Les quatres candidats veulent convaincre les militants socialistes de se rendre aux urnes, les 15 et 29 mars. L’échange est diffusé en direct sur LCI et RTL, mercredi soir de 21 heures à 22 h 30.
actualité - Page 112
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Le Monde - Congrès du PS : un débat télévisé sans « dérapages » ?
C’est une première dans l’histoire du Parti socialiste (PS). Un mois avant le congrès d’Aubervilliers qui doit désigner le prochain premier secrétaire du parti, Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel vont débattre en direct à la télévision, mercredi 7 mars, pour confronter leurs projets et leurs visions de la France, de l’Europe et du monde afin de convaincre les militants socialistes d’aller voter les 15 et 29 mars. -
Un peu d'histoire - Plateau Moulinex : réponse Elisabeth Guigou
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Le JDD - Olivier Faure, favori pour la tête du PS : "Il faut tout changer ou mourir"
Avant le premier tour du scrutin, le 15 mars prochain, Olivier Faure, le favori pour prendre la tête du Parti socialiste, poursuit son tour de France des fédérations. Sans faire de vagues.
Est-ce parce qu'il est le favori dans la course pour prendre la tête du PS, ou est-ce sa nature flegmatique qui pousse Olivier Faure à ne pas s'abîmer en ne répliquant pas directement aux reproches que lui adressent ses concurrents? Mieux, il aime les citer. Dire que sur tel point, comme l'agroécologie par exemple, il peut être d'accord avec Stéphane Le Foll, sur tel autre – la laïcité – avec Emmanuel Maurel, et sur les services publics avec Luc Carvounas. A 49 ans, avec une campagne placée sous le signe du rassemblement, Faure fait figure de recolleur de morceaux dans un parti en miettes.
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Le Figaro - Thèmes, temps de parole... Le détail du débat pour la direction du PS
Les quatres candidats à la direction du Parti socialiste débattront notamment sur des thématiques à portée nationale.
De quoi vont-ils bien pouvoir parler? Mercredi 7 mars, les quatre prétendants à la direction du Parti socialiste vont s'affronter lors d'un débat télévisé, organisé conjointement par Le Figaro, LCI et RTL. Raillé par certains observateurs, qui trouvent étrange qu'un tel événement médiatique soit organisé pour un mouvement ayant subi tant de revers électoraux, ce débat sera l'occasion pour ses participants de faire état de leurs divergences sur des thèmes d'envergure nationale.
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Le JDD - "Ni Jupiter ni César…", la chronique d'Anne Sinclair sur le Parti socialiste
La débâcle du Parti socialiste en 2017, sans précédent depuis 1981, fit chuter son score à 6,35%, mettant non seulement en péril le statut central et dominant du PS au sein de la gauche, mais l'existence même de ce parti. Depuis, les militants ont pratiqué ce que Rémi Lefebvre, dans une note de la Fondation Jean-Jaurès, Après la défaite, appelle le "naming" (nommer le désastre), le "blaming" (identifier les responsables) et le "claiming" (lister les revendications).
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Organisation du parti : le texte d’Olivier Faure
Le Parti de notre renaissance
Le congrès d’Aubervilliers sera historique : il déterminera si notre parti doit renaitre ou disparaitre. En rassemblant toutes les générations, toutes les histoires et tous les territoires de notre parti, Olivier Faure, 1er signataire de la Motion 3, est candidat pour conduire la renaissance des socialistes. Ce dépassement de tous les vieux clivages est la prémisse d’une nouvelle aventure collective.
Nous voulons bâtir une nouvelle maison commune : un parti-plateforme, parti des solutions
Si nous voulons donner une suite à notre histoire, nous devons profondément changer et construire une nouvelle maison commune.
Fraternel. Le respect doit prévaloir : respect des règles collectives, du débat, du vote. La camaraderie doit revenir et cela dès notre congrès. Le travail doit primer : être un élu ou un responsable du PS est un engagement, pas un privilège. Le premier des changements, c’est celui des comportements et l’exemple doit venir d’en haut.
Décentralisé. Avec une plus grande liberté d’organisation et d’initiative pour les sections et fédérations. Avec une valorisation de notre ancrage local et des expériences menées dans les territoires, socles de notre renaissance. Avec une prise en compte des enjeux spécifiques des territoires ultramarins et des Français de l’étranger. Avec des camarades tirés au sort pour être associés aux instances nationales débattant d’une thématique. Avec la mobilisation du Parti en vue des européennes de 2019 et des municipales de 2020.
Digital. Une plateforme numérique dynamisera les échanges entre socialistes, mais aussi avec les citoyens, les intellectuels, les acteurs du mouvement social, les partenaires sociaux, les autres forces de gauche réformiste. Le vote numérique et les consultations en ligne seront développés.
Au travail. Engageons plusieurs dizaines de chantiers sur des questions précises, animés par des équipes paritaires, ouverts à la société, collaboratifs, conclus par un vote des adhérents.
