Aux commandes de Bercy de 2012 à 2014, c’est comme acteur de premier plan que Pierre Moscovici a vécu le quinquennat de François Hollande – ces cinq années à la fois baroques et chahutées. À l’occasion de la sortie de son livre, « Dans ce clair-obscur surgissent les monstres. Choses vues au cœur du pouvoir » (Plon, janvier 2018), il en dialoguera avec Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.
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Fondation Jean Jaurès - Choses vues au cœur du pouvoir. Débat avec Pierre Moscovici
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Gaël Brustier : « Maurel a la culture socialiste qui permet de donner un ballon d’oxygène au PS. »
Au lendemain du débat des quatre postulants au poste de premier secrétaire du PS, l'essayiste et journaliste Gaël Brustier nous aide à y vois plus clair. Social-démocratie, macronisme, Wauquiez et Front National, Le Média, on en parle dans La Midinale.
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Europe 1 - Débat du PS : Emmanuel Maurel tire son épingle du jeu
La théorie qui veut que, lors d'un débat télévisé, le "petit" candidat arrive toujours à faire une belle percée, s'est vérifiée une nouvelle fois mercredi soir. Des quatre socialistes candidats à la tête de leur parti mal en point invités sur le plateau de LCI pendant près de deux heures, c'est bien Emmanuel Maurel, eurodéputé et peu connu du grand public, qui a réussi à tirer son épingle du jeu. Lors d'une discussion quasiment sans temps mort, celui qui incarne la ligne la plus à gauche a réussi à créer un duel de tête avec Stéphane Le Foll. Mais, contrairement au député de la Sarthe, ancien ministre de 2012 à 2017, Maurel n'a pas eu à constamment se justifier sur le quinquennat Hollande.
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Paris Match - 200.000 téléspectateurs sur LCI pour le débat du PS
Le débat entre les quatre candidats à la tête du PS, Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, a attiré 204.000 téléspectateurs en moyenne sur LCI mercredi soir.
Le débat entre les quatre candidats à la tête du PS a attiré 204.000 téléspectateurs en moyenne sur LCI mercredi soir, soit moins de 1% des téléspectateurs sur cette tranche, a indiqué la chaîne jeudi.
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Best of Territoires d'Infos - Stéphane Le Foll (08/03/18)
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PS, Le débat
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Anne Hildago est l'invitée du grand entretien de France Inter
Anne Hidalgo répond aux questions de Nicolas Demorand sur la piétonisation des voies sur berge, les problèmes de mise en circulation des nouveaux velib. Ils reviennent également sur le débat des quatre postulants à la tête du PS et sur ses ambitions pour les municipales de 2020.
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Le Figaro - PS : revivez le débat entre les candidats au poste de premier secrétaire
Les 4 candidats déclarés au poste de premier secrétaire, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Olivier Faure et Emmanuel Maurel débattent de leur vision du pouvoir, de l'économie, de l'Europe et de la mondialisation.
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_____________________Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2, a expliqué, mercredi sur franceinfo, que le débat entre les 4 candidats à la tête du Parti socialiste interroge sur leur capacité à être "à la hauteur des enjeux".
Libé - PS: des hommes et débat
Liberation a suivi le débat téléviséentre les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Points forts, points faibles, punchlines. Revue de détails.
Le Monde - Le débat du PS vire à l’inventaire du quinquennat Hollande
Les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste sont largement revenus, mercredi, sur le bilan de l’ancien président.
Il était temps que les socialistes fassent l’inventaire du quinquennat de François Hollande. Un an après la campagne présidentielle, c’est chose faite, avec le débat qui a opposé, mercredi 7 mars au soir, sur le plateau de LCI avec RTL et Le Figaro, les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste qui sera désigné lors du congrès qui se tiendra à Aubervilliers les 7 et 8 avril.Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu mercredi soir à la télévision. Les candidats à la tête du PS se sont rassemblés dans la critique d'Emmanuel Macron, mais se sont montrés divisés sur le quinquennat de François Hollande.Le Dauphnié Libéré - Ce qu'il faut retenir du débat socialiste
Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu durant une heure et demi mercredi soir.
Stéphane Le Foll a incontestablement été le plus à l'aise lors de soirée. Celui qui assume qu'il faut "une voix forte" pour le PS a prouvé que s'il était élu, il saurait hausser le ton. Ce n'est pas une surprise.
En revanche, de nombreux Français auront sans doute découvert Emmanuel Maurel, qui incarne l'aile gauche du parti.
Très structuré, le député européen n'a jamais été pris en défaut d'incohérence et assumé toutes ses positions. "Dans socialisme, il y a social", a-t-il dit.
Congrès du PS. Les quatre candidats débattent pour « rallumer la lumière »
Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, les quatre candidats à la tête du Parti socialiste, se sont affrontés dans un débat ce mercredi soir sur RTL et LCI, à huit jours du premier tour du scrutin.
