Vendredi 30 août à partir de 12h, suivez la table-ronde « Lutter contre les violences sexistes et sexuelles », avec Judith Godrèche, actrice, réalisatrice et autrice. Avec une introduction de Boris Vallaud, président du groupe socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale, député des Landes.
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EN DIRECT | #CamPuS24 : Lutter contre les violences sexistes et sexuelles, avec Judith Godrèche
Diffusé en direct il y a 3 heures -
Courrier aux parlementaires. Notre méthode et nos priorités pour la XVIIe législature.
Le 12 août 2024
Objet : Notre méthode et nos priorités pour la XVIIe législature
Madame la Députée, Monsieur le Député,
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
Plus d’un mois après le second tour des élections législatives, la France n’a toujours pas de gouvernement. Préoccupés par cet état de fait, et alors que les urgences demeurent nombreuses et la situation internationale alarmante, nous prenons l’initiative de vous écrire. Les 30 juin et 7 juillet derniers, appelés aux urnes, les Françaises et les Français se sont fortement mobilisés, donnant à la nouvelle Assemblée nationale une très forte légitimité et une centralité inédite. Le président de la République avait appelé à une forme de clarification. La voici.
De ces élections législatives anticipées décidées par le président de la République seul, nous croyons devoir collectivement tirer quelques leçons.
Les électeurs et électrices ont exprimé une très forte attente de changement sur le fond des politiques conduites depuis 2017. Ils ont dit leur demande de justice sociale et fiscale, de reconnaissance du travail, notamment sur le plan salarial, de soutien au pouvoir d’achat, de défense des services publics, afin de les rendre plus accessibles et de qualité, leur demande, enfin, de protection et de sécurité du quotidien.
Ils ont également exprimé une demande de changement des pratiques politiques et démocratiques, après des réformes qu’ils se sont vu imposer sans concertation, contre leur avis majoritaire et souvent avec une forme de brutalité institutionnelle. Ils aspirent à être mieux entendus et à une démocratie continue respectueuse des corps intermédiaires autant que des citoyens eux-mêmes.
Les électeurs et électrices ont également, à une très large majorité, refusé le projet de l’extrême droite, un projet régressif, qui trie et stigmatise les Français, à rebours de nos valeurs et de l’histoire de notre République. Ils ont fait barrage républicain contre le Rassemblement national et ses nouveaux alliés de circonstance. Nous ne devons jamais l’oublier.
Les électeurs et les électrices ont, enfin, placé le Nouveau Front Populaire en tête au second tour des élections législatives et en ont fait la première force politique à l’Assemblée nationale. C’est à ce titre qu’il est attendu du président de la République qu’il nomme un gouvernement de Front populaire. À charge pour ce dernier d’entendre les aspirations des Françaises et des Français et de faire vivre une Assemblée nationale certes fragmentée et sans majorité, mais surtout pluraliste. Le Parlement doit, plus que jamais, être au cœur de nos institutions et de notre vie démocratique. Faisons-en une chance.
Ce résultat nous oblige collectivement, et nous voudrions vous dire l’état d’esprit qui est le nôtre et le chemin qui nous paraît pouvoir être désormais suivi pour demeurer fidèle au résultat des élections législatives.
Le gouvernement du Nouveau Front Populaire qui serait ainsi nommé par le président de la République devrait, à notre sens, prendre en compte l’ensemble des implications de ce scrutin. Il devra en premier lieu tenir compte du fait que la majorité sur laquelle il s’appuie n’est que relative et qu’il lui sera dès lors nécessaire de convaincre au-delà des rangs du Nouveau Front Populaire pour construire des majorités parlementaires. Cette situation appellera sans nul doute une évolution de nos pratiques parlementaires et des relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif: mieux articuler les fonctions d’évaluation et de contrôle avec la fonction législative, envisager de répartir les responsabilités de rapporteurs entre les groupes républicains sur certains textes débattus, partager l’ordre du jour parlementaire - y compris le temps gouvernemental, ou encore élaborer les textes en amont avec les rapporteurs et chefs de file pressentis des commissions, avant même la transmission de l’avant-projet de loi au Conseil d’État.
