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Les populismes en France, en Italie et en Europe centrale et orientale ont-ils les mêmes origines et présentent-ils les mêmes symptômes ? Trois perspectives complémentaires.
Si le Parti socialiste détient encore plus de 250 villes de plus de 10.000 habitants, les grandes métropoles comme Lille, Rouen, Brest, Le Mans, Strasbourg, Avignon et bien sûr Paris comptent parmi les derniers bastions de gauche de plus de 100.000 habitants. Pour tenter de les conserver à l'issue des prochaines municipales, le PS est en train de négocier un accord de soutien mutuel avec le Parti communiste, mais des discussions sont également en cours avec les écologistes. "Ces négociations ne sont pas secrètes. Je confirme que je souhaite des accords les plus larges possibles, qui associent l’ensemble des forces de gauche et les forces écologistes, car ensemble nous avons la capacité à être le premier pôle dans la vie démocratique française", a assumé dimanche, au micro du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS. "Personne n’est en capacité de gagner seul", assure-t-il.
D'où vient l'argent ? Au cours de l'histoire les thèses se sont succédées sans parvenir à conclure. Le profit est un concept fuyant. Pour Marx il était le produit d'un vol, le capitaliste volait au travailleur une part de son travail ; pour Milton Friedman, Prix Nobel d'économie, accroître les profits était l'unique responsabilité des entreprises. Entre l'enjeu financier et l'enjeu social, la querelle demeure. Crise néolibérale La série documentaire Travail, salaire, profit nous entraîne dans les arcanes de l'économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. L'étude de cas, didactique et passionnante, est pourtant salutaire, à l'heure d'une crise massive du capitalisme, notamment via son avatar contemporain, le néolibéralisme, rejeté en bloc par une grande partie de la société. Après Jésus et l'islam, avec Jérôme Prieur, et Mélancolie ouvrière, Gérard Mordillat, accompagné de l'économiste Bertrand Rothé, signe une réflexion creusée et lucide sur cette "nouvelle religion contemporaine", via le témoignage d'économistes renommés, dont Frédéric Lordon et David Graeber. Travail, Salaire, Profit Episode 6 : Profit Série documentaire de Bertrand Rothé et Gérard Mordillat (France, 2019, 54mn) Disponible jusqu'au 13 décembre 2019 Travail, Salaire, Profit Episode 6 : Profit Série documentaire de Bertrand Rothé et Gérard Mordillat (France, 2019, 54mn) Disponible jusqu'au 13 décembre 2019
D'où vient l'argent ? Au cours de l'histoire les thèses se sont succédées sans parvenir à conclure. Le profit est un concept fuyant. Pour Marx il était le produit d'un vol, le capitaliste volait au travailleur une part de son travail ; pour Milton Friedman, Prix Nobel d'économie, accroître les profits était l'unique responsabilité des entreprises. Entre l'enjeu financier et l'enjeu social, la querelle demeure.
Crise néolibérale La série documentaire Travail, salaire, profit nous entraîne dans les arcanes de l'économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. L'étude de cas, didactique et passionnante, est pourtant salutaire, à l'heure d'une crise massive du capitalisme, notamment via son avatar contemporain, le néolibéralisme, rejeté en bloc par une grande partie de la société. Après Jésus et l'islam, avec Jérôme Prieur, et Mélancolie ouvrière, Gérard Mordillat, accompagné de l'économiste Bertrand Rothé, signe une réflexion creusée et lucide sur cette "nouvelle religion contemporaine", via le témoignage d'économistes renommés, dont Frédéric Lordon et David Graeber.
Travail, Salaire, Profit Episode 6 : Profit Série documentaire de Bertrand Rothé et Gérard Mordillat (France, 2019, 54mn) Disponible jusqu'au 13 décembre 2019
Son nom est déjà entré dans les livres d’histoire. Militant des droits de l’homme, avocat de causes célèbres, ancien garde des sceaux, ancien président du conseil constitutionnel. Il poursuit son combat pour la justice : l’humanisation des prisons, l’abolition universelle de la peine de mort. Quel regard porte-t-il sur les questions qui agitent le débat public, et notamment celle du voile et de la laïcité ? Comment défendre les principes qui fondent notre République ? Rendez-vous avec Robert Badinter.
À propos de : Y. Elsheshtawy, Temporary Cities. Resisting Transience in Arabia, et de : H. Molotch, D. Ponzini (dir.), The New Arab Urban. Gulf Cities of Wealth, Ambition and Distress.
Lieux d’un hypercapitalisme débridé, perché au sommet des skylines, les villes du Golfe sont aussi des lieux hybrides où s’expriment des logiques transnationales et même des résistances citadines. Deux ouvrages y font entendre un nouveau souffle.
