Face aux menaces écologiques, aux soubresauts et autres bouleversements géopolitiques, à la montée de différents mouvements radicaux et xénophobes, à la remise en cause de la démocratie, quelles sont et pourraient être les réponses de la France, de l’Union européenne et de la communauté internationale ? Comment envisager l’évolution du monde à court et moyen terme ?
Actualités socialistes - Page 792
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Fondation Jean Jaurès - Face au désordre géopolitique : débat avec Hubert Védrine en direct le 11 juillet à 18h30
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Public Sénat - Terrorisme : le Sénat veut inscrire le salafisme sur la liste des dérives sectaires
Permettre aux maires d’avoir accès aux fichiers FRSPT, ou encore inscrire le salafisme sur la liste des dérives sectaires… Une commission d’enquête du Sénat présentait ses propositions pour faire face à l’évolution de la menace terroriste.
« La figure du « loup solitaire », largement mise en avant par les médias lors des passages à l’acte par une personne seule, n’existe pas dans le champ des passages à l’acte djihadistes ». C’est l’une des constatations qui ressort des 32 auditions effectuées par la commission d’enquête du Sénat sur « l’évolution de la menace terroriste après la chute de l’État islamique » mise en place le 11 janvier dernier. Son président, Bernard Cazeau (LREM) et sa rapporteure, Sylvie Goy-Chavent (Centriste) en présentaient les conclusions ce mardi.
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Sélection été : Jean Gadrey, Dette de l’Unédic : comment engraisser la finance spéculative au détriment des chômeurs, des salariés, et du service public
Parmi les arguments utilisés par l’oligarchie pour pousser à la libéralisation puis la privatisation des services publics, il y a presque toujours « l’énormité de la dette ». On oublie de préciser que cette dette a été délibérément produite par des décisions publiques diverses concernant soit des investissements insensés devenus des boulets (exemple de la SNCF), soit (ou en même temps) l’étranglement financier - l’austérité imposée - induisant un déficit annuel récurrent. Cela conduit l’organisme public à emprunter, à s’endetter de plus en plus auprès de banques privées, à payer de plus en plus de remboursements annuels, avec un possible effet « boule de neige » (quand on doit emprunter à nouveau pour payer des intérêts devenant élevés à certaines périodes, ce qui n’est pas le cas actuellement, mais pourrait bien le redevenir, on va le voir).
On oublie aussi de nous dire qu’en contraignant des organismes publics à s’endetter faute de financements publics à la hauteur des besoins sociaux qu’ils sont censés couvrir, non seulement on ampute la réponse à ces besoins, mais on met ces organismes entre les mains de banques et de financiers qui vont laisser libre cours à leurs penchants pour la spéculation voire à leur appétence pour les paradis fiscaux.
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Congrès de Versailles : "C'est un devoir de tout parlementaire" assure Stéphane Le Foll
INVITÉ RTL - Le maire du Mans, qui va quitter son poste de député mardi 10 juillet, sera présent à la séance exceptionnelle à Versailles. Malgré des désaccords notables, il assure que c'est "un devoir".
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Sélection de l'été : Le Nouveau Magazine Littéraire « La tentation radicale » fracture le monde académique
Dans un livre événement, les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland accréditent l'hypothèse d'une radicalisation croissante des lycéens musulmans en France. L'islamologue Olivier Roy attaque leur méthode et dénonce une confusion entre radicalité politique et radicalité religieuse. Entretien croisé.
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Sélectio été - Slate, Gaël Brustier, Les élections européennes sont peut-être la dernière chance du PS
Elles ont rarement été favorables au PS. Annoncées un an à l’avance comme catastrophiques pour le parti fondé par François Mitterrand, elles pourraient pourtant être l’occasion d’un fructueux tournant idéologique et politique…
Le prochain scrutin national aura lieu en juin 2019. Il s’agit des élections européennes. Donné à 8% dans un sondage Ifop datant de décembre dernier (Génération-s de Benoît Hamon n’était pas testé), le PS a-t-il une chance de faire son retour politique à l’occasion d’un scrutin d’ordinaire coûteux électoralement? Le PS n’a pas droit à l’échec. Pour survivre, il doit remettre à plat tout son corpus européen, depuis 1983 sinon depuis les origines du projet européen. Désormais, le PS n’a d’autre choix que d’opérer une profonde révision de son rapport à l’Europe et de son passé post-1983 à moins bien sûr de renoncer à avoir un avenir. Pour l’heure, il est, de facto, politiquement asphyxié par La République en Marche (LREM) qui, en matière européenne est désormais un produit concurrentiel, pensé comme tel et vendu comme tel, comme en a témoigné la «grande marche pour l’Europe» des macronistes…
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Non Fiction - Réussir par l'École, malgré le reste : entretien avec Stéphane Beaud
Treize ans après Pays de malheur , Stéphane Beaud revient avec une nouvelle enquête sur les trajectoires des enfants des classes populaires issues de l’immigration. Cette fois, ce n’est pas l’histoire d’une vie, mais bien de huit vies de galère et d'une fière réussite.
A la sortie d’une conférence, le sociologue rencontre Samira et deux de ses sœurs. Issues d’une famille immigrée algérienne de huit enfants, elles se sont reconnues dans ses analyses et souhaitent poursuivre la discussion. Il en sort une enquête de plusieurs années et un livre, La France des Belhoumi. L’ouvrage reprend et dénoue les fils d’une trame complexe qui relie les transformations de la classe ouvrière, les destins scolaires des enfants d’origine populaire immigrée et les recompositions socio-urbaines des banlieues.
L’objectif : replacer les trajectoires des enfants d’immigrés dans un cadre d’analyse rigoureux centré sur les instances de socialisation, montrer que ces trajectoires s’inscrivent dans des évolutions institutionnelles, socio-économiques et socio-spatiales qui remettent radicalement en question les discours politiques sur l’intégration. L’école occupe une place centrale dans les processus analysés. L’espace scolaire peine à trouver son autonomie face aux dynamiques externes dans lesquelles s’inscrivent les trajectoires des huits enfants Belhoumi. Elle n’en reste pas moins, pour les membres hyper-mobilisés de la fratrie, le tremplin essentiel de l’intégration, prise, non dans son sens politique et médiatique, mais comme la possibilité offerte aux individus de trouver leur place dans la société.
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Congrès : pour Olivier Faure, "le président cherche toujours à s’élever en majesté"
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Olivier Faure : "Le Congrès de Versailles est un procédé monarchique"
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Sélection été : Apostrophes : Pierre Mendès France "Le bilan de Mai 68" | Archive INA
23 janvier 1976
Témoignage de Pierre MENDÈS FRANCE sur sa participation au meeting de la gauche non communiste au stade de Charléty le 27 mai 1968. Rappel du contexte socio-politique de mai 68 par Pierre MENDÈS FRANCE et explication sur sa présence à Charléty : "je n'avais pas le droit de ne pas me tenir au courant de ce qu'ils [les jeunes] exprimeraient... il n'a jamais été question que je prenne la parole" Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel
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Sélection été : Fondation Jean Jaurès - Une jeunesse rebelle : débat avec Henri Weber
D’où est sorti Mai 68 ? Que s’est-il passé pendant ce printemps fabuleux ? Comment comprendre ses lendemains, de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme ?
La Fondation Jean-Jaurès reçoit Henri Weber, figure de Mai 1968, cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, auteur de Rebelle jeunesse (Robert Laffont, mai 2018), lors d’une rencontre publique animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.