Il devra, en second lieu, renouer le dialogue avec les corps intermédiaires et la société civile, en particulier avec les organisations syndicales et le monde associatif, qui doivent être partie prenante du renouveau des pratiques démocratiques, qui seul permettra de construire les majorités les plus larges, dans le pays comme au Parlement. Il devra considérer la République des territoires et ses 520 000 élus locaux, qui ont une connaissance intime des réalités quotidiennes des Français et sont les artisans de notre cohésion sociale. Cela nécessitera de renforcer les libertés locales dans l’esprit des lois de décentralisation, de renouveler la capacité d’agir et d’innover des collectivités de l’hexagone et des Outre-mer, pour accélérer la bifurcation écologique, porter des politiques de solidarité et défendre les services publics de proximité. Cela appellera de l'État local qu’il ait véritablement les moyens de les accompagner, dans le respect du principe d’égalité entre les territoires.
Nous nous portons garant de ce changement de pratique. Dès sa nomination, le gouvernement du Nouveau Front Populaire mènera des discussions approfondies et transparentes avec les groupes parlementaires républicains, avec les syndicats et la société civile organisées ainsi qu’avec les associations nationales d’élus, sur le budget pour 2025 d’une part, et sur un programme de travail gouvernemental pour les mois à venir d’autre part.
Sur le fond, nous vous proposerons que les deux assemblées travaillent sur le fondement de cinq grandes priorités pour la vie de nos concitoyennes et concitoyens, à partir desquelles seront déterminés ensemble les priorités budgétaires et le calendrier législatif :
- Améliorer le pouvoir d’achat et renforcer la justice sociale : augmenter les salaires, notamment le SMIC et les bas salaires, les minimas sociaux, abroger la réforme des retraites et redonner la main aux partenaires sociaux sur l’assurance chômage.
- Accélérer la bifurcation écologique de notre économie et soutenir les initiatives écologiques de proximité.
- Redresser l’Éducation nationale, renforcer l’égalité au sein de notre système éducatif pour garantir l’avenir de nos enfants.
- Accueillir à nouveau le service public de santé dans les territoires et garantir le bon fonctionnement de l'hôpital public.
- Rétablir une fiscalité juste qui permette de financer nos services publics, le pouvoir d’achat et la transition écologique tout en évitant de creuser la dette grâce à une hausse des ressources fiscales concentrée sur les foyers les plus aisés, les multinationales et la lutte renforcée contre la fraude et l’évasion fiscales.
Nous vous proposerons également de renouer avec les travaux parlementaires de la XVIe législature qui ont été interrompus par la dissolution et notamment avec certaines initiatives législatives, comme celles concernant la fin de vie, la protection de l'enfance, les familles monoparentales, l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé ou les violences sexuelles dans le milieu culturel. Sur l’ensemble des sujets, le Parlement et ses élus doivent jouer leur rôle de cœur battant de la démocratie.
Nous croyons fermement que les priorités ainsi débattues ensemble, le regain de place donnée au travail parlementaire, ainsi que le dialogue retrouvé avec les collectivités territoriales, les syndicats et les corps intermédiaires sont à même de réunir, au-delà de notre coalition, pour répondre aux besoins urgents du peuple. C'est aussi la mise en œuvre de cette méthode et de ces priorités qui permettra de montrer à nos concitoyens que leur vote a été compris et de restaurer la confiance dans nos institutions démocratiques.
Nous espérons partager avec vous la volonté d’apporter au pays les réponses qu’il attend et la stabilité qu’il espère. Dans cette perspective, nous nous tenons à votre disposition pour évoquer les propositions formulées dans ce courrier et, plus largement, de pouvoir échanger sur vos priorités dès la rentrée.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de nos salutations distinguées.
Lucie Castets - Candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Première ministre
André Chassaigne - Président du groupe Gauche Démocrate et Républicaine Assemblée nationale
Cyrielle Chatelain - Présidente du groupe Écologiste et Social Assemblée nationale
Mathilde Panot - Présidente du groupe La France Insoumise Nouveau Front Populaire Assemblée nationale
Boris Vallaud - Président du groupe Socialistes et apparentés Assemblée nationale
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Boris Vallaud : "Les socialistes ont leur légitimité" à proposer un nom de Premier ministre (9 juillet)
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Boris Vallaud : "Les socialistes ont leur légitimité" à proposer un nom de Premier ministre
9 juil. 2024Boris Vallaud, député PS réélu des Landes, et invité de Sonia Devillers, estime que le futur Premier ministre pourrait être "un ou une socialiste".
