Lire l'enquête « Bocage, la fin d'un paysage » : https://splann.org/enquete/bocage/] Pierre-Yves Bulteau était l’invité de Lem, la quotidienne de la radio finistérienne Transistoc’h, le 3 février 2025. Cofondateur de Splann !, l’ancien membre de Là-bas si j’y suis, sur France Inter, se rend à Châteaulin (29) le 6 février pour une soirée autour du remembrement et de la destruction du bocage, organisée par La Maison qui pousse et Run Ar Puñs. Les journalistes de Splann ! se sont récemment penchés sur l’histoire et l’état du bocage breton. D’abord, à travers un dossier d’enquête réalisé par Nolwenn Weiler et Yann-Malo Kerbrat, publié en février 2024, qui montre que le linéaire de haies continue de reculer. Tout comme sa qualité. Avec des effets néfastes pour la biodiversité, mais aussi en matière de résilience face aux inondations ou aux sécheresses qui s’aggravent à cause du dérèglement climatique d’origine anthropique. Ensuite par le biais de la bande dessinée « Champs de bataille », écrite par Inès Léraud, dessinée par Pierre van Hove et conseillée par Léandre Mandard, doctorant en histoire. Sortie en novembre 2024, elle met en lumière les cicatrices laissées par le remembrement d’après-guerre. Cette politique de réorganisation foncière, menée de façon autoritaire, s’est traduite par l’agrandissement des parcelles dans l’Ouest bocager.
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Splann- « Le système agroindustriel est mortifère pour les écosystèmes », Pierre-Yves Bulteau à Transistoc'h
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Splann « On intensifie l'élevage en développant la méthanisation », Marie-Pascale Deleume, Eau et rivières
Marie-Pascale Deleume est ingénieure agronome de formation. Membre de France Nature environnement, elle représente l'association Eau et rivières de Bretagne au Conseil économique social et environnemental de Bretagne (Ceser), où elle préside la section prospective. A ce titre, elle a notamment participé aux débats préparant le rapport du Ceser sur l'alimentation en Bretagne à l'horizon 2050 ou celui sur l'usage des sols à l'horizon 2060. Dans ce grand entretien, nous avons voulu comprendre pourquoi son association réclame un moratoire sur la méthanisation, technologie qui permet de produire du gaz à partir des sous-produits de l'agriculture (effluents d’élevage, résidus de cultures, cultures intermédiaires…).
La méthanisation agricole est souvent présentée comme une solution prometteuse pour répondre aux besoins énergétiques. Cependant, envisager qu'elle puisse fournir une quantité significative de gaz est, selon certains experts, une illusion. « Notre surface agricole française n'y suffira pas », affirme Marie-Pascale Deleume. La concurrence entre les différents usages des terres agricoles est un enjeu majeur. « Nous aurons une compétition forte entre l'alimentation des humains, les besoins naturels et la production d'énergie », explique-t-elle.
En d'autres termes, allouer des terres à la production de biomasse pour la méthanisation pourrait entraîner des tensions avec les besoins alimentaires et environnementaux. Marie-Pascale Deleume s'intéresse à la méthanisation depuis de nombreuses années. Lors de ses études à l'école d'agronomie, elle a effectué un stage à la ferme de l'école, qui était équipée d'un méthaniseur. Elle y a constaté plusieurs problèmes récurrents, tels que des défauts de fiabilité et de stabilité des intrants. Ces difficultés techniques perdurent encore aujourd'hui, selon elle. Outre les problèmes techniques, la méthanisation soulève des questions sociétales et écologiques. La pression exercée sur les ressources naturelles, notamment les sols et l'eau, est significative. En outre, le modèle économique sous-jacent peut entraîner une intensification agricole qui va à l'encontre des objectifs de durabilité.
