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Actualités socialistes - Page 394

  • Marianne - Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande" : 32 linguistes listent les défauts de l’écriture inclusive

    "Outre ses défauts fonctionnels, l’écriture inclusive pose des problèmes à ceux qui ont des difficultés d’apprentissage et, en réalité, à tous les francophones soudain privés de règles et livrés à un arbitraire moral." Bien que favorables à la féminisation de la langue, plusieurs linguistes estiment l'écriture inclusive profondément problématique.

    Présentée par ses promoteurs comme un progrès social, l’écriture inclusive n’a paradoxalement guère été abordée sur le plan scientifique, la linguistique se tenant en retrait des débats médiatiques. Derrière le souci d'une représentation équitable des femmes et des hommes dans le discours, l’inclusivisme désire cependant imposer des pratiques relevant d’un militantisme ostentatoire sans autre effet social que de produire des clivages inédits.

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  • Jean-François Kahn - Sur l’émergence d’une gauche néo-réactionnaire et néoraciste

    Une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversé?

    On a constaté, depuis une vingtaine d'années, un glissement d'une mouvance, originellement sociale-démocrate, vers des positions sociales-libérales qui, en vérité, étaient plus libérales que sociales.

    Ainsi en fut-il, en France, de tous ces socialistes qui ont rejoint le mouvement "En Marche" d'Emmanuel Macron.

    Mais on peut aujourd'hui se poser cette question: ne découvre-t-on pas, avec effarement, que, depuis quelques années, au sein de la gauche et surtout de l'extrême gauche, a émergé une sensibilité qu'on serait en droit de qualifier de néo-réactionnaire, néo-maccarthyste et de néo-cléricale, pour ne pas dire de néo-raciste?

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  • Le Monde, Les décodeurs - Covid-19 : derrière les « 30 000 médecins » de Coordination santé libre, une galaxie de rassuristes, naturopathes et citoyens en colère

    Ce collectif, qui revendique le soutien de dizaines de milliers de généralistes, fait la promotion d’un protocole de soins ambulatoires contesté contre le Covid-19. Or selon un recensement indépendant, ce collectif ne compte que 1 300 médecins.

    Mais où sont les 30 000 médecins du collectif Coordination santé libre ? La question agite les observateurs depuis que, fin janvier, ce groupe a présenté un traitement ambulatoire précoce contesté contre le Covid-19, souvent surnommé « protocole Wonner », en raison du soutien qu’il a reçu de la part de la députée du Bas-Rhin Martine Wonner. Ce protocole a été qualifié de « criminel » par plusieurs experts médicaux et officiellement déconseillé par la Haute Autorité de santé (HAS).
     
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  • Marianne - Comment allier les Lumières et la pensée écologique ? Entretien avec Corine Pelluchon

    Dans son nouveau livre, "Les Lumières à l’âge du vivant", la philosophe revisite l’idéal d’émancipation à l’origine de notre modernité. Et le soumet à un rude examen de conscience. Entretien.

    Marianne : Cherchant à nommer notre époque, vous choisissez de l’appeler : « L’âge du vivant ». Qu’entendez-vous par là ?

    Corine Pelluchon :L’intérêt croissant des personnes pour le sort des animaux et pour l’écologie et la prise de conscience de notre commune vulnérabilité sont les signes avant-coureurs d’un mouvement profond qui pourrait contribuer à la promotion d’un nouveau modèle de développement et qui suppose une révolution dans la manière de penser notre rapport à nous-mêmes et aux autres, humains et non-humains. D’où l’emploi de cette expression qui désigne une ère nouvelle. J’essaie de l’accompagner en lui donnant une armature conceptuelle cohérente et sans nier l’existence de forces contraires qui témoignent d’une triple domination des autres et de la nature à l’extérieur et à l’intérieur de soi, de l’obsession de la maîtrise, du rejet de l’altérité et de la toute-puissance

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  • Le Comptoir - Alain Policar : « Dans le “mouvement” décolonial, la différence est exaltée et l’universalité récusée »

    Alain Policar est agrégé de sciences sociales, docteur en science politique et chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Auteur de plusieurs essais, il vient de publier « L’inquiétante familiarité de la race : Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme » (Le Bord de l’eau). Il y analyse la banalisation de la notion de “race”, en grande partie due à des militants antiracistes (décoloniaux ou intersectionnels) et plaide pour un renouvellement de l’universalisme et du républicanisme, qui intégreraient mieux la question du racisme.

    Le Comptoir : En quoi le décolonialisme pose-t-il problème ?

    Alain Policar :  Les propositions du décolonialisme – si toutefois il est fondé de réunir sous ce nom bon nombre de courants fortement distincts – reposent sur une réalité indiscutable : celle de l’existence d’injustices “épistémiques”, c’est-à-dire d’injustices qui se caractérisent par les inégalités d’accès, selon l’appartenance raciale ou de genre, aux positions académiques d’autorité. D’une façon générale, il ne fait aucun doute que la communauté scientifique a, dans le passé, largement légitimé l’idée de la supériorité des hommes sur les femmes, des Blancs sur les Noirs, des “Occidentaux” sur les autochtones, etc. Mais, à partir de ce constat, les décoloniaux refusent la possibilité d’un point de vue universaliste et objectif au profit d’une épistémologie qui aurait “une couleur et une sexualité”.

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  • L’agriculture française peut-elle gagner la bataille de la souveraineté ?