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Boris Vallaud demande « un effort de patriotisme économique » aux plus riches devant le Medef
20 juin 2024 #NouveauFrontPopulaireJeudi 20 juin, Boris Vallaud et Éric Coquerel étaient auditionnés par le Medef sur le programme économique du #NouveauFrontPopulaire.
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Boris Vallaud - « Il faut aider l'Ukraine à tenir aujourd'hui et à gagner la guerre demain, il faut faire plus »
12 mars 2024 #UkraineMardi 12 mars 2024, à l'occasion du débat et du vote sur l'accord de sécurité franco-ukrainien et la situation en #Ukraine à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud a pris la parole au nom du groupe Socialistes et Apparentés.
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20 minutes - « Nous bousculons le gouvernement », assure le socialiste Boris Vallaud avant sa niche parlementaire
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale veut « ramener des victoires aux Français » à l’occasion de sa journée de niche parlementaire, ce jeudi
Ce jeudi, ce sont les socialistes qui tiennent l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, via leur journée annuelle de « niche » parlementaire. Leur président, Boris Vallaud, a voulu établir un programme pour « faciliter la vie des gens ». Il présente ses propositions dans 20 Minutes, sachant que plusieurs d’entre elles ont de bonnes chances d’être votées par les députées et députés.
Lire la suite
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________________________Le Parti socialiste (PS) prend les commandes de sa niche parlementaire à l’Assemblée nationale le jeudi 29 février. Les députés socialistes, qui seront maîtres sur l’ordre du jour, s’attaquent à une série de problèmes qu’ils présenteront à l’hémicycle.
Après La France Insoumise (LFI) en novembre 2023 puis Les Républicains (LR) en décembre, c’est au tour du Parti socialiste (PS) de prendre les manettes de sa niche parlementaire à l’Assemblée nationale, le jeudi 29 février 2024.Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Réservée aux oppositions, la « niche parlementaire » est une journée consacrée à ce que chaque groupe parlementaire puisse décider des textes débattus au Palais Bourbon. La session ordinaire s’étend du premier jour ouvrable d’octobre au dernier jour ouvrable de juin, soit neuf mois au total.
À l’occasion de la journée parlementaire dédiée à l’examen de ses propositions de loi, le PS a choisi de s’attaquer aux difficultés pour trouver un logement, manger sainement, mais aussi se soigner. Voici la liste complète de leurs principaux « combats » inscrits à l’agenda de cette journée.
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____________________________Les députés socialistes ont de nouveau fait adopter jeudi à l'Assemblée un texte sur EDF qui associe mesures anti-démembrement et extension des tarifs réglementés de l'électricité aux TPE, renonçant toutefois à certaines mesures pour trouver un accord avec le gouvernement.
Étudié dans le cadre de la journée réservée aux propositions du groupe socialiste, le texte initié par le député PS Philippe Brun a sensiblement évolué en 14 mois.
.... Si le temps le permet, car les débats s'interrompront à minuit, le premier secrétaire du parti Olivier Faure pourrait tenter de renverser en séance un vote perdu en commission pour geler les tarifs des transports pendant les Jeux olympiques et paralympiques, qui doivent être augmentés.
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Boris Vallaud « Vous venez d'arriver, Monsieur le Premier ministre, et il est déjà temps de partir. »
Lundi 5 février, le Premier ministre Gabriel Attal était confronté à sa première #MotionDeCensure déposée par les groupes de gauche de l'Assemblée nationale. Boris Vallaud (@deputessocialistesetappare5211) a pris la parole au nom des socialistes pour la défendre.
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Boris Vallaud, sa réponse à la déclaration de politique générale de Gabriel Attal - 30/01/2024
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Boris Vallaud - « C'est la fin du "en même-temps" et le début d'une cohabitation avec la droite d'Éric Ciotti. »
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L'avenir de la NUPES (revue de presse mise à jour le 26 octobre)
La position des insoumis sur l’attaque du Hamas en Israël semble être l’étincelle qui fait lentement exploser la Nupes. Mais entre la stratégie de LFI pour bloquer la réforme des retraites, les élections européennes et les divergences de positions pendant les émeutes après la mort de Nahel, les désaccords au sein de l’union des gauches ne sont pas nouveaux. Derrière ces tensions, il y a un dénominateur commun, Jean-Luc Mélenchon, qui semble saboter un mouvement qu’il a lui-même lancé. Pour vous aider à comprendre la crise de la Nupes, Charlotte Belaïch et Sacha Nelken, journalistes politiques à Libération, étaienten direct sur Youtubece mercredi 25 octobre.
