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Actualités socialistes - Page 790

  • Slate, Gaël Brustier - «Bella ciao» ou l'assassinat de la gauche par le vide

    La reprise de la chanson révolutionnaire italienne sonne-t-elle le glas de la gauche? L’appropriation avérée par le marché de symboles de la gauche contribue à affaiblir celle-ci.

    Depuis quelques semaines, une chanson révolutionnaire italienne est entonnée sur les plateaux télé. La signification de ce phénomène ne saurait échapper à l’analyse et à la critique... en ce domaine plus que jamais nécessaires.

    «Bella Ciao» entonnée de clips en plateaux télé, qui à gauche devrait s’en plaindre? Pourtant, le retour en vogue de cette chanson, dû à la série «La Casa de Papel», pourrait bien sonner le glas d’une certaine symbolique de gauche, héritée du siècle passé. Sans le vouloir, Maître Gims contribue à cet enterrement. Les paroles de sa reprise font de la chanson révolutionnaire une bluette romantique. On est loin du sens historique de «Bella Ciao».

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  • OFCE - Au-delà du taux de chômage …

    Par Bruno Ducoudré et Pierre Madec

    En plus d’occulter les dynamiques à l’œuvre sur le marché du travail, la définition stricte du chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) ne prend pas en compte les situations à la marge du chômage. Ainsi les personnes souhaitant travailler mais considérées comme inactives au sens du BIT, soit parce qu’elles ne sont pas disponibles rapidement pour travailler (sous deux semaines), soit parce qu’elles ne recherchent pas activement un emploi, forment le « halo » du chômage.

    Les bases de données de l’OCDE permettent d’intégrer dans le chômage une partie des individus qui en sont exclus du fait de la définition du BIT. Le graphique présente pour les années 2008, 2012 et 2017 le taux de chômage observé auquel viennent s’additionner d’une part les individus situation de temps partiel subi et d’autre part les personnes âgées de 15 ans et plus, sans emploi, et ne recherchant pas activement un emploi mais qui désirent travailler et sont disponibles pour prendre un emploi. De plus elles ont recherché un emploi au cours de 12 derniers mois. Ces dernières sont définies par l’OCDE comme ayant « un lien marginal à l’emploi ».

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  • Sélection d'été - Observatoire des inégalités - « Le décalage est terrible entre la France qui vit bien et les plus pauvres » (15/06/2018)

    En évoquant le « pognon de dingue » que représentent les aides sociales, Emmanuel Macron a choqué une grande partie de l’opinion. Pour Louis Maurin, ces aides sociales sont bel et bien efficaces. Entretien extrait du site de LCI.

    Faut-il « responsabiliser » les allocataires des aides sociales pour que celles-ci soient plus efficaces ? Le président de la République Emmanuel Macron affirme que l’ « on met un pognon de dingue dans les minima sociaux » et que « les gens pauvres restent pauvres ». Irresponsabilité présumée des plus démunis, efficacité ou inefficacité des aides sociales, pistes d’amélioration... LCI a interrogé Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, sur les questions que posent ces récentes déclarations du président.

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  • Sélection été : Observatoire des inégalités - Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de revenus de moitié

    Impôts et prestations sociales réduisent nettement les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

    Avant impôts et prestations sociales, le revenu moyen des 20 % les plus aisés est de 4 566 euros par mois selon l’Insee (données 2015 pour une personne seule), huit fois le revenu des 20 % les plus modestes (553 euros par mois en moyenne). À l’extrémité de l’échelle, les 10 % les plus aisés (5 939 euros par mois) touchent 21 fois plus que les 10 % les plus modestes (281 euros). Une fois les impôts retirés de ces revenus et les prestations sociales versées, les écarts se réduisent très nettement : le rapport entre les niveaux de vie des 20 % les plus riches et des 20 % les plus modestes tombe à quatre. Entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, il se réduit de 21 à six. Dans le premier cas, les inégalités de niveau de vie sont divisées par deux. Dans le second, par près de quatre. Le modèle social français redistribue des revenus de façon importante......