Un débat pour « rallumer la lumière » à l'heure où le PS est moribond. Les quatre candidats à la tête du PS, Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, s'affrontaient ce mercredi soir, à huit jours du premier tour du scrutin, avec l'espoir de convaincre les militants de venir voter les 15 et 29 mars, et de montrer aux Français que le parti est toujours vivant.
BFMTV - Quand Emmanuel Maurel cite Orelsan en plein débat PS
L'invité surprise. Orelsan n'était pas attendu dans le débat entre les candidats à la tête du Parti socialiste, ce mercredi, sur LCI et RTL. Mais le rappeur s'est invité dans la bouche d'un des candidats, Emmanuel Maurel.
Alors qu'il est interrogé sur les questions de pouvoir d'achat, le représentant de l'aile gauche du PS a revisité le gimmick d'un des tubes d'Orelsan: "Simple, basique". Morceau où le rappeur évoque d'ailleurs le Front national, lâchant que "les mecs du FN ont la même tête que les méchants dans les films".
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LCI - Parti socialiste : le débat avant l'élection du Premier secrétaire - 7 mars 2018
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L'actualité des socialistes du 23 février au 1er mars
A LA UNE
Le 15 mars prochain, les militants sont invités à se prononcer sur les textes d’orientation du Parti socialiste, avant de déterminer le 29 mars qui de Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Emmanuel Maurel et Olivier Faure en deviendra le premier secrétaire. Un peu moins d’un an après l’échec de Benoît Hamon à l’élection présidentielle, où en est le PS ? Pour en savoir plus, nous avons interrogé Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les socialistes français.
ITALIE
Terra Nova - L'Italie à l'épreuve des élections
Le 4 mars prochain, les Italiens éliront leurs sénateurs et leurs députés. Cette élection viendra ponctuer un long cycle d'échéances politiques décisives en Europe, depuis le referendum sur le Brexit en 2016 aux élections catalanes fin 2017, en passant par les élections législatives en Allemagne. Dans cette longue liste, le rendez-vous italien fait figure de dernier grand « risque politique » au sein de l'Union. Les électeurs italiens vont-ils contribuer au rétablissement de la confiance en Europe ou paralyser leur pays ? Avec cette élection, les Italiens parviendront-ils à s'extraire de leurs débats internes et à revenir sur la scène européenne ? Marc Lazar, spécialiste de la vie politique italienne et professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po, a analysé pour Terra Nova les enjeux de ce scrutin à venir.
POPULISME
Le Vent se lève - Íñigo Errejón : « Les peuples ne veulent pas faire la révolution tous les jours »
Le Vent Se Lève a traduit l’intervention d’Íñigo Errejón au forum pour la construction d’une nouvelle majorité populaire qui a eu lieu en Argentine le 26 août 2017. L’intellectuel de Podemos y aborde beaucoup de thèmes : ce qu’est une construction hégémonique ; ce que signifie perdre les élections ; la façon dont les élites s’emparent de l’État ; et le rôle du militant qui doit rester connecté au sens commun. Il s’agit d’une contribution importante à la réflexion politique et stratégique.
LES INNOVATIONS LOCALES
Le Courrier des maires - Vers un nouvel âge du « socialisme municipal » ?
Chargé d'animer le débat d'idées à gauche, la Fondation Jean-Jaurès a mis sur pied un Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales (OEIL). Objectif : documenter des pratiques territoriales émergentes et pousser les élus socialistes à réfléchir au pouvoir d'agir citoyen ou encore l'expérimentation locale – sujets des deux premières notes publiées par cet Observatoire. Dijon (photo) en tant que smart city fera l'objet d'une prochaine étude.
METIERS
Tous les deux ans, aux États-Unis, le BLS (Bureau of Labor Statistics) fournit des projections d’emplois à dix ans selon les métiers. Je m’y intéresse depuis les années 1990 et elles se sont révélées assez fiables, au moins pour leurs prévisions sur ceux des métiers (« occupations » en anglais) qui sont appelés à croître le plus et le moins. Il y a d’ailleurs des tendances lourdes assez semblables depuis une trentaine d’années. Pour les personnes très courageuses qui s’interrogeraient sur la méthode, les hypothèses (certaines sont discutables mais pas déraisonnables) et les sources, voir cet article très complet.
FISCALITE
Libé - La progressivité de l’impôt, sujet secondaire,
Une lutte efficace contre les inégalités croissantes dans nos sociétés ne passe pas uniquement par une fiscalité progressive mais aussi par la fourniture de prestations sociales et de services publics de qualité.
