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Actualités socialistes - Page 208

  • L'Obs - "Il va falloir s'habituer" à la sécheresse, aux canicules : la nouvelle rhétorique du gouvernement

    Confrontés à la sécheresse qui dure et à la canicule qui s'installe, des ministres du gouvernement Borne reprennent un argument de communication politique déjà bien rodé en temps de Covid. "Il va falloir s'habituer" et "on va vivre avec". Faute de pouvoir annoncer des mesures concrètes, François Braun à la Santé et Christophe Béchu à la Transition écologique s'emparent de ces formules déjà largement utilisées par Edouard Philippe ou Jean Castex.

  • Idées d'été - Non Fiction - Entretien avec les auteurs de La valeur du service public

    Et si on arrêtait de détruire les services publics... C'est en tout cas la proposition qui ressort d'un livre très documenté et qui fera sans doute date.

    Julie Gervais, Claire Lemercier et Willy Pelletier, respectivement politiste, historienne et sociologue, viennent de faire paraître un gros livre, La valeur du service public (La Découverte, 2021), qui documente les attaques que subit le service public depuis au moins une quinzaine d’années de la part d’une haute fonction publique, qui n’a de cesse de vouloir le « moderniser ». 

    Ils décrivent tout d’abord, à partir d’exemples emblématiques, les souffrances que l’on cause ainsi aux fonctionnaires et contractuels des trois fonctions publiques. Et désignent ensuite la haute fonction publique (ou noblesse managériale publique-privée) qui est à la manœuvre. Puis, après une partie où ils reconstituent, par petites touches, l’histoire de la construction de ces services, ils décrivent quelques-uns des effets délétères de cette « modernisation » pour les usagers ou plutôt différentes catégories d’usagers, car ceux-ci ne sont pas identiques pour tous.

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  • Idées d'été - Reporterre - TotalÉnergies et la Russie, les liaisons dangereuses

    L’importance des intérêts partagés entre TotalÉnergies et l’État de Poutine, liés de longue date, n’incite pas à une prise de distance humanitaire en ces temps de guerre en Ukraine. Mais l’exemple montré par les entreprises d’autres pays pourrait exercer une pression difficilement tenable sur la firme pétrolière.

    TotalÉnergies maintiendra-t-il ses activités en Russie malgré la guerre ? La question se pose, près d’une semaine après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. « Les activités de TotalÉnergies en Russie […] n’ont pas été affectées par le conflit jusqu’à présent », assurait jeudi 24 février le PDG du pétrolier français, Patrick Pouyanné, au cours d’une conférence de l’International Energy Week de Londres.

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  • On ne gagne pas tout seul : les leçons des héros de séries [Christophe Hannezo]

    Xerfi Canal a reçu Christophe Hannezo, Fondateur et associé, Virtu'Oz Seven, pour parler des séries. Une interview menée par Jean-Philippe Denis.

  • Idées d'été - IDDRI - 50 ans de gouvernance mondiale de l'environnement, de Stockholm 1972 à Stockholm 2022 : et après ?

    Dans la saga de la gouvernance environnementale internationale marquée par quatre grandes conférences, la publication de rapports marquants, l'adoption de traités majeurs, la Conférence des Nations unies sur l'environnement humain, qui s'est tenue à Stockholm en juin 1972, est un premier épisode aux effets structurants, avec la création du Programme des Nations unies pour l'environnement et l’adoption de la Déclaration de Stockholm, qui pose les grands principes de la politique environnementale internationale, ainsi que d'un plan d'action. 50 ans plus tard, que reste-t-il de ces premières briques du multilatéralisme environnemental, comment ont-elles façonné les politiques internationales et nationales visant à préserver l’environnement global ? Et quelles priorités pour l’avenir ?

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Cinq priorités pour réduire les inégalités

    Propositions 25 novembre 2021

    Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l’égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l’école ou dans l’entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Réduire les inégalités, c’est possible. Il existe pour cela un grand nombre de pistes, présentées par 30 experts dans l’ouvrage que nous venons de publier. Bientôt 20 années de travail de collecte et d’analyse de données par l’Observatoire des inégalités nous permettent de formuler quelques propositions à notre tour, qui nous semblent à même de réunir une majorité assez large [1]. Le débat public est submergé par des radicaux qui hurlent le plus fort possible pour faire de l’audience via les réseaux sociaux, médiatisés par des journalistes ivres de notifications. Ces dérives nous empêchent de débattre des politiques publiques justes et adaptées aux besoins du plus grand nombre. Comment s’y prendre ?

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  • HuffPost - Pouvoir d’achat : Le patron de l’ONU fait plaisir à la NUPES avec cette prise de position

    Antonio Guterres, le chef des Nations Unies, dénonce la « cupidité » des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits « scandaleux ». Des mots qui auraient pu être ceux d’un député de la NUPES à la tribune de l’Assemblée nationale.

