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Actualités socialistes - Page 446

  • Basta - «Aujourd’hui pour sauver l’accumulation du capital, on est obligé de détruire la démocratie»

    L’inaction écologique menace désormais l’espace démocratique, estime le philosophe Pierre Charbonnier. Les régimes autoritaires qui émergent ne se constituent-ils pas en appui à l’accumulation de richesses par quelques-uns au prix de la dilapidation des ressources de tous ? Face à cette destructrice « utopie du marché », les progrès politiques viendront du contre-mouvement social. Entretien réalisé en partenariat avec l’hebdomadaire Politis.

    .....Sur la question de l’articulation entre la gauche et l’écologie, je ne pense pas qu’une alliance bien coordonnée autour d’un unique langage politique puisse se former à court terme. Il faut donc faire avec ce que l’on a et apprendre à orchestrer différents registres symboliques. J’aurais tendance à penser que la double opposition au pôle néolibéral et au pôle conservateur peut suffire à une alliance de circonstance, une alliance composée d’acteurs suffisamment polyglottes pour accepter les langages propres à différentes cultures sociales et formes de luttes. N’oublions pas que de larges pans de l’élite administrative et technique seront des alliés nécessaires dans la bascule écologique et sociale : il faut faire du droit, construire des infrastructures sobres, réapprendre de quel sol on vit. Tout cela nécessite aussi des savoirs de pointe. Les victoires du mouvement émancipateur se produisent toujours quand des groupes différents voient leurs intérêts s’aligner. Il ne faut donc pas manquer l’occasion lorsqu’elle se présente.

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  • La Vie des Idées - Belgrade-Paris : expériences de gauche

    À propos de : Frank Georgi, L’Autogestion en chantier. Les gauches françaises et le « modèle yougoslave » (1948-1981), Nancy, L’Arbre bleu.

    Introduit en Yougoslavie en 1949, le principe de l’autogestion dans les entreprises a fasciné de larges pans de la gauche française jusqu’à la fin des années 1970. Cet enthousiasme, nourri par des échanges et des voyages, n’a pas résisté à l’étatisme et au centralisme français.

    Le rapport au modèle soviétique, pour les gauches françaises, est un sujet aussi connu que documenté, tant il a accompagné une grande partie de celles-ci tout au long du XXe siècle

    . D’autres expériences (castriste, maoïste) ont pu fasciner des secteurs – au demeurant limités – de ces forces politiques, et de manière intermittente. Aujourd’hui oublié (le pays a même disparu), un autre modèle a interrogé, voire attiré les gauches françaises : l’autogestion yougoslave.

    Depuis la fin des années 1940 jusqu’à l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir, l’expérience menée par Tito n’a pas peu suscité une riche gamme de réactions, de l’enthousiasme au rejet véhément. C’est à ce dossier que s’attelle Frank Georgi, historien spécialiste des mouvements sociaux contemporains, dans un ouvrage tiré d’une HDR soutenue en 2017.

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  • En finir avec la «Société de rentiers», instaurer un impôt juste et progressif sur les successions ?

    Retrouvez les Replays du RDV de la Gauche d'Après qui s'est tenu à Blois !

    Animation : Christine Pirès Beaune, secrétaire nationale du PS au
    Budget et à la Fiscalité, députée du Puy-de-Dôme
    Intervenants.es :
    - Nicolas Frémeaux, enseignant, chercheur auteur « Les nouveaux
    héritiers »
    - Clément Dherbecourt, docteur en économie de l’École d’Économie
    de Paris, expert à France Stratégie, auteur d’une note « Peut-on éviter
    une société d’héritiers ? »

    Est-il acceptable que certains reçoivent "gratuitement" plusieurs millions d'euros avec une imposition faible quand la moitié de la population n'héritera de rien ou presque ?

    Notre système fiscal se montre incapable d'empêcher la concentration des richesses dans les mains de quelque uns seulement. L'accélération des inégalités de patrimoine est telle que nous assistons au retour d'une société de rentiers.

    Comment remédier à cette situation ? Cet atelier permet d'étudier le principe d'une taxation efficace, juste et progressive sur les successions.

