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Quelles sont les mécanismes de l'engourdissement du laboratoire politique et des idées dans les années 1980? s'interroge Pierre Rosanvallon. Quelles sont les radicalités d'impuissance qui émergent? Comment l'Europe, "notre avenir", devient-elle une "bulle" d'espérances et d'attentes?
Mai 68, un printemps porteur d'espoirs sans lendemain ? Les enthousiasmes douchés des années 70 ont cédé la place au grand vide clinquant des années 80 et 90. Depuis les années 2000, les intellectuels français semblent gagnés par le fatalisme imposé par une réalité désenchantée... Un historien des idées et philosophe politique, Pierre Rosanvallon reprends ces cinquantes années en détail. Il signe un éclairant ouvrage : "Notre histoire intellectuelle et politique 1968-2018" aux Éditions Seuil. Il nous en parle sur le plateau du "64 minutes le monde en français" sur TV5MONDE
Dans « Notre histoire intellectuelle et politique » (Seuil), Pierre Rosanvallon retrace cinquante ans d’évolution des valeurs politiques, notamment à gauche, du militantisme des années 1960 au fatalisme des années 2000, en passant par le désarroi des années 1980 et 1990. Une histoire des idées politiques, agrémenté du récit de son propre itinéraire, qui permet de mieux comprendre notre nouvel horizon politique et intellectuel.
Pourquoi avoir recours à l’exorcisme, à sa force de conjuration des malédictions? - tel Henri Michaux qui ressuscite face aux malheurs de la guerre, entre 1940 et 1944, cette forme de résistance de l’esprit, et tel Pierre Rosavallon face aux périls et aux désenchantements de la démocratie en 2018?
Comment armer efficacement notre volonté, dépasser notre sentiment rampant d’impuissance? Comment articuler le temps long de l’histoire de l’émancipation avec ses progrès et ses promesses non tenues et celui court de la rupture du laboratoire politique et philosophiques des année post 1968, alors que les débats autour de la commémoration du cinquantenaire des événements de mai nous agitent ou nous stimulent?
Etudiant à HEC (Hautes études commerciales), Pierre Rosanvallon prend contact en 1968 avec le monde syndical par le biais de la CGT et du responsable économique André Barjonet. En fait, c'est avec la CFDT qu'il entame son parcours par le biais d'études économiques que lui confie René Bonety, membre de la commission économique de la centrale dont le secrétaire général est alors Eugène Descamps.
Il sera permanent de la CFDT, secrétaire confédéral de 1969 à 1977, assumant tout à la fois le rôle de conseiller économique puis politique d'Edmond Maire, et rédacteur en chef de CFDT Aujourd'hui, la revue de réflexion de la CFDT. Aujourd'hui, professeur au Collège de France, il suit de près l'actualité sociale et sociétale.
Son regard acéré et son expérience du monde syndical lui permet de porter un jugement sur la suite de mai 68, et les luttes qui ont marqué les années 70. Il répond aux questions du journaliste Jean-François Cullafroz
Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, directeur d’études à l’EHESS, clôt les travaux de la deuxième journée, intitulée « Que s’est-il passé ? », du colloque « 2017 : la révolution de velours ? », co-organisé par la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof, Ipsos et Le Monde à la Maison de la Chimie à Paris les 6 et 7 septembre 2017.
L'année aura été marquée par la montée des populismes. Du Brexit à l'élection de Trump, ce phénomène a pris une ampleur considérable. L'historien est l'invité d'Ali Baddou
Les Agoras de l'Humanité. Écoutez la conférence sur le thème de l'Egalité de Pierre Rosanvallon, professeur d’histoire moderne et contemporaine au Collège de France.
A l’occasion d’un colloque consacré à l’héritage et au bilan de la Deuxième gauche, organisé par la Fondation Jean-Jaurès avec la section PS de l’ENS les 14 et 15 février 2014, Michel Rocard et Pierre Rosanvallon se livrent à un dialogue passionnant, échangeant leurs points de vue sur un mouvement intellectuel et politique auquel ils ont eux-mêmes participé.