26 octobre
Libé - Critique de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido va devoir s’expliquer
La députée de Seine-Saint-Denis a été convoquée la semaine prochaine par la direction de LFI. Depuis plusieurs jours voire semaines, l’élue n’hésite pas à critiquer publiquement les prises de position du leader insoumis.
Le Parisien - [PODCAST] Comment la Nupes a viré à la désunion
En mai 2022, Jean-Luc Mélenchon célébrait avec les principaux dirigeants des partis de gauche une union historique baptisée Nupes, en vue des élections législatives. Mais aujourd’hui, l’avenir de la Nupes s’écrit en pointillé, après plusieurs mois de polémiques, de désaccords et de crises successives. Pour Code source, les journalistes Pierre Maurer et Julien Duffé qui couvrent la gauche au service politique du Parisien, reviennent sur les événements qui ont amené la Nupes à cette crise.
Face à une NUPES qui bat de l’aile, une autre expression fait discrètement son chemin. Avec le risque de ne pas réussir à faire mieux ?
« Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la NUPES, ce n’est pas vrai ». L’intervention de Mathilde Panot résonne étrangement, mardi 24 octobre, dans la salle des conférences de presse de l’Assemblée. Dimanche, le leader insoumis a pourtant écrit noir sur blanc sur son blog que « le point de non-retour est franchi » et encore plus explicitement envers son noyau dur : « Les bases LFI savent donc qu’elles doivent se passer des députés qu’elles ont élus il y a un an. ». Un nouvel épisode révélateur des tensions maximales au sein de l’ex (?) alliance de gauche et de la difficulté pour chacun d’acter ou non la mort de la Nupes.
25 octobre
Le député socialiste dénonce la stratégie de conflictualisation permanente des Insoumis, actant un peu plus la fin de la Nupes.
Il était l’un des premiers au sein du Parti socialiste (PS) à estimer que «la question» de rester dans la Nupes devait «se pose(r)» après les saillies controversées de La France insoumise (LFI) sur le Hamas. Invité sur Franceinfo ce mercredi, Jérôme Guedj continue d’invoquer le «désaccord principiel» qui distingue les troupes de Jean-Luc Mélenchon du reste de la gauche.
La Dépêche Louviers - Eure. Fin de la Nupes ? Le député socialiste Philippe Brun réagit
À la suite des prises de position des Insoumis, le parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes. Le député PS de la 4e circonscription de l'Eure réagit.
Créé en 2022 pour tenter de remporter les élections législatives, le grand rassemblement de la gauche (Socialistes, Communistes, Insoumis, Écologistes) à travers son mouvement le Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) est mort cette semaine. Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a même annoncé que « le point de non-retour était franchi ». Après le départ du parti communiste de la Nupes, c’est au tour du parti socialiste de quitter le navire.
Dans un courrier, LFI demande des précisions sur le moratoire voté par le Parti socialiste dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre pour suspendre sa participation à l’intergroupe de la Nupes.
Quel avenir pour la Nupes après les divergences autour de la guerre Israël-Hamas ? Alors que Jean-Luc Mélenchon estimait dans un post de blog qu’il « [était] devenu clair que le point de non-retour [était] franchi », Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI), assure que « Jean-Luc Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la Nupes, ce n’est pas vrai », mardi 24 octobre lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.
Le Parisien - Divergences au sein de la Nupes : LFI et les écologistes calment le jeu
Jean-Luc Mélenchon avait allumé la mèche dimanche, estimant que le point de non-retour concernant l’avenir de la Nupes avait été « franchi ». Les députés écologistes et insoumis assurent que la coalition n’est pas enterrée.
Comme une volonté d’éviter une séparation en mauvais termes. Il n’y a « pas de point de non-retour » qui empêcherait la coalition de gauche Nupes de survivre au sein de l’Assemblée, ont assuré successivement les députés LFI et écologistes mardi, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.
