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Actualités socialistes - Page 586

  • L'Aurore - Voir au-delà du voile, Gilles Clavreul

    Quelle mouche l’a donc piqué ? En déplacement à La Réunion – un déplacement tourné vers les sujets économiques et sociaux – Emmanuel Macron est longuement revenu, une fois encore, sur l’énième polémique sur le voile, déclenchée par la lamentable interpellation d’un élu d’extrême-droite à l’encontre d’une femme voilée assistant à une session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

    Une majorité de plus en plus agitée

    Retour en arrière : le discours très ferme prononcé après l’attentat de la préfecture de police, appelant à lutter sans faiblesse contre « l’hydre islamiste », manifestait une netteté nouvelle, tardive mais bienvenue, pour dénoncer non pas seulement le terrorisme qui tue, mais aussi l’islamisme qui enflamme les consciences et conditionne les esprits. Puis survient la « polémique Odoul », et les choses se compliquent d’un coup : non pas sur la dénonciation du comportement de l’édile, là-dessus le consensus est presque général ; mais sur le statut des mères accompagnatrices et, plus largement, sur le regard porté sur le voile par les acteurs politiques. Mais voilà que s’opposent, de nouveau, au sein de la majorité, la ligne libérale et accommodante défendue notamment par le député Aurélien Taché, et une ligne républicaine et ferme incarnée par Jean-Michel Blanquer qui, tout en rappelant le droit existant – les mères accompagnatrices sont de simples usagers du service public, elles peuvent user de leur liberté d’expression du moment qu’elles ne font pas de prosélytisme - affirme que le voile n’est « pas souhaitable » dans notre société. A partir de là, et comme nous l’avons dit depuis longtemps, apparaissent deux macronismes irréconciliables ; au point que le Premier ministre tente, sans grand succès, de calmer le jeu, en réaffirmant la volonté du gouvernement de lutter avec la dernière énergie contre « le communautarisme », tout en excluant que la majorité rejoigne la proposition de loi des Républicains interdisant les signes religieux des mères accompagnatrices. Las, cela ne suffit pas, et la polémique s’envenime au point que le ministre de l’Education demande des sanctions disciplinaires contre Aurélien Taché.

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  • Observatoire des inégalités - Chômage : les jeunes toujours aux premières loges

    Entre 1975 et 2018, le taux de chômage a été multiplié par quatre pour les 20-24 ans et par presque autant pour les 25-49 ans. Aujourd’hui, malgré quelques signes de reprise de l’emploi, les jeunes actifs ont deux fois plus de risque d’être au chômage que leurs aînés.

    En 2018, un jeune actif sur cinq (19,5 %) âgé de 20 à 24 ans est sans emploi. C’est quatre fois plus qu’il y a quarante ans. La majeure partie de l’augmentation du chômage des jeunes a eu lieu en dix ans, entre 1975 et 1985 : le taux passe alors de 5,3 % à 17,3 %. Les actifs de 25 à 49 ans sont beaucoup moins touchés. Leur taux de chômage est 2,3 fois moins élevé que celui des 20-24 ans. Celui des 50-64 ans reste le plus faible, même s’il a triplé (de 2,2 % à 6,6 %) depuis 1975. Si le taux est plus faible, à cet âge, la durée du chômage est très supérieure à celle des plus jeunes [1].

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  • Fondation Jean Jaurès - Brexit : casse-tête et casse-pipe

    Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, auteur du blog La Constitution décodée, livre, dans sa cinquième contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, son analyse des derniers rebondissements du Brexit.

    Le Brexit n’en finit pas de finir. Et de repartir.

    We have a deal : un temps, l’accord est conclu. Puis, l’instant d’après, il est rejeté, laissant alors planer la menace du no deal, scénario que tous redoutent, à l’exception des Britanniques les plus europhobes, tel Nigel Farage. Les négociations se poursuivent pour aboutir à un nouvel accord, modifié, adapté, approprié… et rejeté, à nouveau.

    Tel est le feuilleton de ces dernières années, digne des plus mauvais soaps car systématiquement construits selon un canevas identique, qui ne surprend jamais.

    Le régime parlementaire britannique, référence en la matière et exemple de stabilité, en souffre.

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  • Observatoire des inégalités - Minima sociaux : qui touche combien ?

