Claude Lanzmann : la peur a remplacé l’espoir par franceinter
Actualités socialistes - Page 1307
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Claude Lanzmann : la peur a remplacé l’espoir
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Le Monde - Pologne, la victoire des perdants de la transition démocratique
La crise dans laquelle est plongée la Pologne depuis l’adoption de deux lois très controversées sur le Tribunal constitutionnel et les médias publics a soudainement replacé l’Europe centrale au centre de l’attention des médias internationaux, près de vingt-cinq ans après son basculement vers la démocratie. Alors que le caractère négocié de la démocratisation avait donné lieu au néologisme de « réfolution » contractant réforme et révolution, selon la formule restée célèbre de l’historien britannique Thimoty Garton Ash, les hésitations pour décrire la situation polonaise actuelle montrent que les transformations postcommunistes ne cessent de défier les catégories les plus familières de l’analyse des crises politiques. Les labels n’ont en effet pas manqué : « coup d’Etat », « dérive autoritaire », évolution « à la hongroise ».Frédéric Zalewski enseigne à l’Université de Paris Ouest Nanterre. Il travaille sur la période post-communiste en Pologne. -
OFCE - Le rêve américain (enfin) démontré ? par Maxime Parodi
13 janvier 2016
Dans un court article sorti récemment, Thomas Hirschl et Mark Rank (2015) nous livrent quelques chiffres très étonnants sur la société américaine – chiffres qui, pris au sérieux, amèneraient à nettement relativiser les inégalités de revenus aux Etats-Unis. En effet, leur étude laisse entendre que la société américaine est beaucoup plus fluide qu’on ne le croit. Les Américains vivraient certes dans une société très inégalitaire mais, au cours de leur vie, la plupart des Américains feraient l’expérience de la richesse. Il y aurait, en réalité, un fort turn-over entre les riches et les pauvres et ceci expliquerait pourquoi les Américains se montreraient aussi peu critiques à l’égard des inégalités.
Selon cette étude, au cours de leur vie active (de 25 à 60 ans), 69,8% des Américains auraient eu, au moins une année, des revenus suffisant au sein de leur ménage pour faire partie des 20% les plus riches. 53,1% des Américains auraient fait partie – au moins une année – des 10% les plus riches. Et, plus sélect encore, 11,1% des Américains seraient entrés pour au moins une année dans le club des fameux 1% les plus riches.
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Libé - Terrorisme «Culture de l’excuse» : les sociologues répondent à Valls
«Expliquer le jihadisme, c’est déjà vouloir un peu excuser.» Samedi, le Premier ministre a exprimé, une nouvelle fois, sa défiance envers l’analyse sociale et culturelle de la violence terroriste. Une accusation qui passe mal auprès des intellectuels.En matière de terrorisme, Manuel Valls ferait-il un déni de savoir ? Voilà trois fois qu’il s’en prend à tous ceux, sociologues et chercheurs, qui tentent de comprendre les violences contemporaines. Samedi, lors de la commémoration de l’attaque contre l’Hyper Cacher, le Premier ministre a de nouveau rejeté toute tentative d’explication à la fabrique de jihadistes. «Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille ; car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser.» -
Télérama - Entretien Un an après “Charlie”, la France est-elle fissurée ?
Selon l’historien Pascal Ory, les attentats ont échoué à briser l’unité nationale. Mais il faut continuer à agir pour notre destin collectif.
Un an à peine après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, quelques semaines après ceux du 13 novembre à Paris, l'historien Pascal Ory publie Ce que dit Charlie. Treize leçons d'histoire... « Sidération », « Terrorisme », « Place de la République », « Laïcité » : autant de thèmes qu'il explore dans cet essai, soucieux d'inscrire l'événement Charlie dans une perspective — déjà ! — historique. Le 13 novembre change-t-il quelque chose à ses analyses ? Non, explique Ory, car, si les cibles étaient différentes, le projet des terroristes reste le même : tuer, provoquer la panique et fissurer la société. Et pour l'historien, les réactions de la société civile, comme celles de l'Etat, procèdent d'une même prise de conscience : elles obligent chacun à s'interroger sur le modèle de société qu'il veut défendre et sur le profil d'une nation française qui trouve des ressources dans une forme renouvelée de patriotisme, distincte du nationalisme agressif. Qu'est-ce qu'une nation ? Ce sera justement le thème de son prochain livre...
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Rencontre bilatérale entre Jean-Christophe Cambadélis et l'opposition syrienne
Rencontre bilatérale entre Jean-Christophe... par PartiSocialiste -
Jean-Christophe Cambadélis, invité politique (14.01.16)
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Observatoire des inégalités - « Les classes sociales ne disparaissent pas, elles changent de visage ». Entretien avec Camille Peugny, sociologue
12 janvier 2016 - Les classes sociales ont disparu du discours politique, au profit des discriminations liées au sexe, à l’âge, à la couleur de peau, etc. D’autres dimensions sont pourtant nécessaires pour dessiner les contours des nouvelles couches modestes. Entretien avec Camille Peugny, sociologue, maitre de conférences à Paris 8.
Les inégalités entre les sexes, les territoires, selon l’âge ou la couleur de la peau occupent le débat public. Est-ce que cela a encore un sens de parler des inégalités entre « classes sociales » aujourd’hui ?
Camille Peugny* : Pour analyser le processus de stratification sociale, il faut prendre en compte plusieurs paramètres, plusieurs variables, et considérer l’âge, le sexe, le revenu, le diplôme, l’origine ethnique ou le lieu d’habitation. Autour de chacun de ces facteurs se structurent des inégalités dont il faut comprendre l’origine, la logique et la portée, mais dans les faits, ces inégalités constituent un système d’ensemble. Par exemple, une femme de ménage est donc une femme, mais aussi bien souvent immigrée, sans diplôme, avec des miettes d’heures de travail et un salaire à peine supérieur au seuil de pauvreté. Le concept de classe sociale demeure essentiel pour comprendre la société dans sa globalité car il permet de synthétiser, en quelque sorte, ces différentes dimensions. Lorsque l’on parle des « classes populaires », on désigne bien des groupes qui tendent à cumuler les facteurs de désavantage social, et à l’inverse, on voit bien comment les plus privilégiés cumulent les différents types de ressources.
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2016 - Voeux à la presse de Jean-Christophe Cambadélis "2016 sera l’année du dépassement"
2016 - Voeux à la presse de Jean-Christophe... par PartiSocialiste -
Gérard Filoche : "Un culot monstre de M. Gattaz, d'oser réclamer l'assouplissement du contrat de travail !"
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Aurélie Filippetti répond aux questions de Léa Salamé
Aurélie Filippetti répond aux questions de Léa... par franceinter