     Bienvenue à l’Onupes ? Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a livré, mercredi 4 août, un plaidoyer pour la taxation des grands groupes gaziers et pétroliers aux profits « excessifs » et « scandaleux » dans le contexte actuel. Un discours qui trouve un écho tout particulier en France où la question des « profiteurs de crise » est éruptive. La gauche tient, ainsi, son nouvel argument.

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  • Idées d'été - RAISON versus EMOTION -- TenL#107 le 20 décembre à 20h, en direct

    La rationalité est-elle une dimension de l'humain orthogonale à son émotivité ? On entend tous et son contraire : mettre du sentiment, de l'affect, de la morale dans une analyse c'est trahir la zététique. Ou bien à l'inverse on accuse les sceptiques d'être sans âme, incapables de comprendre que la vie n'est pas explicable par la seule logique dans chaque contexte. La vérité n'est pas mystérieuse : nous pensons avec nos émotions. Elles sont partie prenantes dans nos choix, dans ce qui nous intéresse, nous passionne, nous révulse, attire notre attention.

    On ne fait aucune analyse rationnelle d'une situation si l'on est pas motivé à le faire. On ne fait pas le tour d'une question si on ne s'interroge pas sur ce qu'elle nous fait ressentir. Tout réduire aux émotions est une recette catastrophique, mais prétendre les ignorer, c'est occulter une partie du réel qui nous manquerait cruellement s'il était en notre pouvoir de l'amputer (ce qui n'est pas le cas). Ensemble, pour le live de Noël, allons plus loin que l'opposition raison versus émotion.

  • Idées d'été - IDDRI - Quel bilan tirer de la COP 26 de Glasgow ?

    Bien que des progrès aient été accomplis depuis la signature de l'Accord de Paris sur le climat, les engagements des pays sont encore loin de limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C/de viser 1,5°C, et leur mise en œuvre l'est encore plus. Mais la COP 26 a enregistré des avancées à la fois concrètes et symboliques pour concentrer le processus multilatéral sur l'objectif de 1,5°C spécifiquement et pour le garder « vivant » en appelant les pays à présenter des plans plus solides l'année prochaine, en augmentant la pression sur les transitions fossiles, en renforçant les règles multilatérales dans le cadre de la Convention Climat (CCNUCC) et en offrant une plateforme aux initiatives pilotes prometteuses de la coopération internationale. Cependant, la COP 26 n'a pas été à la hauteur de la solidarité internationale, en ne parvenant pas à compenser l'incapacité des pays développés à atteindre l'objectif symbolique et de longue date de 100 milliards de dollars pour les pays en développement, dans un contexte d'inégalités exacerbées dans le cadre de la Covid-19. Pour aller de l'avant, il faudra mettre davantage l'accent sur la coopération internationale en faveur du développement durable, s'attaquer de front aux questions posées par les pertes et les dommages, et renforcer la redevabilité des engagements pris par les pays et les entreprises.

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  • Idées d'été - Telos - L’imaginaire politique de la gauche culturelle, Monique Dagnaud

    Face au virage droitier de l’électorat, demeure un bastion de gauche désespéré de se voir marginalisé en regard des intentions de votes – l’initiative passablement chaotique de la primaire populaire l’atteste. Cette déception est d’autant plus vive qu’elle touche des individus hautement diplômés habitués à être du côté des gagnants. On peut décrypter ce « bloc de gauche » version 2022, son imaginaire et son socle de valeurs grâce à l’enquête Et maintenant.

    Cette enquête que j’ai coordonnée et qui a été menée dans le cadre d’un partenariat Arte et France Culture a permis de recueillir les opinions politiques de 60 000 internautes de tous âges (avec une nette surreprésentation des 18-34 ans[1]), pour une immense majorité des urbains, bien diplômés[2], y compris pour les plus âgés.

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  • Idées d'été - LVSL - La longue agonie du fret ferroviaire

    Le 22 octobre dernier, le premier ministre inaugurait en grande pompe la reprise du train des primeurs : le Perpignan-Rungis. Après deux ans de suspension, ce retour fait écho aux mesures annoncées le 27 juillet pour relancer le fret ferroviaire. Cette initiative semble pourtant déjà s’inscrire dans une longue liste de plans de relance qui n’ont pas donné les effets escomptés. Alors, comment expliquer ce déclin du fret ferroviaire ?

    En 1827, la première ligne de chemin de fer ne transportait pas des voyageurs mais des marchandises. Avec seulement 18 kilomètres de voies, la ligne de Saint-Étienne à Andrézieux, tractée par des chevaux, servait à transporter de la houille depuis le port fluvial. Le transport de marchandises par train s’est ensuite développé de manière exponentielle au travers de compagnies privées. En 1882, la France possède alors la plus forte densité de chemin de fer au monde avec 26 000 km de voies. Les marchandises sont échangées dans des halles adjacentes aux gares, avant que le trafic ne soit peu à peu séparé des voyageurs.

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