    Quatre millions de ménages reçoivent un minimum social. On connaît le RSA, mais il en existe plusieurs autres. Qui touche combien ?

    Quatre millions de ménages [1] reçoivent un minimum social en France (données fin 2017). En comptant les conjoints et les enfants, sept millions de personnes sont ainsi couvertes. Au total, il existe une dizaine de prestations, qui répondent à des situations différentes, avec des montants inégaux. Ces minima sont destinés à éviter à ceux qui les touchent de vivre dans la misère totale. Bien sûr, celle-ci existe encore en France, mais sans ce « filet de sécurité », elle serait bien plus grande.

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  • Ce n'est pas la protection sociale qui provoque les déficits : la preuve [Olivier Passet]

    Au rang de premier accusé des déficits budgétaires structurels, il y a le coût de la protection sociale. Cela sonne comme une évidence. Sans surprise, le poids des dépenses publiques est positivement corrélé au poids de la protection sociale. [...]

  • Fondation Jean Jaurès - Quels combats pour le syndicalisme en Europe ? Débat avec Laurent Berger, en direct à 18h30 le 29 octobre

    Pour la première fois, depuis le 23 mai 2019, un Français, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est devenu président de la Confédération européenne des syndicats (CES). Les défis sont nombreux pour l'Europe : rénover la démocratie ; établir un nouveau modèle macroéconomique pour une croissance durable et inclusive ; s'attaquer au dumping fiscal et à l'évasion fiscale ; remédier aux inégalités et renforcer la justice sociale... Quelles sont les ambitions de la CES et de son nouveau président ?
    Pour en débattre, l'Observatoire du dialogue social réunit :
    - Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, président de la Confédération européenne des syndicats,
    - Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès,
    - Jean Grosset, membre du Conseil économique, social et environnemental, directeur de l'Observatoire du dialogue social.

  • Trois questions à Alexis Louvion, doctorant au laboratoire IRISSO à l'université Paris-Dauphine

  • L'actualité des socialistes du 18 au 24 octobre

    MUNICIPALES

    Libé - Municipales : à gauche, oui ou non à l’union ?

    Des socialistes moins hégémoniques depuis 2017, des insoumis moins sûrs d’eux après la claque des européennes, des écologistes qui cognent un peu moins sur leurs concurrents… Mais toujours des egos, des rancœurs et des ambitions. La gauche peut-elle s’entendre pour rebondir aux élections de mars ?

    Une sorte de marronnier. La question se pose inlassablement à chaque fois qu’une élection pointe son nez : la gauche va-t-elle s’unir ? Les municipales approchent et la réponse reste en suspens. Les tractations se multiplient entre les chefs de famille et les concernés dans les grandes et petites villes. Chaque patelin a sa vérité. Parfois, la gauche se parle et s’allie. D’autres fois, elle s’affronte et s’abîme. Premier constat à cinq mois du scrutin : la dynamique n’est pas folle.

    LAICITE

    Paris Match - Pour Robert Badinter, le voile en sortie scolaire n’est "pas illégal mais pas bienvenu"

    Invité samedi soir dans l’émission «C l’hebdo», sur France 5, Robert Badinter est revenu sur la polémique entourant le port du voile par des mères accompagnant des enfants en sortie scolaire.

    Robert Badinter était invité samedi soir de l’émission «C l’hebdo», sur France 5. Interrogé par Ali Baddou sur la polémique entourant le port du voile par des mères lors de sorties scolaires, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il n’était pas «illégal mais pas bienvenu». Faisant référence à cette mère prise à partie par un élu FN alors qu’elle accompagnait la classe de son fils au conseil régional de Bourgogne-France-Comté, Robert Badinter a rappelé que «juridiquement, elle pouvait porter ce qu’on appelle le voile». «Est-ce à dire que c’était bienvenu ? Je vous le dis franchement, je ne le pense pas.

    ADP

    Le Figaro - Privatisation d’ADP: «Les citoyens doivent reprendre la main sur l’économie de leur pays»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - À l’origine d’une pétition contre la privatisation des Aéroports de Paris, l’essayiste Coralie Delaume plaide pour un référendum d’initiative partagée qui permettrait aux Français de reprendre la main sur l’économie de leur pays et de contrer le désengagement de l’État.

