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Actualités socialistes - Page 270

  • LVSL - Interdiction des concerts debout : l’exaspération du secteur musical

    Les lendemains qui chantent ne seront pas pour tout de suite, encore moins pour les salles de concerts. Depuis le 3 janvier, les concerts debout sont à nouveau interdits, et ce jusqu’au 16 février. Une mesure gouvernementale qui vise à limiter la propagation du COVID-19 et plus particulièrement du variant Omicron, après la flambée des contaminations au lendemain des fêtes de fin d’année. Dans un communiqué du 4 janvier, le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA) rappelait pourtant que les salles de concerts n’étaient pas ouvertes à cette période. 

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  • Observatoire des inégalités - Les personnes d’origine maghrébine nettement discriminées à l’embauche

    Données 4 février 2022

    Les candidats qui portent un nom français ont près de 50 % de chances de plus d’être rappelés par un recruteur que les candidats d’origine maghrébine, pour un même poste et un CV similaire.

    Quand ils postulent à une offre d’emploi, un tiers des candidats au nom à consonance française sont rappelés contre un peu plus d’un cinquième des candidats qui portent un nom à consonance maghrébine, selon une opération de testing réalisée sous la responsabilité du ministère du Travail [1]. Près de 9 600 candidatures, pour lesquelles les CV sont semblables mais dont l’origine des noms diffère, ont été envoyées entre 2019 et 2021. L’étude a porté sur onze catégories de métiers sur l’ensemble de la France.

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  • Observatoire des inégalités - 2017-2022 : les mesures fiscales et sociales ont surtout bénéficié aux très riches

    Analyses 2 février 2022

    Les réformes de la fiscalité et de la protection sociale du quinquennat qui s’achève ont modifié le paysage des inégalités de revenus. Principalement en faveur des plus riches et au détriment de ceux qui ne travaillent pas. Une analyse d’Anne Brunner.

    Les réformes de la fiscalité et des prestations sociales décidées au cours du quinquennat 2017-2022 ont augmenté les inégalités entre les deux extrémités de l’échelle des revenus, selon une évaluation de l’Institut des politiques publiques (IPP) [1]. Les 5 % les plus pauvres n’ont tiré aucun bénéfice des mesures prises, leur niveau de vie a même diminué pour certains. Pour l’immense majorité de la population, située entre les 5 % les plus pauvres et le 1 % le plus riche, l’amélioration des revenus sous l’effet des politiques menées est de l’ordre de 1 % à 2 % annuels. Les membres du 1 % le plus riche sont les grands gagnants de ces mesures, qui font progresser de près de 3 % leurs revenus après impôts. Au total, si on raisonne en pourcentage, les mesures de ces cinq dernières années ont eu un effet relativement égal la quasi-totalité des ménages, avec deux exceptions : les très riches, qui se sont beaucoup plus enrichis, et les très pauvres, qui en ont été exclus.

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  • Le Vent se lève - Vincent Bolloré, empereur des médias au pays de la complaisance

    Face aux sénateurs de la commission d’enquête sur la concentration des médias, mercredi 19 janvier, Vincent Bolloré n’avait plus qu’à se féliciter de sa victoire. Il faut dire que ses hôtes ont été particulièrement bienveillants. Présidée par Laurent Lafon, membre du groupe Union centriste, cette commission sénatoriale s’était donnée pour but d’enquêter sur le phénomène de concentration des médias en France et d’en « évaluer l’impact […] sur la démocratie ». L’actionnaire majoritaire du groupe Bolloré, dont le chiffre d’affaires s’élevait à 24 milliards d’euros en 2020, s’est donc prêté au jeu de l’interrogatoire. Une véritable promenade de santé pour le chef d’entreprise qui, pendant deux heures, a fait les questions et les réponses, dopé par les louanges des uns et l’indulgence complice des autres. Si la figure de Vincent Bolloré est aujourd’hui pointée du doigt par certains médias, c’est parce qu’il est le principal bénéficiaire d’un système capitalistique, encouragé par les décisions politiques de ces dernières décennies. Son autorité désormais acquise dans l’espace médiatique français est en effet le résultat d’un long processus de laisser-faire, soutenu et entretenu par l’État. Elle illustre les effets d’une complicité devenue aliénante entre élites politiques, économiques et culturelles du pays.

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  • Reporterre - Pétrole, gaz, charbon : les énergies fossiles en plein boom

    Les pays membres de l’Opep se réunissent mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut depuis sept ans.

    Charbon, pétrole et gaz : le monde est plus que jamais accro à ces énergies fossiles, qui représentent 80 % des émissions de CO2 mondiales. Et malgré l’urgence climatique, qui appelle à une diminution immédiate et rapide de leur utilisation, les dirigeants des plus grands pays du monde continuent d’engluer l’humanité dans un avenir brun.

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  • Observatoire des inégalités - Chômage : les inégalités diminuent, mais les fractures demeurent

    Analyses 25 janvier 2022

    Le chômage baisse depuis 2016 et les inégalités en termes d’emploi se résorbent en partie. Les ouvriers, les jeunes, les moins diplômés restent toutefois beaucoup plus exposés au chômage. Une analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités

    Après avoir culminé à 10,3 % de la population active en 2015, le taux de chômage diminue depuis 2016 pour atteindre 8 % en 2020. Les effets du ralentissement économique de 2020 ont déjà été effacés : au troisième trimestre 2021, le taux a retrouvé son niveau d’avant la pandémie.