Ouvert. Aux adhérents, militants, citoyens qui ne se reconnaissent pas dans les offres politiques actuelles et qui attendent une alternative. Une campagne nationale d’adhésion et de participation citoyenne sera lancée. Renouvellement des équipes, féminisation et diversité sont des enjeux cruciaux.
Féministe. Un secrétariat national à l’égalité femmes-hommes sera placé auprès du Premier secrétaire. Des actions de formation et de sensibilisation seront engagées pour lutter contre le sexisme et les violences faites aux femmes. L’accès des femmes aux fonctions internes les plus stratégiques du parti sera concrétisé.
Un congrès statutaire fixera les principes d’un nouvel agir ensemble, d’une nouvelle démocratie : conditions d’adhésion (militants et sympathisants), non cumul dans le temps des responsabilités, référendum d’initiative militante, nouvelles modalités de la primaire (avec un corps électoral composé des adhérents et citoyens ayant accompagné pendant trois ans la reconstruction par leurs idées et leurs votes).
Nous voulons un congrès d’affirmation de l’identité et de l’utilité des socialistes
Nous n’avons pas été remplacés, le socialisme n’a pas été remplacé. Ni en France ni ailleurs, aucune des visions du monde qui prétendent lui succéder – libéralisme autoritaire, populisme protestataire, nationalisme identitaire – ne constitue un substitut aux objectifs et aux réponses socialistes. Nos valeurs, celles de la République et du socialisme, n’ont jamais été aussi actuelles, réaffirmons-les : liberté, égalité, fraternité, laïcité ; émancipation des individus, lutte contre les inégalités, combat pour l’écologie et pour la démocratie, engagement européen et internationaliste.
Pour renaître, il faut tirer les leçons de notre expérience au pouvoir. Avant fin 2018, une Convention nationale traitera de notre bilan. Rigoureuse, la démarche permettra un débat serein et utile à la refondation du PS.
Dans ce quinquennat, et face à ce pouvoir, nous sommes l’opposition de gauche responsable. En France, il y a un gouvernement qui n’est pas de gauche et une gauche qui n’est pas de gouvernement : socialistes, nous sommes la gauche de gouvernement.
Le clivage gauche-droite est essentiel à notre démocratie. Prétendre qu’une politique puisse être « et de droite et de gauche » crée de la résignation et nourrit les populismes. De même, substituer au clivage gauche-droite l’opposition peuples-élites comme le fait J-L. Mélenchon est dangereux : cette approche divise la nation et affaiblit le mouvement social. Notre devoir est de le dire.
Nous voulons construire la gauche de demain. Parlons aux Français déçus, partis marcher ou déclarer leur insoumission, mais aussi devenus abstentionnistes. Partageons des projets avec les forces en mouvement dans la société. Réconcilions et rassemblons des gauches que certains voudraient séparer. Affirmons en toute autonomie qui nous sommes – l’opposition de gauche responsable – et ce que nous voulons – incarner l’alternative au pouvoir.
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PS - Organisation du parti : le texte d’Emmanuel Maurel
Un Parti Socialiste exemplaire et offensif
Nous ne reviendrons pas aux responsabilités par un simple effet de balancier. Il nous faut redevenir le Parti du mouvement et reprendre l’offensive. Pour cela nous avons besoin d’un Parti Socialiste réconcilié avec l’ensemble des acteurs sociaux de terrain, avec les syndicats, les ONG, le monde de la culture.
Nous en sommes capables ! Parce que nous continuons à croire en l’actualité du message socialiste. Parce que, sur le terrain, des milliers de militant-e-s et d’élu-e-s continuent d’agir sans rien renier de nos principes communs et se mobilisent contre les mesures de Macron. À celles et ceux qui ont eu le courage de rester, nous proposons de relever la tête et de redonner l’espoir.
Revenir à nos fondamentaux
Ce n’est pas parce que le monde a changé, que de nouveaux problèmes sont apparus, que l’on doit renoncer à ce qui fait notre identité, c’est-à-dire le partage : partage des richesses, partage des pouvoirs, partage des savoirs. Nos préoccupations et nos mots d’ordre doivent être en résonance avec nos déclarations. Jamais nous n’avons eu autant besoin d’un socialisme républicain, antilibéral, écologiste. Nous réaffirmons notre singularité et notre fierté socialistes !
Clarté et authenticité à gauche
La clarté par rapport au nouveau pouvoir, c’est être dans une opposition résolue à Emmanuel Macron. Ça n’a pas toujours été le cas, parce les premiers mois du quinquennat ont été marqués par une très grande confusion chez les socialistes, qui ont voté de trois manières différentes à l’Assemblée nationale sur la confiance au Gouvernement. Il nous faut aussi bien sûr de la clarté par rapport au bilan, et enfin de la clarté sur les orientations stratégiques.
Amorcer une dynamique unitaire à gauche
La ligne stratégique du PS doit être celle d’un dialogue avec toutes les forces de gauche qui veulent transformer la société en profondeur. Sur ces bases nous proposons aux socialistes une synthèse nouvelle rassemblant toutes celles et ceux qui veulent engager la reconquête.
