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Alors que Christiane Taubira doit officialiser sa candidature ce samedi lors d'un déplacement à Lyon, ajoutant un nom à la liste des prétendants à gauche pour la présidentielle de 2022, franceinfo est allé à la rencontre de militants du Parti socialiste. Déçus, certains se préparent à "un vote utile" pour Emmanuel Macron ou Valérie Pécresse.
Et si les sondages nous masquaient les préoccupations réelles des Français ? C’est le point de vue iconoclaste de Stéphane Rozès, sondeur lui-même pendant une vingtaine d’années avant de devenir conseil en communication politique. À côté des sondages quantitatifs, il y a en effet les sondages qualitatifs. Plus chers et plus discrets. Ceux-là se préoccupent de comprendre pourquoi les gens formulent telle ou telle opinion. Pour Stéphane Rozès, ils nous disent que le pays est en dépression. Une dépression liée au sentiment de dépossession de notre destin commun.
L’Europe et les politiques néolibérales dissolvent peu à peu les peuples et les cultures. En France, la nation reste une construction politique. Que la souveraineté nationale soit attaquée et c’est alors l’unité des Français en tant que peuple qui est remise en cause. Pour le politologue, le phénomène Zemmour est le produit de cette inquiétude latente. Il estime que la présidentielle se jouera autour de cette question centrale de la maîtrise de notre destin. Cette grille de lecture permet de comprendre bien des mouvements récents de l’opinion.
Notre planète va mal, nous le savons. Et vu l’urgence de la situation, agir contre le réchauffement climatique et tous les autres maux de notre planète devrait être notre priorité. Pourtant, nous avons bien du mal à nous y mettre et pour certains même tout simplement à y croire. Comment expliquer cette inertie face à l’urgence environnementale ? Et si une partie de l’explication se situait à l’intérieur même de notre cerveau ?
Face à un réel multiple et complexe, des mécanismes cérébraux se mettent en place et nous piégeraient dans l’inaction. On les appelle les biais cognitifs. Albert Moukheiber, neuroscientifique et psychologue, nous explique pourquoi et comment les déjouer. Albert est l’auteur de Votre Cerveau vous joue des tours (Allary Editions).
Cette conférence est ponctuée d’extraits du documentaire Climat, mon cerveau fait l’autruche, coproduit par ARTE & Un film à la patte.
À moins de cent jours de l’élection présidentielle française, que nous disent les sondages ? Comment analyser ce début de campagne électorale ? Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès et auteur de À qui se fier ? (Éditions de l’Aube/Fondation Jean-Jaurès, 2021) et Raphaël Llorca, communicant et auteur de La marque Macron (Éditions de l’Aube, 2021), évoquent les dynamiques électorales en ce début d’année. L’échange est animé par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.
Dans une récente tribune publiée par le journal Le Monde, Christiane Taubira appelle la gauche à s’unir: «Nos convergences sont suffisantes pour nous permettre de gouverner ensemble cinq ans». En exposant ici les positions des différentes organisations de gauche ainsi que celles de la Primaire populaire, présentées dans trois volets (politique économique et sociale, institutions, politique extérieure et de défense), nous examinons les convergences et divergences entre les projets. Premier épisode : la politique économique et sociale.
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Au second tour, le chef de l'Etat et la candidate LR Valérie Pécresse obtiennent tous les deux 50%, selon un sondage Elabe "Opinion 2022" pour BFM TV/ L'Express en partenariat avec SFR.
.... A gauche, l'écart se réduit entre Jean-Luc Mélenchon crédité de 9.5% (-1.5) des intentions exprimées et Yannick Jadot en hausse (7%,+2). Anne Hidalgo est relativement stable à 3.5% (+0.5), Fabien Roussel est à 1.5% (+0.5) et Arnaud Montebourg à 1% (-1).
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Engluée en queue de peloton dans les sondages, la candidate socialiste qui présente son programme jeudi prend acte de l’échec de sa tentative de primaire et maintient qu’elle sera bien candidate coûte que coûte
Les jours passent, la campagne présidentielle s’intensifie mais rien n’y fait : Anne Hidalgo ne décolle pas. Depuis le 12 septembre dernier et son entrée officielle dans la course à l’Elysée, la candidate socialiste multiplie pourtant les tentatives de relance. En vain. Dans les sondages, la maire de Paris reste engluée en queue de peloton, aux alentours de 4%. De quoi pousser beaucoup de ses concurrents, en coulisses, à compter les jours de la candidate Hidalgo, faisant de la question de l’abandon un serpent de mer. Pour autant, à moins de quatre-vingt-dix jours du premier tour, la socialiste n’a toujours pas l’intention de renoncer. Ce jeudi, Anne Hidalgo donne d’ailleurs en nouveau coup d’accélérateur à sa campagne en dévoilant les 70 propositions de son programme devant la presse en fin de matinée.
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La candidate socialiste, dont la campagne peine à décoller, présente son programme jeudi à Paris. «Libération», qui en a pris connaissance, fait la synthèse en interrogeant l’un des partisans de ce projet, Boris Vallaud : du rose classique, beaucoup de vert et quelques formules de Jean-Luc Mélenchon.
Les concurrents d’Anne Hidalgo l’ont longtemps accusée de porter la vision floue d’une sociale-démocratie essoufflée. Ses soutiens, en réponse, ont souvent assuré que le programme allait les souffler. Alors que leur candidate stagne autour de 5% des intentions de vote, les socialistes répètent depuis des mois que tout ira mieux une fois le projet présenté. Ce sera chose faite jeudi matin dans une longue interview à France Inter et lors d’une présentation de ses 70 propositions rassemblées en «trois priorités» à la presse. La maire de Paris doit indiquer le chemin qu’elle entend emprunter pour «réconcilier» une France de plus en plus «injuste et divisée». _______________________ ______________________
Anne Hidalgo est l'invitée de la Matinale spéciale de France Inter en vue de l'élection présidentielle. La candidate socialiste vient détailler les grandes lignes de son programme, basé sur trois piliers : répondre à la crise sociale, à la crise écologique et à la crise démocratique.
Anne Hidalgo ira "jusqu'au bout"
"Il y a des problèmes de logiciels et des problèmes de personnes", a-t-elle expliqué au sujet de l'incapacité de la gauche à se rassembler. "Il nous incombe de relever ce défi et de reconstruire mais pour cela, il faut mettre les égo de côté, ce n'est pas en pensant qu'on va substituer l'autre qu'on va y arriver." Au sujet de la Primaire populaire, Anne Hidalgo estime que "ce sera une indication très intéressante de ce que veulent les citoyens" mais elle ira jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. "Si la primaire sert à ajouter une candidature de plus, elle aura loupé son objectif."
La candidate socialiste et maire de Paris ne décolle toujours pas dans les sondages. Pire, sa proposition de primaire a fait l'unanimité contre elle, semant le doute dans son propre camp. A moins de trois mois de la présidentielle, tous les voyants sont au rouge.
"Bonjour. Les premières propositions d'Anne Hidalgo !" Réunis au petit matin sous le toit de la Canopée des Halles, à la sortie du métro parisien, une demi-douzaine de jeunes militants socialistes tractent pour leur candidate. Ce mercredi 12 janvier, malgré le froid mordant, le regard baissé des passants et l'ambiance morose de la campagne, ils poursuivent la distribution de leurs dépliants. "On ne va pas se mentir, les sondages ne nous annoncent pas de super scores", reconnaît Joachim.