Il y a un peu plus de dix ans, Mike Davis, le célèbre anthropologue « radical » américain, après un bref séjour aux Émirats Arabes Unis, publiait Le stade Dubaï du capitalisme (2007, Les prairies ordinaires ). Il y voyait alors le « pire des mondes possibles » (autre titre majeur de Mike Davis, paru en français en 2006 à La Découverte ), fondé sur l’opulence économique, l’autoritarisme et la domination socio-raciale. Depuis lors, la littérature scientifique et journalistique la plus accessible sur les villes du Golfe souscrit généralement à cette grille de lecture.
Brûlot politique et écologique dénonçant la misère sur fond de Grande Dépression, "Les raisins de la colère", roman culte de John Steinbeck, fit scandale à sa parution en 1939. Plongée dans une oeuvre à l'acuité rageuse.
"Ils ne peuvent pas m’abattre maintenant, parce que ce serait trop flagrant." Au printemps 1939, lorsque paraît Les raisins de la colère, roman de la révolte qui divise l’Amérique en révélant crûment la face sombre du capitalisme, John Steinbeck craint pour sa vie. Rigoureusement documenté, ce livre, écrit sur le vif, conte la terrible odyssée de la famille Joad, métayers de l’Oklahoma, chassés de leurs terres par les tempêtes de poussière et la mécanisation de l'agriculture, sur fond de crise de 1929 et de Grande Dépression. Jetés sur les routes à l’image d’autres crève-la-faim immortalisés à l’époque par Dorothea Lange, dont les photos apparaissent dans le film, ces migrants, confrontés à la misère à leur arrivée en Californie, sont parqués dans des camps. D’une violence et d’une force bouleversantes, le best-seller fiévreux, porté un an plus tard à l’écran par John Ford, participe du mythe américain – l’emblématique route 66 et la traversée des frontières –, en dévoilant l’envers de la conquête de l'Ouest, au travers d’un exode rural éreintant. Mais l’œuvre dénonce aussi l’exploitation cynique de tous les damnés de la terre, exilés qui subissent l’hostilité de populations plus nanties, hier comme aujourd’hui, en Europe ou en Californie.
Éveiller les consciences De son écriture à sa réception en passant par sa résonance universelle, le documentaire plonge dans ce livre furieux et foisonnant où Steinbeck avait mis toute son âme pour provoquer la colère et éveiller les consciences. Brûlot politique et écologique, le roman, considéré comme l’un des plus grands du XXe siècle, dénonce déjà l’agriculture intensive, la financiarisation de l'économie et la déshumanisation des migrants. Au fil de formidables lectures d’extraits par Denis Podalydès, d’images prégnantes de détresse de la Grande Dépression – qui rappellent d’autres tragédies contemporaines – et d’éclairages, dont les réflexions vibrantes de l’écrivain sur son œuvre, le film revisite ce livre culte, en montrant qu'il n’a rien perdu de sa prodigieuse acuité quatre-vingts ans après sa parution.
Le roman de la colère Documentaire de Priscilla Pizzato (France, 2018, 54mn) Disponible jusqu'au 15 janvier 2020
Sur l'air de "Quand on arrive en ville" par Daniel Balavoine Enregistré en public à l'Alhambra à Paris le 9 octobre 2019 Avec Clémence au chant et au piano
Ils se sont donné rendez-vous devant les préfectures de France. Aux cris de « Macron, réponds-nous ! », les agriculteurs réclamaient hier une meilleure considération. On leur reproche l’agriculture intensive, très bien.
Xerfi Canal a reçu Pierre-Yves Gomez, professeur à l'EM Lyon et Président de l'Institut Français de Gouvernement des Entreprise, pour parler de l'esprit malin du capitalisme. Une interview menée par Jean-Philippe Denis.
Comme tous les concepts économiques, le capital a une histoire ; une histoire singulière que l'on peut raconter de bien des manières. D'autant plus que la signification de ce terme s'est transformée au rythme du changement des modes de production... Plutôt que de faire une théorie du capital, la situation contemporaine de l'économie ne nous invite-t-elle pas à faire une théorie de l'actionnariat ?
Crise néolibérale La série documentaire Travail, salaire, profit nous entraîne dans les arcanes de l'économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. L'étude de cas, didactique et passionnante, est pourtant salutaire, à l'heure d'une crise massive du capitalisme, notamment via son avatar contemporain, le néolibéralisme, rejeté en bloc par une grande partie de la société. Après Jésus et l'islam, avec Jérôme Prieur, et Mélancolie ouvrière, Gérard Mordillat, accompagné de l'économiste Bertrand Rothé, signe une réflexion creusée et lucide sur cette "nouvelle religion contemporaine", via le témoignage d'économistes renommés, dont Frédéric Lordon et David Graeber.
Travail, Salaire, Profit Episode 5 : Capital Série documentaire de Bertrand Rothé et Gérard Mordillat (France, 2019, 54mn) Disponible jusqu'au 13 décembre 2019