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Actualités socialistes - Page 791

  • Réaction du Parti socialiste à la démission de Nicolas Hulot

    Nicolas Hulot vient de décider courageusement de quitter le gouvernement.

    Ne plus mentir, ne plus se mentir. La démission de Nicolas Hulot nous parle d’une trahison. Celle d’un pouvoir qui a abandonné toute référence au progressisme et à l’écologie. Les masques sont tombés un à un : Écologie, fiscalité, social, politique migratoire, exemplarité…

    La liste des arbitrages perdus par l’ex ministre était trop longue et l’impuissance à agir était devenue insupportable : report de l’interdiction du glyphosate, importation de 300 000 tonnes par an d’huile de palme pour Total, report du rééquilibrage du mix énergétique, application anticipée du CETA, refus de placer au rang de principe constitutionnel la défense des biens communs face aux multinationales…
    Les choix à venir sur la politique de l’énergie menaçaient de ne pas être plus positifs.

    L’alerte de Nicolas Hulot doit être entendue. L’urgence écologique exige un autre modèle de développement : priorité à l’économie circulaire, décarbonée, au développement des énergies renouvelables, à la lutte contre le réchauffement climatique, à une approche liant enjeux environnementaux et enjeux sanitaires. C’est une vraie révolution des modes de production qu’il faut atteindre.

    Le Parti socialiste entend prendre toute sa place dans ce débat. Social et écologie sont intimement liés. Ce sont toujours les individus, les régions, les pays les plus faibles qui sont les premières victimes. Et c’est le modèle de développement libéral qui tourne le dos avec la même constance à l’essentiel : la préservation de l’Humanité.

  • Sélection été : Non Fiction - De quoi le multiculturalisme est-il la reconnaissance ?

    Paul May a été le lauréat 2015 du prix Vincent-Lemieux de l'Association canadienne de science politique, pour un travail intitulé Droits individuels et redéfinition de la laïcité: le cas des tribunaux d'arbitrage religieux en Ontario, qui s’inscrit dans une démarche à la fois philosophique et sociologique. Dans Philosophies du multiculturalisme, l'auteur reprend et expose les principales références philosophiques qui ont structuré sa réflexion. L'ouvrage est composé de sept parties : une longue introduction cherche à situer le débat sur le multiculturalisme, à la fois dans le temps et en termes de problématique. Paul May présente ensuite quatre auteurs correspondant à quatre positions représentatives dans le débat scientifique et public, dans la mesure où il accorde une grande importance à l'inscription sociale des débats théoriques, avant d'en venir aux critiques du multiculturalisme et à une courte conclusion interrogeant l'avenir du multiculturalisme.

    Histoire et définition du multiculturalisme

    Qu'est-ce que le multiculturalisme ? Paul May propose trois définitions. L'une, sociologique, désigne « l'hétérogénéité ethnique, culturelle et religieuse d'un pays »  qui résulte notamment de l'immigration postcoloniale. La seconde, plus philosophique et normative, cherche à valoriser cette diversité dans une perspective de justice sociale (Taylor, Young, Tariq Modood), dans une logique d'approfondissement de l'idéal démocratique. La troisième concerne plutôt le domaine institutionnel, recouvrant les programmes qui découlent de l'idée multiculturaliste de la justice sociale.

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  • Le Vent se lève - Orelsan, le rap d’une France en crise

    Si Orelsan avait marqué les esprits avec ses titres Sale Pute et Saint Valentin, au cœur d’une vive polémique en mars 2009, son album Le Chant des sirènes a été deux fois disque de platine (2011) et La Fête est finie trois fois (2017). Finis, les scandales. Ces nouveaux textes évoquent des souvenirs provenant de l’enfance, de l’adolescence ou encore de la vie de jeunes adultes, et correspondent à la réalité de nombreux jeunes qui ont grandi dans les années 90 puis 2000. Au-delà des souvenirs mélancoliques, c’est également un portrait de la France périphérique que dresse le chanteur.

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  • La Croix (30/7/2018) - Les limites de la baisse du chômage au Portugal

  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès (Jérôme Fourquet, Sylvain Manternach) Un an après : retour sur la « remontada picarde » de François Ruffin aux législatives de juin 2017 (13/06/2018)

    Par-delà l’espace politique et médiatique que François Ruffin a su occuper, les conditions de son élection en juin dernier dans une circonscription où le Front national est très ancré et où il était largement devancé au premier tour méritaient une analyse approfondie. Un an après le scrutin, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach opèrent un retour sur les ressorts de ce succès électoral assez inattendu.

    Auteur du film remarqué Merci patron !, inspirateur, avec d’autres, du mouvement Nuit debout et rédacteur en chef du magazine Fakir, François Ruffin avait déjà acquis une certaine visibilité dans la gauche radicale et contestataire ces dernières années. Son élection il y a un an comme député de la première circonscription de la Somme lui a permis d’accéder à l’Hémicycle, au sein duquel il s’est livré depuis à différents coups d’éclat médiatiques. 

