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Actualités socialistes - Page 1337

  • OFCE - CICE: la révolution de l’offre n’aura pas lieu, Elie Cohen

    Appelé à évaluer le CICE, France Stratégie a dû suspendre son jugement. Il faudra attendre 2016 pour savoir si le CICE, comme son nom l'indique, a contribué à l'emploi et à la compétitivité. Les données globales livrent un message ambigu : au premier trimestre 2015 l’investissement baissait légèrement à 22,7% contre 23,1 en 2014, alors même que le taux de marge augmentait à 31,1% contre 29,5 en 2014.

    La première évaluation se résume à deux constats: le CICE est à la fois un succès paradoxal et un échec paradoxal.

    Un succès car le dispositif fonctionne, que les crédits sont consommés et que l’usine à gaz inventée s’est mise en route non sans quelques ratés initiaux (fin juillet 2015, 14,2 milliards étaient engagés et 7,7 milliards décaissés soit un rythme doublé par rapport à 2014). Le dispositif de préfinancement BPI a fonctionné notamment au profit des entreprises en difficulté. Mais un succès paradoxal car ce sont les salariés les moins qualifiés payés au voisinage du smic et les PME en difficulté qui ont bénéficié de la manne publique.

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  • OFCE - Le CICE : entre convictions et incertitudes par Sarah Guillou

    12 octobre 2015

    Toute politique publique mériterait d’être évaluée afin de parfaire le jeu démocratique, apprécier la crédibilité et l’efficacité des programmes politiques, et améliorer les outils de politique économique. C’est bien l’ambition louable du Comité de suivi des aides publiques de France Stratégie, l’agence gouvernementale de conseil et d’évaluation des politiques publiques. Cette dernière vient de remettre son troisième rapport sur l’évaluation du CICE, le crédit d’impôt Compétitivité Emploi, instauré en 2013 d’un montant égal à 4 puis 6% (à partir de 2014) des salaires bruts inférieurs à 2,5 fois le SMIC. Ce troisième rapport donne des informations très utiles sur la réception de la politique et ses effets attendus, mais pour l’évaluation au sens strict il faudra être encore un peu patient.

    Reconnaissons que l’évaluation des politiques économiques est un exercice délicat. Pour être convaincant, l’évaluateur doit pouvoir démontrer que l’effet qu’il constate est bien le résultat de la politique, tout en sachant qu’une politique économique n’est pas une simple force exercée sur un corps inerte dans un espace sans frottement. Le corps social est en effet tout sauf inerte et l’environnement économique est un champ de forces contradictoires qui donne une résonance contextuelle à toute politique économique. Dit autrement, les conditions de l’expérience de science physique sont loin de se rencontrer en économie et en sciences humaines en général.

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  • Le Billet de Sophia Aram : Cambadélis, génie ou boulette ?


    Le Billet de Sophia Aram : Cambadélis, génie ou... par franceinter

  • Télérama - David Graeber, anthropologue : “Nous pourrions être déjà sortis du capitalisme sans nous en rendre compte”

    Figure de proue d'Occupy Wall Street, l'agitateur anarchiste David Graeber a dû s'exiler au Royaume-Uni. Dans son dernier essai, il s'en prend à la bureaucratie, ce fléau du... capitalisme. Cet entretien vous est proposé ici dans une version plus longue que celle déjà parue dans “Télérama” magazine.

    Anthropologue. Anarchiste. Une double casquette que l'Américain David Graeber, un des penseurs les plus ­lucides de notre époque, garde vissée sur la tête dans la bourrasque. Pilier du mouvement Occupy Wall Street, il a rendu criant, en 2011, le scandale d'une finance avide, immorale et irresponsable. Plus personne, aujourd'hui, n'ignore qui sont les « 99 % ». Mais l'engagement a un prix. Fin 2011, les camarades de Graeber ont été expulsés manu militari du petit parc new-yorkais qu'ils occupaient depuis deux mois ; l'anthropologue avait, lui, déjà été exclu de l'université Yale, où il enseignait, en 2007. Et il n'a jamais retrouvé de poste dans une université américaine. Auteur en 2011 d'un essai remarquable, Dette : 5 000 ans d'histoire, Graeber a finalement trouvé refuge à la prestigieuse London School of Economics (LSE). C'est là, dans un bureau tranquille, que cet agitateur non violent (mais au débit de mitraillette) nous a reçu. Pour évoquer son dernier livre, Bureaucratie, et plonger avec une folle vivacité dans le grand tournis du monde.

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  • Référendum du PS, union de la gauche, front national : Jean-Christophe Cambadélis répond aux questions de Patrick Cohen


    Référendum du PS, union de la gauche, front... par franceinter

  • Union de la gauche, referendum : J-C Cambadélis répond aux questions des auditeurs du 7/9 de Patrick Cohen


    Union de la gauche, referendum : J-C Cambadélis... par franceinter

  • Le Grand Jury de Benoît Hamon (1ère partie)


    Benoît Hamon : "Macron, la nouvelle coqueluche... par rtl-fr

  • Benoît Hamon, Le Grand Jury (2ème partie)


    Benoît Hamon : "Macron, la nouvelle coqueluche... par rtl-fr

  • Benoit Hamon : « Je conteste le choix de la direction d’Air France »


    Benoit Hamon : « Je conteste le choix de la... par rfi

  • Non Fiction - Ecologie et anticapitalisme : deux points de vue unilatéraux

    Résumé : L'ouvrage part du constat qu'écologie et anticapitalisme proposent deux points de vue valable sur la réalité, mais partiaux. Les auteurs tentent d'avancer vers une synthèse.

    Fabrice Flipo a écrit plusieurs ouvrages de philosophie sur l'écologie et Chistian Pilichowski est syndicaliste. Dans ce court livre, ils se proposent de dessiner les principales lignes de la situation économique et écologique en vue d'avancer vers une synthèse qui articule l'écologie et la question sociale.

    Cet état des lieux commence par la question agricole. Les auteurs rappellent l'importance qu'occupe l'agriculture dans une économie présentée comme industrielle, voire parfois comme post-industrielle. Ils soulignent comment au niveau mondial c'est encore 900 millions de personnes qui ne mangent pas encore à leur faim. Ils mettent également en relief comment l'agriculture industrielle est dépendante d'énergies fossiles et par conséquent de ressources limitées. Ils font apparaître comment cette agro-industrie simplifie les écosystèmes et fait chuter la variété des espèces.  Mais la révolution verte n'a pas qu'un impact écologique. Elle n'est pas bénéfique également pour les agriculteurs qui ne gagnent pas correctement leur vie. Les enjeux de l'agriculture sont également sanitaires car les produits de l'agro-industrie favorisent l'obésité.  La surproduction de viande implique également une concurrence entre les animaux d'élevage et les êtres humains dans l'accès à l'alimentation. Ces constats s'étendent à la pêche avec l'épuisement des réserves halieutiques. L'agro-industrie génère en outre énormément d'emballages et donc de déchet. Face à cette situation, les auteurs défendent l'agriculture biologique et paysanne.
     
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  • Hamon : "On ne peut se satisfaire que l’école française soit la plus inégalitaire de toute l’Europe"