L'Express - Nupes : des députés continuent de vouloir sauver l’alliance
A l'Assemblée nationale, les députés écologistes ont notamment assuré qu’ils signeraient tous ensemble la prochaine motion de censure de la gauche, lors du prochain 49.3 du gouvernement.
Même si la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est en mort clinique, une partie des députés de gauche s’accrochent à l’union et tentent de trouver des terrains d’entente. Il n’y a "pas de point de non-retour" qui empêcherait la coalition de gauche de survivre au sein de l’Assemblée, ont ainsi assuré successivement les députés LFI et écologistes ce mardi 24 octobre, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.
24 octobre
L'intergroupe n'a pas siégé à l'Assemblée nationale mardi 24 octobre, pour la première fois depuis la création de la Nupes, en juin 2022.Manuel Bompard, le coordinateur national de La France insoumise, a écrit une lettre à la direction du Parti socialiste pour demander des "précisions" sur le moratoire de la participation du parti à la Nupes, a appris le service politique de franceinfo, confirmant une information du Figaro (article réservé aux abonnés). "J'ai besoin de comprendre pour discuter avec certains socialistes. Je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris" , explique à franceinfo un membre de la direction de La France insoumise.23 octobre
BFM - Nupes: Jean-Luc Mélenchon estime que "le point de non-retour est franchi"
Dans une note de blog, le leader insoumis cogne sur ses partenaires de la Nupes et semble acter encore un peu plus la fin de cette coalition.Une preuve de plus que l'alliance des gauches vit ses dernières heures? Dans une note de blog au vitriol intitulée "Tuer le père", Jean-Luc Mélenchon semble acter une nouvelle fois la fin de la Nupes: "Il est devenu clair que le point de non-retour est franchi", écrit le leader de La France insoumise
L'ancien Premier ministre a dit "craindre" qu'Olivier Faure ne soit "le dernier secrétaire du PS, au train où vont les choses".La France insoumise n'appartient pas "à la grande histoire de la gauche française" et est la "manifestation d'un extrémisme", estime l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, sur franceinfo lundi 23 octobre. Il faut, selon lui, que le parti socialiste "coupe les ponts" avec le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon.Europe 1 «La Nupes a échoué sur le réel», juge la socialiste Carole Delga
La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga a affirmé que "la Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel". Elle a appelé à une union "sur des valeurs communes", critiquant sans les citer les membres de la France Insoumise.
"La Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel", estime la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga à propos de la coalition de gauche en crise profonde, dans un entretien diffusé samedi sur le site du Point.
Politis le 19 octobre - Fin de la Nupes : vers une union sans Mélenchon
Les communistes veulent ouvrir « une nouvelle page » de la Nupes. Les socialistes ont voté pour un « moratoire » actant la fin de l’alliance. Mais les gauches ne renoncent pas à une autre coalition qui exclurait le clan du triple candidat à la présidentielle.
La gauche est historiquement coutumière des manœuvres politiques. Et elle n’est pas en train de perdre ses vieilles habitudes. Au contraire. En coulisses, les téléphones chauffent, des députés discutent et les têtes pensantes phosphorent. En pleine crise, personne n’a vraiment arrêté de se parler. « Il y a des échanges qui sont en cours. Rien de très concret. On est au début d’une nouvelle recomposition à gauche », glisse un cadre de la Nouvelle union, populaire, écologique et sociale (Nupes). D’une même voix, écologistes, communistes et socialistes veulent croire à un autre rassemblement de la gauche. Tout en tirant un trait sur l’union telle qu’elle existe. La situation peut sembler paradoxale. Mais elle pourrait permettre, selon eux, de se défaire du problème majeur au sein de l’alliance : Jean-Luc Mélenchon.
20 octobre
Dans une interview à L’Express mardi soir, le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud entend «s'attaquer aux désaccords de fond» et «revoir le fonctionnement de l'intergroupe».
L’écart qui sépare La France Insoumise des autres formations de la Nupes est de plus en plus béant. Alors que la coalition de gauche est secouée depuis deux semaines par des débats internes autour du conflit au Proche-Orient, et notamment par la non-qualification, chez certains Insoumis, du Hamas comme organisation terroriste, le Parti socialiste prend ses distances avec ses partenaires LFI. Dont les ambiguïtés à l’égard du mouvement islamiste ont été révélées au grand jour.
