Belles âmes laïques, pieux « a-théologiens », vous pouvez toujours rêver. Ce n’est pas demain que l’on expurgera la Bible ni qu’on la mettra au pilon. Il va falloir faire avec elle et avec ceux qui croient que Dieu y parle. Or la Bible, oui, est le grand livre des massacres. La Bible est violente. Ni plus ni moins que la vie. Bien sûr, décrire la violence est une chose. La prescrire et l’exalter en est une autre. C’est précisément là que le bât blesse. Le Dieu de la Bible est une brute. Il aime le sang des batailles. Il aime le sang des sacrifices : celui des animaux, celui d’Isaac aussi (épargné quand même in extremis).