Actualités socialistes - Page 1157
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Benoît Hamon était l'invité de RTL le 7 novembre 2016
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Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain
L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.
On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.
L’inadaptation des institutions à ces nouveaux paradigmes a été largement soulevée par maints rapports, dont celui du député Pascal Terrasse (PS) et de l’Inspection générale des affaires sociales. Mais à l’exception notable de la création du compte professionnel d’activité (CPA), le gouvernement a choisi de mobiliser les vieilles recettes (« flexisécurité ») et la réglementation répressive, comme en témoignent la loi El Khomri et la récente proposition de loi Grandguillaume concernant les taxis et les VTC.
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Libé - Primaire PS : les pro-Hollande, mauvais perdants en devenir ?
La primaire de la Belle Alliance populaire approche et les sondages se multiplient : le match s’annonce serré entre François Hollande - s’il est candidat - et Arnaud Montebourg, déjà en lice. Pour le moment, le troisième homme, Benoît Hamon, est à la traîne. Mais il reste du chemin, et les imprévus ne sont pas impossibles : les candidats ont jusqu’au 15 décembre pour se déclarer et le vote aura lieu les 22 et 29 janvier. Ces derniers jours, on a interrogé les membres du PS afin de prendre la température.
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Libé - Le programme commun de la droite menace la république sociale Par Guillaume BACHELAY, Député de Seine-Maritime , Frédérique Espagnac, Sénatrice des Pyrénées-Atlantiques et Sébastien Denaja , Député de l'Hérault
Dans le sillage du deuxième débat de la primaire à droite, une cinquantaine d'élu.e.s socialistes, notamment du premier cercle de François Hollande, dénoncent un projet commun inégalitaire, autoritaire, ainsi qu'une absence de préoccupation écologique.
Il faut reconnaître aux débats de la primaire de la droite un mérite réel quoique non désiré par ses participants : ils dévoilent, par-delà les ego déchaînés et les postures surjouées, leur projet commun, libéral et anti-social. On nous avait promis une confrontation de visions pour l’avenir, on nous propose un grand bond en arrière. La primaire de la droite, c’est «la caméra explore le temps» : à chaque émission, les téléspectateurs ont l’impression d’assister à un conseil des ministres de 1986, 1993, 1995 ou 2007.
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L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre
A LA UNE : ALAIN TOURAINE
Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout
Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.
« Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.
LAURENT BOUVET
Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?
Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.
FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?
Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.
PAUL ALLIES
Paul Alliès- Les limites des Primaires
Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).SONDAGESelon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.RASSEMBLEMENTValls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.MARIANNEIl a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatriceREVENU DE BASEUn revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.PIKETTYLe fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.NATHALIE PERRIN-GILBERTCNILLa CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.USA -
Le #17h épisode 58 - retour sur la rencontre-débat « Face à la montée des conservatismes, défendre les droits des femmes dans l’Union Européenne »
Le #17h épisode 58 - retour sur la rencontre... par PartiSocialisteLe jeudi 27 octobre, une rencontre-débat intitulée « Face à la montée des conservatismes, défendre les droits des femmes dans l’Union Européenne » a été organisée à Solférino par le Parti Socialiste et le PES Women. Au programme de cet évènement porté notamment par Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, deux tables rondes ont rythmé la soirée : « Montée des conservatismes en Europe, l’enjeu des droits des femmes » et « Proposition pour une Europe progressiste ».
Krystyna Kacpura, président du planning familial polonais, et Barbara Nowacka de l'association "Sauvons les femmes" reviennent sur le mouvement de défense du droit à l'avortement qui a rassemblé de nombreuses polonaises dans les rues en réaction au projet de loi du gouvernement qui voulait rendre l'avortement encore plus restrictif.
Lors de cette soirée, Zita Gurmai, présidente du PSE Women, a présenté la feuille de route des ministres sociales-démocrates européennes en charge de l’égalité femmes/hommes décidée plus tôt dans la journée. -
Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques
Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.
Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.
Or, réaliser les promesses de la technologie et résoudre les problèmes économiques nécessitent de relancer l’investissement public, d’en faire un projet d’amélioration des conditions de vie et de modernisation de la France.
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Gilles Kepel : "La laïcité doit être une laïcité d'inclusion"
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Le commissaire européen Pierre Moscovici estime que "la France devrait être sous les 3% de déficit en 2017"
Le commissaire européen Pierre Moscovici estime... par franceinfo -
Le Conseil national du numérique étrille le fichier TES des 60 millions de Français
Dans un communiqué extrêmement critique, le Conseil dénonce notamment l’« absence de concertation préalable » et demande la suspension de cette base de données.
Le Conseil national du numérique (CNNum), organisme consultatif spécialiste des questions numériques, a appelé lundi 7 novembre le gouvernement à « suspendre » la base de données TES (acronyme de « titres électroniques sécurisés »), appelée à contenir les données personnelles de 60 millions de Français.
Ce fichier va prochainement réunir les données personnelles et notamment biométriques de tous les détenteurs de cartes d’identité et de passeports
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Le Monde - « Le déficit de la “Sécu” n’a jamais été aussi bas depuis 2001 »
A l’heure du vote du dernier budget de la Sécurité sociale du quinquennat, François Béguin, journaliste au « Monde », spécialiste de la santé, a répondu à vos questions sur le bilan de la ministre Marisol Touraine.
Alors que les députés votent le dernier budget de la « Sécu » du quinquennat Hollande, Marisol Touraine, ministre de la santé, assure qu’elle a « fait le job » et veut vendre son bilan pour la campagne de 2017. La réalité est plus mitigée.