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Actualités socialistes - Page 398

  • IDDRI - Comment aligner relances nationales post-Covid-19 et Objectifs de développement durable ?

    La crise de la Covid-19 a mis en évidence des risques et des vulnérabilités interconnectés, aux vastes conséquences humanitaires, sociales, économiques et environnementales. La Covid-19 affecte également les efforts déployés pour faire avancer une approche holistique des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2030. Comme l’a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors du Sommet sur les ODD en septembre 2020, « l’Agenda 2030 est conçu pour remédier aux fragilités et aux lacunes mêmes que la pandémie a exposées ». Près d’un an plus tard, que peut-on dire des plans de relance nationaux et de leur capacité à mettre en œuvre l’ambition transformative des ODD ? Leur alignement progresse-t-il ? Comment nous assurer que les plans de relance et les investissements nous rapprochent effectivement de la réalisation des ODD, et non l’inverse ? Ces questions et bien d’autres ont été soulevées et discutées à l’occasion d’une série de dialogues de haut niveau organisés conjointement par l’Iddri et le think tank allemand DIE, qui ont rassemblé un groupe de responsables gouvernementaux, d’agences spécialisées et d’organisations internationales, ainsi que des représentants de think tanks de toutes les régions du monde. Ce billet en présente les premiers résultats et principales conclusions.

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  • L’écologie peut-elle être sauvée par une pensée magique ? Jean-Marie Harribey

    La crise écologique est avérée. La conjonction de la crise sociale et de la crise écologique l’est encore davantage. La pensée sur cette conjonction souffre, quant à elle, d’un face à face aussi stérile conceptuellement que désespérant stratégiquement. D’un côté, les discours et les opportunités pour une croissance économique verte, inclusive, voire pour une finance verte, se multiplient en vidant le message écologique de sa portée subversive. On laisse croire à la capacité du marché à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à protéger la biodiversité, à réduire la pollution, à économiser l’eau, dès lors qu’on permettra au marché de fixer des prix censés conduire au meilleur état possible de la planète. Pendant ce temps, la spéculation bat son plein sur le cours des matières premières, la « valorisation des écosystèmes » devient un nouvel eldorado, l’eau devient un actif financier tandis que l’ONU se penche sur la « valeur de l’eau »[1], et les financiers se félicitent que l’année 2021 se présente comme « l’année des obligations vertes ». Plein cadre pour fustiger « l’écologie punitive », orchestrer un greenwashingpermanent ou délégitimer les marches pour le climat.

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  • Telos - Où va la sociologie? Olivier Galland

    Dans une récente interview (Le Figaro, 25 mai 2021) Nathalie Heinich dénonce le parti-pris militant d’une partie de la sociologie française. Même si cette tendance remonte à loin, elle note avec raison le tournant qu’a constitué l’orientation prise par Pierre Bourdieu avec la publication de La Misère du monde en 1993. S’engageant alors dans une démarche explicitement militante, Bourdieu semblait renier son beau livre écrit vingt-cinq ans plus tôt avec ses collègues Jean-Claude Chamboredon et Jean-Claude Passeron), Le Métier de sociologue. Dans cet ouvrage  que beaucoup d’apprentis sociologues avaient eu entre les mains, les auteurs expliquaient les conditions pour que la sociologie devienne « une science comme les autres ». Avec La Misère du monde, Bourdieu semblait renoncer complétement à cette ambition pour ne plus faire de la sociologie que le porte-voix des exclus et de ceux qui vivent la « misère sociale ».

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  • Elections régionales et départementales

    Les Français ne sont pas beaucoup déplacés pour aller voter et ceux qui ont voté, ont placé très haut les candidats sortants. C'est le premier enseignement des résultats du premier tour des régionales. Le Rassemblement national et La République en marche pâtissent largement de cette prime au sortant.
     

    «Nous ferons notre devoir», a expliqué le premier secrétaire du Parti socialiste dimanche soir sur TF1.

     
    La candidate aux régionales en Auvergne-Rhône-Alpes aurait remporté près de 11,6% des suffrages à l'issue du premier tour des élections, loin derrière Laurent Wauquiez, selon les premières estimations.
     
    Le Monde - Résultats élections régionales et départementales 2021 : l’abstention atteint un niveau record entre 66,5 % et 68,6 %

    La droite est largement en tête, la gauche résiste, le RN recule et la majorité subit un sérieux revers. Retrouvez en direct les résultats dans votre région.

    Libé - Direct - Régionales : les résultats région par région

    Suivez tout au long de la journée le premier tour en direct avec Libération. Ces élections régionales et départementales 2021 ont été reportées de mars à juin à cause de la pandémie. Les derniers bureaux de vote ont fermé à 20 heures. Les premières tendances se dessinent, ainsi qu’une abstention record.

  • Fondation Jean Jaurès - Un dictionnaire pour penser la géopolitique

    Le "Dictionnaire amoureux de la géopolitique" récemment publié par Hubert Védrine se veut avant tout un ouvrage libre et subjectif où sont abordés une pluralité de sujets : des enjeux géopolitiques contemporains tels que la mondialisation, la pandémie, les flux démographiques ou la révolution numérique, mais aussi de grandes figures qui ont façonné l’histoire de la discipline tels que Jules César, Napoléon Bonaparte, Adolphe Hitler ou Joseph Staline. Hubert Védrine, président de l’Institut François Mitterrand, ancien ministre, ancien secrétaire général de l’Élysée, en a débattu avec Hélène Conway-Mouret, directrice du secteur International de la Fondation, sénatrice, universitaire, ancienne ministre. Retrouvez le livre sur le site de Plon/Fyard : www.lisez.com/auteur/hubert-vedrine/61964

  • Héritiers de l’avenir : Jean-Paul Planchou

    La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Jean-Paul Planchou, ancien député, ancien vice-président de la région Île-de-France, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.

    Jean-Paul Planchou adhère au Parti socialiste en 1972, après le congrès de l'unité d'Épinay un an auparavant, dans le sillage de Pierre Joxe. Membre actif du courant de Jean-Pierre Chevènement dès 1973, le CERES, il revient sur l'importance et la particularité des courants, constitutifs du Parti socialiste des années 1970. Les années 1970 sont aussi marquées pour lui par les sections d'entreprise, près d'un tiers des militants de Paris alors en faisait partie. Il devient premier fédéral de la Fédération socialiste de Paris. Il retrace dans cet entretien sur son parcours, et analyse le débat européen au sein du PS dans les années 1980 et 1990, débat qui a entraîné sa rupture avec le courant de Jean-Pierre Chevènement. Il s'implante en Seine-et-Marne en 1988, et devient ultérieurement maire de Chelles et conseiller régional. Il revient longuement sur la gauche et la décentralisation dans la dernière partie de cet entretien.