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  • La Vie des idées - Environnements démocratiques

    À propos de : Laura Seguin, Apprentissages de la citoyenneté. Expériences démocratiques et environnement, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme

    Comment le souci pour l’environnement affecte-t-il les modes de participation démocratique ? Comparant un dispositif délibératif dans le Poitou et une mobilisation citoyenne en Ardèche, une enquête ethnographique éclaire les rapports des citoyens au politique et à la conflictualité.

    Alors qu’un large éventail d’acteurs – institutionnels, académiques ou militants – soutient qu’il est nécessaire de donner davantage de pouvoir aux citoyen·nes, au-delà du vote, les modalités de cette évolution de la démocratie demeurent floues. D’un côté, les citoyen·nes peuvent être considéré·es comme des acteurs centraux des contre-pouvoirs, contestant et protestant contre les actions et les dirigeants politiques à travers divers modes d’engagement, des plus techniques (contre-expertise) aux plus agonistiques (manifestations, désobéissance civile). De l’autre, la montée d’un « impératif délibératif » (Blondiaux et Sintomer, 2002) participe à la construction d’une figure de citoyen·ne capable de coproduire des politiques publiques, à travers des dispositifs au sein desquels, formé·es à des sujets parfois très complexes, des participant·es tiré·es au sort délibèrent sur un certain nombre de propositions ou de recommandations. La Convention Citoyenne pour le Climat, inaugurée en octobre 2019, a familiarisé les Français avec ces mini-publics délibérants, en contribuant à les présenter comme des outils crédibles permettant de répondre à la pluralité des crises démocratiques.

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  • Les Economistes atterrés - Misère de la « Science économique » au Collège de France, Gilles Rotillon

    Le 9 décembre 2021, Christian Gollier délivrait sa leçon inaugurale, « Entre fin du mois et fin du monde : économie de nos responsabilités envers l’humanité »[1] en tant que professeur invité, titulaire de la chaire annuelle 2021-2022 Avenir commun durable. Le matin, invité sur France Culture dans l’émission L’invité(e) des Matins, il avait déjà donné un aperçu du message dont il était porteur et qu’il ne cesse de reprendre dans les médias qui lui ouvrent largement leurs portes. Celui qu’il avait développé dans son livre publié en 2019[2], puis dans le rapport de la commission Blanchard-Tirole sur les grands défis économiques, en tant qu’un des rédacteurs (avec Mar Reguant) du chapitre sur le climat, un des trois grands défis considérés. Une telle présence sur une question devenue incontournable, celle de la lutte contre le réchauffement climatique, ne peut qu’inciter à regarder de près les propositions de cet expert pour juger de leur pertinence.

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  • Lyon Mag - Cédric Van Styvendael : "Faire en sorte que les propositions d'Anne Hidalgo accrochent"

    Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, est l’invité ce mercredi de Raphaël Ruffier-Fossoul, dans les Coulisses du Grand Lyon. L’émission est enregistrée dans le respect des gestes barrières, avec, notamment une glace de Plexiglas entre les deux protagonistes.

    Cédric Van Styvendael est un homme occupé. Maire de Villeurbanne et vice-président de la Métropole de Lyon en charge de la Culture, il fait face à quelques polémiques. Comme les départs coup sur coup de Dominique Hervieu (Maison de la Danse) et de François Bordry (Biennale de Lyon). A propos de ce dernier, Cédric Van Styvendael estime que ce "faux départ organisé" est une "escroquerie" et une "manière de faire qui fragilise les Biennales"

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  • Observatoire des inégalités - Les 10 % les plus aisés captent près du quart de l’ensemble des revenus

    Données 25 janvier 2022

    Les 10 % des Français les plus riches captent près d’un quart de la masse globale des revenus après impôts et prestations sociales. C’est presque sept fois plus que les 10 % les plus pauvres.

    Si l’on découpe la population en dix tranches égales de 10 %, le dixième le plus riche touche près du quart (23,9 %) de la masse des revenus de l’ensemble des ménages, après impôts et prestations sociales, selon les données 2019 de l’Insee. Dit autrement, cette tranche de la population reçoit près de 2,4 fois plus que ce qu’elle devrait obtenir si la répartition des revenus était équitable (23,9 % divisés par 10 %). Les classes moyennes – dont les revenus sont situés entre les 30 % inférieurs et les 20 % supérieurs –, qui représentent donc la moitié de la population, reçoivent la moitié du revenu global, après impôts. À l’autre extrémité de l’échelle des revenus, les 10 % les plus pauvres perçoivent 3,5 % de l’ensemble des revenus, soit trois fois moins que leur part dans la population. Le « gâteau des revenus » est loin d’être découpé de façon équitable. Sauf pour les trois tranches situées entre les 50 % et les 80 % qui reçoivent en revenus une part proche de leur poids dans la population.

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