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.Le Parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes sur fond de crise au Proche-Orient et de désaccord sur l’attaque du Hamas du 7 octobre. "J’ai lu attentivement les résolutions du Parti socialiste ou même celles du Parti communiste : elles ne disent pas qu’il faut arrêter l’union. Elles appellent à ce que les choses s’organisent différemment. Si j’étais en situation de direction de La France insoumise, […] je pense qu’il faut prendre notre bâton de pèlerin et remettre tout le monde autour d’une table pour voir dans quelles conditions on continue", explique Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.
19 octobre
Les Echos - Nupes : ces 5 moments qui ont conduit à l'explosion de la coalition
Le Parti socialiste a voté mardi soir la suspension de sa participation à la Nupes, après que le Parti communiste a appelé dimanche à un « nouveau type d'union » de la gauche. L'aboutissement de longs mois de vexations et de divergences.
L'histoire retiendra que les attaques terroristes du Hamas contre Israël auront constitué le coup de grâce à la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), cette coalition de gauche née au lendemain de l'échec de la gauche à accéder au second tour de l'élection présidentielle de 2022. Et pourtant, la division de la Nupes est ancienne et profonde.
France Info - Le Parti socialiste vote un "moratoire" sur sa participation à la Nupes
Cette décision fait notamment suite au refus de Jean-Luc Mélenchon et de son cercle rapproché de qualifier le Hamas de "terroriste", après l'attaque sanglante contre Israël.Si "Jean-Luc Mélenchon a été un facteur d'union", il est "aujourd'hui devenu un obstacle". Le Parti socialiste a voté, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre, un "moratoire" sur sa participation aux travaux de la Nouvelle union populaire écologiste et sociale (Nupes). Réuni pendant six heures, le conseil national du PS a pris cette décision à 54,15% des voix.INTERVIEW. Le sénateur écologiste appelle la gauche à suspendre sans plus tarder toute relation de travail avec la direction de LFI, après des dérapages « abjects ».
L’élue de Seine-Saint-Denis juge sévèrement son camp, tant LFI que l’ensemble de la NUPES. « Quel spectacle donne à voir la Nupes ? Celui de la dispute permanente et de l’éclatement. C’est affligeant », écrit-elle sur son blog.
Clémentine Autain est en « colère ». La députée LFI de Seine-Saint-Denis se désole ce mercredi 18 octobre de « l’immense gâchis » qui a été fait de la NUPES, au lendemain du moratoire du PS sur « sa participation aux travaux » de la coalition et après la prise de distance du Parti communiste français.
BFM - Ruffin, Garrido et Corbière prennent leurs distances avec les propos d'Obono sur le Hamas
"Le Hamas n'est PAS un mouvement de resistance", a insisté Alexis Corbière sur X, avant que son collègue François Ruffin ne relaye le message.En répondant à l'affirmative à la question de savoir si le Hamas était un "mouvement de résistance", ce mardi, la députée insoumise Danièle Obono s'est attiré les foudres de l'ensemble de la classe politiques. Même certains insoumis sont sortis des rangs. Tous ont pour point commun d'être classés comme "frondeurs", depuis qu'ils n'ont pas été retenus dans la direction de LFI.
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a rappelé qu'un "programme de gouvernement" a été écrit avec le Parti socialiste, et a demandé de la "clarté" et du "respect" pour leurs électeurs.Une demande de clarification. Invitée ce jeudi sur l'antenne de France Inter, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a été interrogée quant à la situation actuelle de la Nupes, alors que les socialistes ont pris leurs distances ces derniers jours.
Alors que des scissions sont observées au sein de la NUPES, Ifop-Fiducial pour Paris Match a interrogé les Français concernant leur préférence entre Fabien Roussel et François Ruffin.
Le « match » entre ces deux personnalités de gauche s’avère très serré, avec un léger avantage pour le leader communiste : 38% des Français déclarent préférer Fabien Roussel contre 35% pour François Ruffin. Le député picard se trouve plus apprécié auprès de l’ensemble des sympathisants de gauche (47% préfèrent François Ruffin) que Fabien Roussel (35%).