Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 1339

  • Observatoire des inégalités - Encore un Noël au goût amer pour les catégories populaires

    19 décembre 2015 - Noël sera l’occasion d’un immense déballage. Les plus aisés ne connaissent pas la crise, alors qu’une partie de la population décroche. Un contraste de plus en plus saisissant. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    Les fêtes de fin d’année seront l’occasion d’un immense déballage. Téléphones et tablettes seront des invités de marque. Dès novembre, les catalogues de jouets ont ouvert le bal. Début décembre, les rues se sont illuminées, les « marchés » de Noël se sont installés et la chasse aux cadeaux a commencé.
    Comment une telle frénésie de consommation est-elle possible dans un pays frappé de plein fouet par une crise d’une ampleur inégalée, où le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de deux millions depuis 2008 selon Pôle Emploi ?

    Lire la suite
    _____________
    _____________

  • France Culture - Cinq réflexions sur l'avenir (1/5) : Comprendre est-ce excuser?

    Nous reviendrons toute cette semaine sur les évènements très violents du 13 novembre, pour essayer d'envisager l'avenir qui s'offre à nous après ça. Pour ouvrir cette série, puisque, tout du long, nous allons essayer de comprendre ce qui nous arrive, nous avons voulu poser la question : qu'est-ce que comprendre? Question d'apparence scolaire, mais qui semble fondamentale puisqu'on voit ressurgir dans les médias et discours politiques la critique d'une prétendue "culture de l'excuse" qui serait véhiculée par les sciences sociales.

    Débat entre le sociologue Bernard Lahire, qui publie en réponse aux accusations de "sociologisme" et de "culture de l'excuse" un plaidoyer pour les sciences sociales et le chroniqueur Brice Couturier. 

    Lire la suite
    ________________
    ________________

  • François Kalfon, invité politique (21.12.15)


    François Kalfon, invité politique (21.12.15) par radioclassique

  • OFCE - Plan Juncker : donnez-moi un levier et je soulèverai le monde par Aurélien Saussay

    16 décembre 2015

    Dans son récent rapport annuel sur la croissance en Europe, l’Annual Growth Survey 2016, la Commission européenne se félicite des avancées réalisées au cours de l’année écoulée dans la mise en place du Plan Juncker. Lancé au premier semestre 2015, ce plan vise à mobiliser 315 milliards d’euros de 2015 à 2017 afin de compenser le déficit d’investissements privés comme publics dont souffre l’Union européenne depuis la crise de 2008. Le plan Juncker est le troisième pilier de la stratégie européenne (avec les réformes structurelles et la discipline budgétaire), et l’atout maître de la « commission de la dernière chance » selon l’expression du Président Juncker.

    Les premières annonces avaient suscité l’espoir que les projets financés dans le cadre du Plan pourraient faire exception à la discipline budgétaire européenne – discipline en partie responsable de l’effondrement de l’investissement en Europe depuis la crise des dettes souveraines. Il n’en est rien : ces investissements ne découleront pas de l’application d’une règle d’or des finances publiques dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance appelée par beaucoup. En réalité, seuls 21 milliards sont mobilisés conjointement par le budget européen – donc les pays membres – et la Banque européenne d’investissements (BEI). C’est l’effet de levier qui doit ensuite venir multiplier cette mise de départ pour remplir les objectifs du Plan. D’après les projections de la Commission, les 21 milliards initiaux donneront lieu à 63 milliards de prêts (x 3), qui devraient à leur tour entraîner le secteur privé à réaliser les 315 milliards d’investissements annoncés (x 5, soit au total x 15).

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • La Tribune - Leroy Merlin et Techshop ouvrent à Lille le plus grand atelier collaboratif d'Europ

    Leroy Merlin vient d'annoncer l'ouverture à Lille fin 2016 d'un atelier collaboratif de création et de fabrication ("fab lab") qui sera mis à la disposition des professionnels et du grand public sur un espace de 2.400 mètres carrés. L'enseigne de bricolage du groupe Adeo monte ce projet en partenariat avec l'américain TechShop, pionnier de la création de ce type d'atelier, l'Université Catholique de Lille et EuraTechnologies. Elle va y investir plus de 3,4 millions d'euros.  Ce lieu sera à la fois un espace de coworking et un fablab propice à la création et accessible à tous sous forme d'abonnements.

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • Slate - Podemos, ou la stratégie trop politique d’un parti en panne de fraîcheur, Fabien Escalona

    La stratégie hégémonique de Podemos semble avoir marqué le pas. Même si son score sera sans doute important, son discours a perdu en originalité et s’est coupé des mobilisations concrètes auxquelles il offrait un débouché.

    À quelques jours des élections générales en Espagne, qui ont lieu le 20 décembre, les sondages témoignent d’une ascension de Podemos, qui apparaît comme un rattrapage après une spirale assez négative depuis plusieurs mois. Début novembre, une enquête du Centro de Investigaciones Sociologicas (CIS) avait même enregistré le point bas de ce reflux, en accordant seulement 10,8% au parti de Pablo Iglesias. Ce chiffre était certes proche des résultats réels obtenus par Podemos lors de sa percée aux européennes de 2014 et des scrutins régionaux et locaux tenus entre temps. Il était cependant loin (tout comme les derniers sondages) des pointes à 25% enregistrées en début d’année, et surtout en dessous des espérances formulées par Iglesias lui-même, qui prétendait un temps conquérir le pouvoir par ses propres forces.