    Alors que la recomposition politique provoquée par la dernière élection présidentielle se poursuit, la mouvance des Insoumis apparaît aujourd’hui comme l’un des principaux foyers d’opposition au pouvoir. Et si le leadership de Jean-Luc Mélenchon n’est pas contesté au sein de ce courant, François Ruffin fait entendre une musique singulière et constitue désormais une figure politique de premier plan capable d’impulser des initiatives nationales d’ampleur comme lors de la manifestation intitulée « La fête à Macron », ayant rassemblé, avec le concours des troupes de La France insoumise, plusieurs dizaines des milliers de manifestants dans les rues de Paris le 5 mai dernier. 

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  • L'Humanité - Mémoire. « Lip prouve que les licenciements sont évitables »

    Plus de quarante ans après son dénouement, l’affaire Lip refait surface. Entretien avec Guillaumes Gourgues, universitaire et coauteur d’un livre-enquête sur le sujet.

    Plus de quarante ans après le dénouement de l’affaire Lip, pourquoi enquêter et publier cet ouvrage (1)  ?

    Guillaume Gourgues L’affaire Lip est connue pour la « grève productive » de l’été 1973 : s’opposant aux licenciements promis par l’actionnaire suisse, les ouvriers occupent leur usine, confisquent les montres, redémarrent partiellement la production. C’est le slogan : « On fabrique, on vend, on se paye ». Mais, lorsqu’on dépasse ce mythe autogestionnaire, on se rend compte que les ouvriers ont essentiellement affirmé, arguments économiques à l’appui, que leur usine était viable.

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  • Boris Vallaud (PS) : "Le gouvernement ne veut pas changer une méthode qui échoue"

    Le député socialiste des Landes a largement critiqué les annonces budgétaires faites par Édouard Philippe dimanche.

    Le député PS Boris Vallaud a assuré dimanche, après l'entretien d'Édouard Philippe au Journal du dimanche sur les priorités économiques de la rentrée, que "le gouvernement ne veut pas changer une méthode qui échoue".

    Vallaud dénonce "un an de politique de démolition". "Alors que la croissance était vigoureusement revenue et que le chômage baissait de manière constante lors des deux dernières années du précédent quinquennat, un an de politique de démolition du président Macron aura suffi à casser la croissance, à augmenter le chômage et relancer l'inflation. Cela malgré les dizaines de milliards d'euros données aux premiers de cordée et les dérogations au code du travail offertes aux entreprises", a accusé Boris Vallaud dans un communiqué.

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  • Stéphane Le Foll propose un "manifeste des socialistes français et européens"

    Il y fustige, entre autre, l'exercice du centralisme par le pouvoir présidentiel. Face au populisme et aux nationalismes, il en appelle à une union des gauches européennes.

    L'ex-député PS Stéphane Le Foll proposera aux militants un "manifeste des socialistes français(e) et européen(e)s", dans lequel il défend une "croissance "sûre"" et dénonce "l'omniprésence, la centralité" du pouvoir macronien, selon un texte consulté par l'AFP mercredi.

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  • Le Devoir (18 juin 2018) - La gauche danoise tourne le dos à l'immigration

    Au moment où l’Italie refuse à un bateau chargé de migrants d’accoster, l’immigration déchire l’Europe tout entière. Le Devoir est allé voir où en était ce débat au Danemark, un des tout premiers pays européens à s’interroger sur l’immigration massive. Deuxième texte d’une série de trois.

    « J’ai déjà serré la main de François Mitterrand. C’était à l’Élysée vers 1983. Je ne peux pas croire que son parti soit aujourd’hui presque sur le point de disparaître. » Henrik Sass Larsen était alors président des jeunesses sociales-démocrates danoises. Il avait à peine vingt ans. Toute l’Europe avait alors les yeux tournés vers le Parti socialiste français, dit-il, un parti devenu un tiers parti depuis la dernière présidentielle et dont le nom du chef, Olivier Faure, ne dit à peu près rien à personne.

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  • Le Dauhiné Libéré - Le PS reste à quai à La Rochelle

    Toujours sonné, le PS se pose des questions. Entre inquiétude sur leur chef de file, doute sur leur capacité à rebondir seuls lors des prochaines élections et ombre de François Hollande, les socialistes semblent se perdre en conjectures.

    Grisaille persistance au-dessus de l’université d’été du Parti socialiste (PS) à La Rochelle. L’ambiance n’est pas à la fête, plutôt aux interrogations.

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  • Le Monde - Le socialiste Emmanuel Maurel de plus en plus proche de La France insoumise

    Le député européen ne cache pas sa proximité avec Jean-Luc Mélenchon et ses idées.

    C’est la question qui revient sans cesse depuis plusieurs mois à la gauche du Parti socialiste : Emmanuel Maurel rejoindra-t-il La France insoumise (LFI) ? Le leadeur de l’aile gauche du PS ne cache pas sa proximité personnelle et politique avec Jean-Luc Mélenchon. Il échange régulièrement avec l’ancien candidat à la présidentielle et les convergences politiques sur l’Europe, la laïcité et l’économie sont nombreuses entre les deux hommes.

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