L’augmentation des inégalités est devenue un thème central de la réflexion des économistes et une préoccupation importante des populations concernées. La question de la réduction des inégalités est souvent posée en lien avec celle de la redistribution des revenus, que celle-ci prenne la forme de transferts directs vers certaines catégories de population, ou la fourniture de services publics. Cette question est elle-même liée à celle de la fiscalité, à la fois en ce qui concerne le montant des recettes fiscales, qui indique ce qu’il est possible de redistribuer, et le profil de l’imposition, qui détermine les contributions relatives, positives ou négatives, de chacun à la redistribution en fonction de ses revenus.
BUDGET 2018
OFCE - BUDGET 2018 : PAS D'AUSTÉRITÉ MAIS DES INÉGALITÉS
L’objectif de cette étude est de fournir un panorama exhaustif du budget 2018, tant en analysant le détail des mesures votées, leur montée en charge et leur impact macroéconomique sur la croissance et le pouvoir d’achat des ménages en 2018 et 2019 qu’en évaluant leurs effets redistributifs selon le niveau de vie des ménages.Les évaluations portent à la fois sur les nouvelles mesures fiscales et budgétaires issues de la Loi de finance mais aussi celles décidées par la précédente majorité ayant unim pact en 2018-2019. À cela s’ajoutent les mesures entrées en application avant 2018 mais dont les effets économiques peuvent être différés ou évoluer au cours du temps.
SONDAGES
Centre d'Observation de la Société - Le sondage, un mauvais outil pour comprendre la société
Depuis leur introduction à la fin des années 1930 en France, et surtout leur application à partir du milieu des années 1960 au cas électoral, les sondages ont pris une place croissante dans le débat public. Pas un jour ne passe sans qu’un média ne rende compte d’une enquête. Les sondages partent d’un principe d’économie : observer une partie d’un ensemble permet, en extrapolant, de porter un regard global. La plupart des enquêtes d’opinion sont réalisées par des entreprises privées à des fins commerciales pour anticiper les ventes d’un produit et ne sont pas connues du grand public. De plus en plus d’enquêtes sont rendues publiques et commandées pour leur médiatisation par un groupe de pression, un « think-tank », une institution ou un média lui-même. Que valent ces sondages? Pas grand-chose sur le fond. La question qui se pose est surtout la croyance collective dans la valeur de l’outil.
INEGALITES
Observatoire des inégalités - Les classes sociales : permanence et renouveau
Les classes sociales n’ont pas disparu. Elles se sont recomposées et restent une clé de lecture essentielle des inégalités. Une analyse de Julien Damon, sociologue, extraite du site Telos.
La communauté des sciences sociales s’agite régulièrement autour des classes sociales. Au tournant de ce siècle, des experts ont publié leur acte de décès. D’autres ont signalé leur retour.
Le concept a été élaboré et discuté par des auteurs aussi éminents que Karl Marx et Max Weber, dans une société industrielle alors clivée entre groupes sociaux relativement homogènes, conscients de leurs différences et de leurs intérêts respectifs. La fin de ces classes sociales est en réalité annoncée ou prophétisée depuis des décennies, voire depuis que leur existence a été attestée en ces termes. Une fin annoncée, car elles n’existeraient plus vraiment dans des structures sociales plus centrées autour d’une vaste classe moyenne. Une fin prophétisée, car la lutte des classes aboutirait à leur disparition.
La Vie des Idées - Pourquoi rejeter les inégalités ?
À propos de : T. M. Scanlon, Why Does Inequality Matter ? Oxford UP
Pour Thomas Scanlon, l’égalité n’est pas une valeur politique en soi. C’est bien plutôt parce que nous souffrons des inégalités économiques que nous lui sommes attachés. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?
Pour Thomas Scanlon, nos raisons de nous soucier des inégalités économiques ne relèvent pas d’une volonté de défendre une valeur politique intrinsèque, l’égalité : elles correspondent plutôt à nos objections contre les inégalités dont nous souffrons. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?
Observatoire des inégalités - Inégalités : comment expliquer l’hypocrisie de la gauche ?
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». La bourgeoisie culturelle s’enflamme de façon aussi ardente qu’hypocrite contre les inégalités. Au fond, elle n’a pas grand-chose à faire des catégories populaires. Comment expliquer cette situation ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Le débat sur les inégalités en France est marqué par une profonde hypocrisie. Les grandes envolées lyriques, souvent à gauche de l’échiquier politique, cachent mal une indifférence au sort des catégories populaires [1]. Il ne suffit pas de dénoncer ce grand écart entre les discours et les actes, il faut aussi essayer d’en comprendre les raisons.
« Voulons-nous vraiment l’égalité ? » s’interrogeait en 2015 le philosophe – et président de l’Observatoire des inégalités – Patrick Savidan [2]. Qui est ce « nous » ? Certainement pas les « libéraux-conservateurs » qui, fidèles à leur idéologie, estiment que la liberté prime sur tout et que l’égalité est au fond un sous-produit. Bien davantage les « progressistes » qui affirment que, sans l’égalité, la liberté ne peut se construire.