    Pandémie oblige, pas de Salon de l’agriculture cette année. Pourtant, l’agriculture, elle passionne ces temps-ci. Le gouvernement s’est rallié au principe de "souveraineté alimentaire" et la société civile elle, exige une agriculture soutenable. De jolis principes, dont les paysans rappellent qu’ils sont la clé de voûte. Et ils souffrent, les agriculteurs, les maraîchers et les éleveurs… Pourquoi ? 

    Cette situation inédite s’arrime à une tendance profonde dans la société, toujours plus exigeante dans sa consommation. Alors peut-on imaginer un cercle vertueux qui marierait préservation de l’environnement et bonne santé publique ? Oui, répondent ceux qui sont au centre de l’équation ; agriculteurs, maraîchers et éleveurs… et qui s’étonnent de devoir supporter seuls les efforts d’un virage global. Pour eux, pas de mystère : le soutien à leur profession endommagée est le point de départ.

    Pour en parler, Vincent Chatellier, ingénieur de recherche en économie agricole à l'INRA et François Purseigle, sociologue spécialiste du monde agricole, professeur à l'École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse.

  • La Vie des idées - Les inégalités aux rythmes de la financiarisation

    À propos de : Ken-Hou Lin, Megan Tobias Neely, Divested. Inequality in the Age of Finance, Oxford University Press

    La financiarisation qui envahit aujourd’hui toutes les sphères de l’économie n’est pas un phénomène uniforme et monolithique. C’est en distinguant soigneusement les différents mécanismes par lesquels elle se déploie qu’on pourra comprendre en quoi elle produit des inégalités sociales.

    À rebours de l’analyse classique qui fait de la hausse des inégalités contemporaines avant tout le résultat d’un progrès technologique biaisé (soit un type de croissance où la demande de travail qualifié augmente plus vite que son offre), l’ouvrage Divested. Inequality in the Age of Finance propose une autre piste d’explication. L’augmentation des inégalités résulte de la financiarisation de l’économie entendue non seulement comme une croissance rapide de l’activité du secteur financier, mais aussi comme le résultat d’une transformation financière des revenus, de l’investissement, de l’endettement et de l’épargne des autres acteurs de l’économie, notamment des entreprises non-financières et des ménages. Ken-Hou Lin et Megan Tobias Neely proposent ainsi une synthèse cohérente et inspirante des travaux des quinze dernières années sur la financiarisation, tout en ajoutant aussi des perspectives nouvelles sur certaines de ses dimensions les moins étudiées comme la dette étudiante ou la crise des retraites par capitalisation.

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  • France Culture - Islamo-gauchisme : entre opportunisme politique et débat scientifique

    En demandant une enquête sur l’islamo-gauchisme à l’université, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a suscité un tollé dans les rangs des chercheurs et des enseignants et ouvert la boîte de Pandore. Que recouvre ce néologisme polémique, tout à coup légitimé par son usage ministériel ? Un "fait social indubitable" comme l’assure le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, ou un "thème complotiste" comme le disent des centaines de chercheurs et enseignants dans une tribune ?  

    La controverse, en tout cas, se déplie et n’en finit pas de faire réagir. Elle pose la question grave des libertés académiques et remet sur la table le sujet de la pertinence des études postcoloniales. Dans les cercles universitaires et dans l’arène politique, on s’accuse maintenant du pire : les uns feraient le lit d’un islamisme conquérant, les autres ouvriraient un boulevard à l’extrême droite. 

    Avec nous pour en parler, Sylvain Bourmeau, journaliste, fondateur et directeur de la revue "AOC" et Alain Policar, chercheur associé au Cevipof, auteur de “L’inquiétante familiarité de la race - Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme” (Le bord de l’eau).

  • Fondation Jean Jaurès - Régulation des plateformes numériques : prendre leur pouvoir au sérieux

    Alors que les plateformes numériques occupent une place prépondérante dans l’économie numérique et a un impact sur notre vie démocratique, la Commission européenne a présenté de nouvelles mesures pour une meilleure régulation au sein du Digital Services Act et du Digital Market Act en décembre dernier. Justin Nogarede, chargé des questions numériques à la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS), fait le point sur le cadre juridique existant au sein de l’Union européenne et soumet des recommandations, en partenariat avec la Fondation Friedrich-Ebert, la Fondation Pablo Iglesias et la Fondation Pietro Nenni.

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  • Tribune de Lyon - Régionales. Jean-François Debat (PS) : « Les oukazes ne font pas les unions. On attendra dix jours, pas plus »

    Lilian Renard - 26 février 2021

    Face aux Verts, les socialistes de la région Auvergne Rhône-Alpes se sont visiblement répartis les rôles. À Najat Vallaud-Belkacem les rondeurs évasives, à Jean-François Debat les protestations incisives. Good cop, bad cop en somme, dans un pas-de-deux difficile avec les écologistes qui, jeudi, ont sorti des cartons une consultation citoyenne pour appeler à l’union… derrière leur candidate Fabienne Grebert. Le rassemblement à gauche face à Laurent Wauquiez semble encore loin.

    NVB a donc d’abord souhaité retenir la première partie de la proposition des Verts en faveur d’un rassemblement, saluant un «  choix qui témoigne d’un esprit de responsabilité […] pour la réussite d’une force politique commune ». Un service plutôt minimum…. Et puis Jean-François Debat s’est chargé, lui, de dézinguer la second élément de l’offre, à savoir la priorité politique revendiquée par les écologistes. 

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