Refonder le PS et le mettre au travail
Nous voulons que les militants soient les acteurs de la reconquête en leur donnant les outils de la transformation politique et leur permettant d’être réellement associés à la refondation du Parti.
Le PS et ses groupes parlementaires vivent trop souvent de manière autonome. Les dirigeants socialistes auront tout à la fois la mission de porter l’orientation du parti et de s’assurer qu’elle se nourrit et irrigue tout à la fois le travail parlementaire.
Nos propositions
- Tenir de grandes conventions trimestrielles, et recourir au référendum militant pour trancher les questions essentielles ;
- Créer des universités populaires à l’initiative du Parti avec d’autres organisations politiques, syndicales et associatives ;
- Créer une plateforme offrant aux militants de participer activement et efficacement à la vie du Parti ;
- Organiser, dans tous les territoires, des assemblées de toutes les gauches qui regrouperont des groupes issus de toutes leurs sensibilités : associations, ONG, monde de la culture, syndicats, intellectuels… ;
- Réfléchir à une nouvelle organisation qui parachève la parité en instaurant des « co-présidences » à tous les niveaux, et qui valorise toutes les formes d’engagement : local, thématique, professionnel ou en entreprise ;
- Remettre la nécessité de l’implication syndicale et associative en tête de nos préoccupations;
- Mettre en chantier l’élaboration d’un manifeste pour le socialisme des temps nouveaux confrontant nos fondamentaux aux luttes et défis contemporains qui bouleversent l’humanité ;
- Limiter strictement le cumul des fonctions au sein du parti;
- Établir une culture de la responsabilité. Les mandataires, les élus, à tous les échelons, rendront compte tous les 6 mois des projets engagés sous leur responsabilité ;
- Redonner un rôle moteur aux Fédérations en organisant une Conférence des Territoires qui réunira direction nationale et représentants de chaque Fédération, sous forme de visioconférences ;
- Renforcer notre influence sur les réseaux sociaux en élaborant une véritable stratégie de communication afin d’investir massivement les plateformes et de disposer d’une plus forte visibilité, en phase avec la société connectée ;
- Créer une ou plusieurs chaînes YouTube, permettant aux militants, dans des vidéos de 2-3 minutes, d’éclairer l’actualité politique pour les catégories de citoyens visés ;
- Renforcer et donner la priorité à la formation idéologique et militante, grâce à plusieurs leviers :
– retour de véritables universités militantes de qualité sans craindre de faire intervenir intellectuels, chercheurs, militants associatifs dans nos ateliers ;
– mise en place d’un MOOC socialiste, c’est-à-dire une plateforme numérique de formation, collaborative ;
– parcours militant élaboré par toutes les fédérations ou sections ;
– obligation pour les élu-e-s, en contrepartie de leur investiture, d’assurer des sessions de formation sur leurs domaines de compétence.
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Libé - Valérie Rabault (PS) : «Les seuils de Muriel Pénicaud vont exclure beaucoup de personnes de l’indemnisation»
Rapporteure générale du budget dans la précédente mandature, la députée PS Valérie Rabault réagit aux annonces de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, sur la réforme de l'assurance chômage.
Ancienne rapporteure général du Budget dans la précédente mandature, la députée PS Valérie Rabault réagit aux annonces dans le Parisien de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, sur la réforme de l’assurance chômage.
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Emmanuel Maurel : "Je suis pour un socialisme soluble dans le capitalisme"
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Le Parti socialiste appelle les dirigeants européens à avoir l’ambition de bâtir une Europe solidaire
28 février 2018
Après le Conseil européen du 23 février et les annonces faites par le Président conservateur de la Commission, Jean-Claude Juncker, le Parti socialiste alerte sur le manque d’ambition des dirigeants européens.
En effet, le Président de la Commission développe une Europe au rabais sur le plan des moyens pour une politique efficace : alors que le Brexit devrait conduire à faire plus d’Europe ensemble avec moins d’états membres, Monsieur Juncker milite d’ores et déjà pour une baisse du budget européen dont les discussions ont déjà commencées. Il veut réduire la politique agricole commune, ce qui veut dire moins de moyens et moins de solidarité pour nos agriculteurs. Il veut aussi réduire la politique de cohésion, ce qui signifie moins d’opportunités pour le développement de nos territoires.
Nous soutenons l’initiative des régions et des villes européennes engagées pour un budget plus à la hauteur des besoins. Si on veut lutter contre le populisme ou l’abstention, il faut démontrer que l’Europe est utile. C’est cela l’ambition de la solidarité.
Enfin le Parti socialité regrette la timidité des dirigeants européens européens, à l’image du Président français, à favoriser le renforcement du pouvoir de décision des Européennesen ne choisissant pas la voie des candidats têtes de listes des partis européens pour la présidence de la Commission européenne.
Nous le redisons avec force, contre l’abstention et le populisme, il faut mieux d’Europe, c’est-à-dire plus de démocratie et plus de solidarité.
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Un peu d'histoire : Interview biographie de Jean Glavany
Le ministre de l'agriculture et de la pêche Jean GLAVANY répond aux questions de Thierry ARDISSON suite à la sortie de son livre "Politique folle"