Le patron du PS, qui plaçait jusqu’ici l’unité avant l’identité de son parti, estime désormais qu’un «plafond de vert» peut empêcher la gauche de gagner.
Le premier secrétaire du Parti socialiste a pris les clés de la vieille maison rose sur une promesse. Elle lui a causé quelques pépins. Les éléphants ont tenté de l’écraser. Depuis son élection au printemps 2018, Olivier Faure a résisté en chantant du matin à la nuit la même chanson : la gauche est au bord de la disparition et le mélange des forces reste le seul remède. Le député de Seine-et-Marne tenait un discours clair sur le sujet. C’était le seul. Pas question de mettre une couleur avant l’autre. Olivier Faure mettait l’union avant les noms. Une stratégie nouvelle pour les socialistes. Une manière de dire que l’hégémonie de sa famille était passée. Pas simple, l’exercice. Ça a mis en rogne les patrons d’hier (François Hollande, Stéphane Le Foll, François Rebsamen…).
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