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« La FNSEA verrouille tous les leviers de la politique agricole », Marianne Kerfriden sur Canal B
12 août 2024 RENNES[
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« Les agriculteurs perdent la main sur la méthanisation », Julie Lallouët-Geffroy sur RBG
15 août 2024 PONTIVY[
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Le récap' de « Splann ! », un rattrapage de l'actualité bretonne en juillet 2024 avec @RadioBOA
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Reporterre - La FNSEA, cartographie d’un pouvoir tentaculaire
Il est souvent affirmé que la FNSEA, principal syndicat agricole français, fait la politique agricole en France. Mais comment s’y prend-elle ? Le média d’enquête breton Splann ! livre une partie de l’explication dans une nouvelle enquête, publiée le 23 mai.
Grâce à des données publiques, les enquêteurs ont pu faire la cartographie des mandats de quatre figures clés du syndicat. « Ils siègent partout, écrit Splann !. Dans les instances de santé publique, de qualité de l’air, d’environnement, de gestion de parc naturel, de gestion des risques industriels, mais aussi dans la presse agricole ou l’événementiel. Une domination qui étouffe la démocratie syndicale. »
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Splann- Bocage breton : la fin d'un paysage
6 mars 2024 BRETAGNE[
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Reporterre - Iberdrola, les mains sales de l’énergie « propre »
Splann !, média breton d’investigation, publie ce mardi 29 mars une enquête consacrée à Iberdrola, leader mondial de l’électricité éolienne. En 2012, cette multinationale espagnole a obtenu le marché public du parc éolien en baie de Saint-Brieuc, un projet vivement contesté.
« Iberdrola, quand l’énergie “propre” a les mains sales. » Tel est le titre de la longue enquête publiée ce mardi 29 mars par Splann !, ONG bretonne dédiée à l’investigation journalistique en Bretagne. L’équipe de journalistes, déjà autrice en juin 2021 de plusieurs articles sur la pollution à l’ammoniac dans la région, s’est penchée cette fois-ci sur les activités d’Iberdrola en Amérique latine. La multinationale espagnole est une des plus grandes productrices d’énergie solaire et hydraulique dans le monde. Mais ses agissements en Amérique latine ont des conséquences néfastes, tant sur les populations que sur l’environnement.
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Splann - Les engrais azotés polluent l’air des Malouins / Enquête « Bretagne : bol d’air à l’ammoniac »
[Les engrais azotés polluent l’air des Malouins : https://splann.org/ammoniac-engrais-a...] Filiale du géant des fertilisants Roullier, l’entreprise Timac a développé tout en discrétion sa fabrication d’engrais azotés, à Saint-Malo. Au moins quinze années d’une production émettant un gaz polluant, l’ammoniac, passée sous les radars des autorités. Surveillée depuis seulement 2017 pour ces rejets, l’entreprise a émis jusqu’en avril 2020 des doses dépassant jusqu’à quinze fois les seuils autorisés. Autopsie d’une longue carence des pouvoirs publics.
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Idées d'été : Splann - Bretagne : bol d’air à l’ammoniac
La Bretagne est dans le rouge. Avec sa concentration exceptionnelle d’élevages intensifs, elle est la première région émettrice d’ammoniac de France. Un gaz qui contribue à la formation de particules fines dans l’air, deuxième cause de mortalité évitable dans le pays. Les risques sanitaires inquiètent de plus en plus, et des catastrophes écologiques sont déjà bien visibles. Pourtant, la Bretagne va dans le sens inverse des directives européennes. La pollution à l’ammoniac pourrait encore s’aggraver. En cause : la quête de rentabilité, quitte, pour certains industriels, à outrepasser les lois.
Volet 1 – La Bretagne, malade de l’ammoniac
Volet 2 – Industriels et collectivités roulent plein gaz pour l’ammoniac
Volet 3 – Les engrais azotés polluent l’air des Malouins
La suite est ici
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Reportage sur « Splann ! » et l'ammoniac agricole dans Télématin / France 2 - 9 juillet 2021