  • Douche froide pour la Convention citoyenne pour le climat - Camille passe au vert

    Le moratoire sur la 5G, l'écotaxe pour l'aviation, ou le malus pour les véhicules lourds : ces propositions ont été balayées par plusieurs ministres et même le président ! Les 150 citoyens attendent de voir ce qui sera inscrit dans la loi, mais certains ont déjà le sentiment d'avoir été pris pour des imbéciles...

  • Uberisé·e·s, précarisé·e·s [...] : Quelles protections pour les nouvelles formes de travail ?

    Titre original de la table ronde : Uberisé·e·s, précarisé·e·s, franchisé·e·s, sous-traitants, télétravailleur·euse·s : Quelles protections pour les nouvelles formes de travail ?

    Intervenant·e·s : - Émilie Vayre, MCF Psychologie du travail et des organisations, université Lumière Lyon II - Olivier Jacquin, sénateur de Meurthe-et-Moselle - Jérôme Giusti, avocat, directeur de l’observatoire justice FJJ - Brahim Ben Ali, chauffeur VTC, fondateur du syndicat UVH, Secrétaire général du syndicat INV (Intersyndicale Nationale Vtc) - Dylan Boutiflat, consultant chez Gestion Locale, premier secrétaire adjoint à la Fédération PS de Paris et membre du Bureau National du Parti socialiste - Hind El Idrissi, fondatrice de Wemind

    Pendant la période de confinement, le télétravail a fait son apparition de manière soudaine dans le quotidien de nombreux travailleurs salariés et non salariés. S'appuyant sur la performance des outils numériques, le télétravail émergeait ainsi au rang des nouvelles formes de travail propulsées ou relayées par le bond technologique du numérique ces dernières années. Ces évolutions du travail s'accompagnent d'une précarisation accrue des tâches peu qualifiées (uberisation, retour au tâcheronnage) et présentent de réels risques psycho-sociaux pour les travailleurs concernés, d'autant plus largement qu'elles s'accompagnent d'une fragilisation de leur statut. S'il ne s'agit pas de refuser la transformation numérique de notre économie, de nouvelles protections doivent être envisagées pour protéger les travailleurs. L'économie numérique ne peut être le cheval de Troie d'un nouveau précariat.

  • Égalité femme-homme : le sexisme est il immortel ?

    Atelier animé par Cécilia Gondard, Secrétaire nationale du Parti socialiste à l'égalité femme-homme.

    Intervenantes : - Laurence Rossignol, ancienne ministre, sénatrice de l’Oise- - Nadège Azzaz, maire de Châtillon - Jocelyne Adriant Metboul, présidente de la CLEF - Fabienne El Khoury, porte-parole d’Osez le féminisme

    Les inégalités et discriminations multiples et systématiques dont les femmes font l’objet dans toutes les sphères de la société sont documentées dans de nombreux rapports, les faits sont têtus: ces dernières subsistent et les droits des femmes font encore trop souvent l'objet de reculs. Pour le Parti socialiste, moteur de grandes avancées pour les droits des femmes en France, il est essentiel de comprendre en quoi le sexisme est un système pour pouvoir le combattre, tout en soutenant les combats dans leur diversité.

    Quelles sont les nouvelles luttes féministes, les nouveaux mouvements qui émergent? Saisir l’ampleur du changement de paradigme dans lequel la lutte contre le sexisme systémique s’inscrit, et son articulation avec notre combat pour l’alternative social-écologique, est essentielle pour penser le monde d’après.

  • Le Grand Procès du productivisme

    Animation : Corinne Narassiguin, secrétaire nationale du PS à la Coordinations et aux Moyens

    Intervenant·e·s : - Clémentine Autin, députée LFI de Seine-Saint-Denis - Julien Bayou, secrétaire national d'EELV - Christophe Clergeau, secrétaire national du PS à l'Europe - Isabelle This Saint-Jean, secrétaire national du PS aux Etudes

    Présentation : Les chefs d'accusation : les dégâts écologiques pour la planète et pour notre santé, mais aussi l'aggravation des inégalités économiques et territoriales, et la persistance de la reproduction sociale. Le productivisme est-il coupable ou bouc-émissaire? Doit-il être définitivement condamné ou peut-il être réhabilité ? Vous en serez juge. Le socialisme a eu longtemps partie liée avec le productivisme. Aujourd'hui, dans ce procès, il se constitue partie civile.