pas à la fête. Certes, personne ne remet en cause la République comme régime politique. Mais les principes qui la fondent sont en revanche malmenés, voire contestés, aussi bien par le pouvoir en place que par une partie croissante  du monde politique.

    Oui, le « modèle républicain», fait l’objet d’attaques insidieuses ou frontales. Et l’exemple vient d’en haut. En libéral assumé, Emmanuel Macron s’en prend logiquement aux protections (droit du travail, assurance chômage) et au patrimoine collectif (privatisations, réforme de la SNCF), au risque de fissurer la cohésion sociale. Mais sa volonté transformatrice ne se limite pas à la sphère économique et sociale. A l’instar de Thatcher, le président pense que la société n’existe pas. Seuls valent les individus, qu’il convient d’armer pour la compétition et la concurrence. D’où une défiance pour les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, parlementaires, associations) qui, traditionnellement, contribuent à organiser l’action collective. D’où aussi une tentation, celle de renvoyer les individus ainsi plongés dans le grand bain libéral à une ultime bouée, la communauté supposée première, c’est à dire ethnico-religieuse.

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  • Observatoire des inégalités - Les maîtres du temps prospèrent grâce aux flexibles

    Travail à la chaîne, le dimanche, la nuit, en horaires décalés... Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie. Les plus favorisés réclament toujours plus de flexibilité pour les autres, au nom de la modernité. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Que faites-vous pour les vacances de février ou à Pâques ? Si vous avez la chance de pouvoir vous affranchir de votre travail pendant une semaine, vous êtes probablement du bon côté. Celui de la minorité qui dispose de plus de cinq semaines légales de congés payés par an et des moyens pour prendre le large. Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie.

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  • Fondation Jean Jaurès - La prison : alpha et oméga de la punition ? en direct le 1er juin à 18h30

    Alors que les autorités ont annoncé une refondation du système pénal, la Fondation Jean-Jaurès revient sur le rôle de la prison dans une société où le lien entre punition et détention est profondément ancré. Elle organise un débat avec :
    - Jérôme Fourquet, directeur du département "Opinion et stratégies d'entreprise", Ifop,
    - Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté,
    - Adrien Taquet, député des Hauts-de-Seine et responsable d’un groupe de travail sur les prisons à la Fondation,
    - Antoine Vey, avocat pénaliste, associé d’Éric Dupond-Moretti, et qui sera animé par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.