    ..... On redistribue beaucoup parce que les inégalités de départ (entre les salaires, entre les revenus financiers, immobiliers, etc.) sont dans notre pays, parmi les plus grandes en Europe. Entre les revenus de départ et ceux dont les ménages disposent réellement pour dépenser, la France fait le grand écart, ce qui est en partie à l’origine du débat sur la fiscalité. Les riches gagnent beaucoup avant impôts mais s’en rendent difficilement compte, faute de pouvoir se comparer avec ce qui se passe dans les autres pays (voir notre article « France, le pays où les riches sont très riches ») ou d’avoir une idée réelle de ce que gagnent les ménages moins aisés. En revanche, ils mesurent l’ampleur de ce qu’ils paient en prélèvements. Même si l’on s’accorde pour soutenir les plus démunis, c’est au prix d’une redistribution conséquente, du fait des inégalités de départ. On devrait autant se poser la question de la distribution initiale des revenus, que de leur redistribution après coup. C’est pourtant rarement fait. Les privilégiés de l’entreprise comme de la fonction publique accèdent à de très hauts niveaux de salaires et des primes importantes, rarement contestées.

    Anne Brunner et Louis Maurin

    C'est à lire ici
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  • Sélection été : Mediapart - Mai 68 n'a pas duré qu'un mois - Dominique Manotti

    Dix actrices et acteurs de 68 reviennent sur ces événements qui ont changé leur vie. Une série documentaire d'Olivier Besancenot, Florence Johsua et Tancrède Ramonet proposée par Temps Noir et Mediapart.

    En 1968, Marie-Noëlle Thibault est enseignante au lycée de Chantilly. Politisée au travers de son soutien aux luttes de libération nationale, elle occupe son lycée, s’engage dans la grève et participe aux mobilisations pour une éducation nouvelle. Elle poursuivra ces combats à l’université de Vincennes et dans le syndicalisme interprofessionnel, puis enfin sous le nom de Dominique Manotti, dans le polar noir.

  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès - La tentation radicale : les lycéens sont-ils concernés ?

    Quelle jeunesse est la plus concernée par la radicalité ? Peut-on observer un lien entre la radicalité politique et la radicalité religieuse ? Comment les jeunes réagissent-ils aux attentats et au terrorisme ? Dans un livre à paraître le 4 avril prochain (La tentation radicale. Enquête auprès des lycéens, PUF, 2018), les deux sociologues Olivier Galland et Anne Muxel analysent les résultats d’une enquête inédite (et soutenue par la Fondation Jean-Jaurès) menée auprès de 7 000 lycéens. Des résultats dont ils viennent débattre à la Fondation.

  • Sélection d'été - Comment sauver l’Europe ? Comment changer de paradigme ?

    par Xavier Ragot

    On assiste à des inflexions nouvelles dans les débats sur la construction européenne. Moins visibles que des déclarations publiques, des conférences essentielles et ateliers se tiennent pour aborder de nouvelles options, sous des angles économiques et politiques différents. Le débat est plus vif en Allemagne qu’en France. En cause probablement le débat caricatural français pendant les élections présidentielles, sur la forme « pour ou contre la monnaie unique », alors que le débat préalable est de discuter comment orienter les institutions de la zone euro au service de la croissance et des inégalités.

    Deux conférences ont eu lieu à Berlin à une semaine d’intervalle, considérant les options les plus opposées. La première a abordé les conséquences de la sortie d’un pays de la zone euro ; la seconde la recherche d’un paradigme alternatif pour réduire inégalités en Europe. Autant dire que ces deux conférences couvrent presque tout le spectre des politiques économiques envisageables.

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  • Le Vent se lève - Disparition de Domenico Losurdo, philosophe humaniste et révolutionnaire

    Nous avons appris avec tristesse la disparition de Domenico Losurdo, professeur à l’université d’Urbino, philosophe marxiste éminent et spécialiste de la pensée hégélienne. C’est un théoricien et un militant de premier plan que perd le mouvement progressiste italien et international.


    Dans sa Contre-histoire du libéralisme, il a analysé l’histoire violente, coloniale, patriarcale, ayant pieds et mains liées avec la réduction en esclavage de millions d’êtres humains, les exécutions de masse, l’enfermement des pauvres et des vagabonds, d’une idéologie supposément émancipatrice, mais qui ne profite en réalité qu’à une poignée de propriétaires blancs. Il a mis en exergue les « clauses d’exclusions » des droits dont la pensée libérale se glorifie : femmes, ouvriers, hommes de couleurs, nations entières sont mis à l’écart des privilèges de la minorité. On retrouve dans cette histoire, des théories et des techniques de guerres qui seront à l’œuvre dans les fascismes européens. Fascisme qu’il faut comprendre comme un produit endogène du capitalisme en crise et en lutte contre l’ennemi communiste : non comme une monstruosité tombée du ciel, qui n’aurait aucun rapport avec la réalité préalable des sociétés européennes.

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