    Lire la suite
    ___________
    ___________

     

  • Marie-Noelle Lienemann, invitée politique (23.12.15)


    Marie-Noelle Lienemann, invitée politique (23... par radioclassique

  • OFCE - Que nous apprennent les données macro-sectorielles sur les premiers effets du CICE ? Evaluation pour la période 2014-2015t2 Par Bruno Ducoudré, Eric Heyer et Mathieu Plane

    A la suite de la remise du Rapport Gallois sur le Pacte de compétitivité pour l’industrie française, le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) a été instauré par la loi du 29 décembre 2012. Il s’agit d’un crédit d’impôt qui permet à une entreprise de déduire de son impôt sur les bénéfices une somme égale à 6 % des salaires bruts (hors cotisations sociales patronales) versés aux salariés dont la rémunération est inférieure ou égale à 2,5 fois le SMIC.

    Dans une étude que nous venons de publier (Document de travail OFCE, n° 2015-29), nous utilisons l’information contenue dans les comptes nationaux trimestriels jusqu’au deuxième trimestre 2015 pour 16 branches de l’économie française afin d’obtenir une première analyse des effets du CICE sur l’économie.

    Les premiers résultats indiquent que le CICE contribuerait depuis sa mise en place à deux effets significatifs concernant les salaires et l’emploi. Les branches ayant reçu le plus de CICE ont vu une augmentation relative de leurs salaires et davantage de créations ou de sauvegardes d’emplois. Nous trouvons également un effet relatif négatif sur les prix de valeur ajoutée (effet compétitivité-coût) mais cet effet nous semble plus fragile à ce stade, car il nécessite pour être significatif d’exclure trois branches de l’estimation (secteur non marchand, services à la personne, services immobiliers).

    Lire la suite
    _____________
    _____________

  • PS : "L'idée est de faire une alliance populaire, et non pas de créer un nouveau parti"

    Invitée du 14/17 de LCI, pour parler des élections régionales, la porte-parole du PS Corinne Narassiguin a expliqué que le PS n'allait pas changé de nom. "Ce n'est pas une bonne idée. Le Parti socialiste est porteur d'une histoire", a-t-elle déclaré.

  • Témoignage Chrétien, Nov 2015 - Hervé Le Bras, Le vote FN décrypté (2/3)

    TC : Donc, au fond, on pourrait dire que les grands changements des années 1970 donnent un sentiment de gain en certains endroits, et de perte, de décomposition ou d’angoisse en d’autres. Et que c’est là que s’enracine le vote FN.

    Oui. Bien sûr, personne ne se dit: «Le problème, c’est le supermarché.» La perte de liens sociaux génère un sentiment d’insécurité. La force de Le Pen, c’est de faire admettre comme cause l’immigré, l’étranger puis l’insécurité. Or, il y avait des étrangers, et en grand nombre depuis très longtemps, dans les régions où il obtient ses meilleurs scores sans que cela génère un vote d’extrême droite. C’est à la fin du XIXe siècle que l’immigration se généralise dans ces régions (Est et Sud-Est). Au recensement de 1931, la proportion d’étrangers en France est plus forte qu’actuellement et on était alors beaucoup plus durs avec eux(1) . Traditionnellement aussi, la criminalité est plus élevée dans les régions de population groupée. Le Front national a façonné une obsession anti-immigration, une xénophobie, une peur et une fixation sur la sécurité alors que ce n’est pas le nouveau problème. Mais ça s’incruste dans l’esprit des gens et, à partir du moment où c’est dans la tête, ça rejoint autre chose qui est lié à la circulation des rumeurs. J’ai toujours une petite méfiance à l’égard des sondages mais, dans l’un d’eux, on voyait que, plus on était dans les campagnes, plus on avait peur pour la sécurité, alors que c’est là qu’il y a en fait le moins de problèmes: pas d’immigrés et une plus faible criminalité.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Témoignage Chrétien, Nov 2015 - Le vote FN décrypté (3/3)

    Hervé Le Bras, démographe et historien, s’est penché sur le vote Front national. Une enquête passionnante et surprenante, qui bouleverse nombre d’idées reçues. Voici la 3e partie de l'interview.

    TC : Selon les sondages, les Français ont peur…

    Absolument, la France est un pays, avec l’Allemagne, où les gens ont le plus peur de ne pas avoir de retraite et, à la question: «Est-ce que vous pensez que vous pouvez tomber dans la pauvreté ?», ils sont les plus nombreux à répondre par l’affirmative. Ce n’est pas simplement la peur de la descente sociale, c’est la peur de la descente sociale pour les enfants, et pour soi le fait de ne pas progresser. Tout cela se conjugue et nourrit ce qu’on peut appeler le second Front national, celui d’après 2007. Il trouve une nouvelle clientèle, celle des périphéries. Le premier Front national recrutait des gens enracinés qui voyaient le monde se transformer trop vite et qui perdaient le lien avec ce monde. Le second s’adresse aux déracinés, des gens qui vont s’installer dans le périurbain, assez loin, qui n’arrivent pas à faire société, parce qu’ils sont relativement isolés, parce qu’ils ont des horaires contraints et occupés par les trajets journaliers pour aller au boulot. Et ils se tournent vers le Front national pour exprimer leur angoisse. C’est là que se situe le plus fort ressort actuel du FN.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________