Le G7 et la tournée européenne de Biden ont consacré un rapprochement des Européens et des Américains en ce qui concerne les relations avec la Chine et avec la Russie. Après l’intempérance et les initiatives imprévisibles de son prédécesseur, qui avaient gravement dégradé l’image des États-Unis en Europe et alimenté des versions extrêmes de la recherche d’autonomie stratégique européenne, il suffisait au président américain, en un sens, de « ne pas être Trump ». Pour autant des différences subsistent, qui demandent à être scrutées de près si l’on veut apprécier les perspectives.
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