KEYNES
Avec son sens habituel de la provocation, Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis, vient de publier une petite note intitulée « Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? ». Suivent trois séries d’arguments, censés démontrer que la France est une économie où la demande ne peut plus jouer aucun rôle positif. Mais ils sont loin d’être convaincants.
L’argument du taux de chômage naturel
Premier argument, la France est proche du taux de chômage structurel, celui à partir duquel toute demande supplémentaire de main-d’œuvre n’aboutit pas, faute de gens formés, et se traduit par des hausses des salaires et des prix. Mettez plus de demande, nous dit Patrick Artus, et vous aurez plus d’inflation et pas moins de chômage.
FONCTIONNAIRES
Jean-Marie Harribey - 120 000 fonctionnaires priés de partir… où ?
Le 1er février 2018, le gouvernement a annoncé son intention de réformer de fond en comble la fonction publique, notamment en supprimant 120 000 emplois publics d’ici la fin du quinquennat. Au nom de la baisse des dépenses publiques de 3 points de PIB, d’une « gestion contemporaine » de l’action publique et d’une réorganisation « comme le font les entreprises », dixit le président.
CHRISTOPHE GUILLUY
Telos - Le mythe des « deux France »
L’idée que la France est coupée en deux et que le clivage social se superpose à un clivage géographique, opposant la France des métropoles à la « France périphérique », est solidement ancrée dans l’opinion. C’est pourtant, à ce degré de généralité, une idée fausse.
Je l’avais déjà écrit dans Telos en rendant compte des ouvrages de Christophe Guilluy qui a popularisé ces thèses. Pour le faire je m’étais appuyé sur une série de travaux de géographes et d’économistes publiés dans la très bonne revue de l’Insee Economie et statistique, notamment un numéro consacré en 2008 aux « disparités territoriales ». Il se trouve que cette revue récidive, presque dix ans après, en publiant un numéro spécial consacré aux « Régions et territoires »
LA CROISSANCE
Alors que l’INSEE vient de publier la première version des comptes du quatrième trimestre 2017 et donc une première estimation de la croissance annuelle, nous nous interrogeons sur les perspectives 2018 et 2019 à travers une analyse comparative des prévisions réalisées sur la France par 18 instituts (publics et privés, dont l’OFCE), entre septembre et décembre 2017. Ce billet de blog présente les points saillants de cette analyse, détaillée dans le Policy brief de l’OFCE (n° 32 du 8 février 2018), intitulé « Une comparaison des prévisions macroéconomiques sur la France », et le document de travail (n° 06-2018) associé (où figurent les tableaux des prévisions par institut).
OFCE - L’indicateur avancé : l’amarre est haute
La publication ce jour des enquêtes de conjoncture dans les différentes branches confirme l’optimisme des chefs d’entreprise interrogés par l’INSEE en février (graphique 1). Le climat général des affaires reste dans une zone comprise entre son niveau de la fin 2007 et son pic de rebond de début 2011. Depuis deux mois consécutifs, le climat est toutefois en repli, sous l’effet en particulier d’un optimisme moindre dans les services.
CAMBADELIS
Jean-Christophe Cambadélis, dans un long entretien accordé au journal Le Monde paru le 6 février, livre sa vision de la stratégie que devrait adopter le Parti socialiste pour revenir dans le jeu : une ligne d’autonomie au sein d’une gauche non alignée (Le Monde précise « sur Macron ou sur Mélenchon »). Il estime que « le socialisme, dans les conditions politiques actuelles, n’est qu’une partie de la gauche et qu’il doit impérativement se renouveler dans un ensemble plus large ». L’adversaire commun des « progressistes » n’est-il pas d’abord, en effet, « le marché libéral parce qu’il ne fait pas société ? » et celui qui l’incarne, Emmanuel Macron ? Il propose au niveau européen la création d’un « rassemblement large allant de Schulz à Tsipras ».
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Un peu d'histoire : Martine Aubry présente les mesures pour aider les chômeurs (INA, 1992)
Martine AUBRY, ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, se trouve sur le plateau de Bruno MASURE où elle vient présenter les nouvelles mesures qui devraient aider les chômeurs à se réinsérer dans la vie professionnelle. Sur les mesures de l'ANPE, elle répond que les mesures ont été intensifiées afin d'aider neuf cent mille personnes avant fin octobre. "Il faut trouver la bonne solution pour chacun" : une formation pour ceux qui peuvent suivre, des stages correspondant à un vrai besoin des entreprises et des professionnels et des tâches d'intérêt général pour ceux qui ne peuvent pas intégrer un emploi classique (ces tâches seront de vrais travaux : dépollution des rivières, surveillance des cours d'école, entretien des espaces verts etc avec un véritable contrat de travail à la base).