    FIGAROVOX.- Vous êtes, avec David Cayla, à l’origine d’une pétition contre la privatisation des Aéroports de Paris. À ce titre, vous suivez la campagne du «référendum d’initiative partagé». Où en est-on? La collecte des signatures ne semble pas décoller...

    SALAFISME

    Europe 1 - "Une révolution salafiste s'est emparée d'une partie non négligeable de la population", selon le politologue Bernard Rougier

    Invité mardi d'Europe 1, le politologue Bernard Rougier a décrit "un travail de conquête auprès des populations les plus vulnérables par des entrepreneurs religieux qui ont imposé leur conception de l'islam"

    INTERVIEW

    S'exprimant lundi à l'Assemblée nationale, lors de l'ouverture du débat parlementaire sur l'immigration, le Premier ministre Édouard Philippe a reconnu des "dérives communautaires" qui entraînent "une sécession insidieuse dont nous ne voulons pas". Ce thème de la communautarisation croissante dans certains territoires est régulièrement abordé dans ses ouvrages par le politologue Bernard Rougier​, auteur d’un livre à paraître Les territoires conquis de l'islamisme.

    Invité mardi d'Europe 1, l'universitaire explique qu'une "révolution salafiste s'est emparée d'une partie non négligeable de la population". 

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Le nombre d’allocataires de minima sociaux ne baisse plus

    La baisse du nombre d’allocataire du RSA est interrompue depuis deux ans. Au total, quatre millions de ménages touchent un minimum social.

    Le nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ne diminue plus depuis les premiers mois de 2017. Fin mars 2019, 1,84 million de foyers touchaient cette prestation, autant que deux ans auparavant. Pourtant, le retournement de la courbe, enregistré fin 2015, était assez net. Le nombre de ménages allocataires du RSA avait diminué de 80 000 au cours de l’année 2016 (- 5 %).

    Observatoire des inégalités - Inégalités : vivre dans un grand pôle urbain n’est pas la panacée

    Les inégalités de niveaux de vie sont grandes entre les grands pôles urbains. Elles le sont aussi en leur sein, comme l’indique une étude de la Fédération nationale des agences d’urbanisme décryptée par Valérie Schneider. Ce texte est extrait de laGazette.fr.

    Les grands pôles urbains ne jouent pas tous dans la même cour, selon une étude de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (Fnau) [1] menée sur 59 grandes agglomérations (plus de 180 000 habitants) qui dresse le portrait et les dynamiques de ces territoires, notamment en matière de niveau de vie. Dans la majorité de ces métropoles, le revenu médian mensuel des habitants [2] est plus élevé qu’au niveau national (1 650 euros/mois en 2015). Il oscille en effet entre 1 700 euros à Valence Romans et près de 2 500 euros à Versailles, métropole la plus riche.

    LECTURES

    Jean Gadrey - Trois livres récents : Geneviève Azam, Corinne Morel-Darleux, Romaric Godin

    Trois livres très différents, même si les deux premiers ont de fortes proximités, mais trois livres qui vous (nous) enrichissent et inspirent. Voici d’abord leurs titres, éditeurs et prix :

    Geneviève Azam, Lettre à la terre (et la Terre répond), Seuil, 185 pages, 17 euros.

    Corinne Morel-Darleux, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Libertalia, 145 pages, 10 euros (5,50 en téléchargement).

    Romaric Godin, La guerre sociale en France, aux sources économiques de la démocratie autoritaire, La découverte, 18 euros.

    En résumé, pour les deux premiers, deux femmes, deux écolos, mais aussi deux écrivaines de talent qui nous entraînent dans des voyages inédits en poétisant les enjeux, chacune à sa façon, ce que suggèrent déjà les titres de leurs livres. Quant au livre de Romaric Godin, c’est un must si l’on veut comprendre les racines historiques et théoriques et le présent politique du néolibéralisme, et sa lecture est un plaisir. Pas écolo, ou si peu, mais quelle analyse fouillée et documentée !

  • L'imposture tyrannique des revues sur les économistes [Christian Chavagneux]

    Après Paul Krugman, Joseph Stiglitz et Paul Romer, voici James J. Heckman, un autre lauréat du prix de la Banque de Suède en économie, qui tire à boulets rouges sur la profession des économistes. Sa cible : l’obligation de publier des articles de recherche dans ce qui est considéré comme les cinq meilleures revues américaines pour avoir la moindre chance de réussir sa carrière universitaire. [...]