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actualité - Page 69

  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 mars

    TRANSITION ECOLOGIQUE

    Terra Nova - Transition écologique, choisissons le réalisme : l'analyse de Jean Pisani-Ferry

    Terra Nova accueille parmi ses experts l'économiste Jean Pisani-Ferry qui publiera désormais une analyse d'un des grands enjeux de l'actualité européenne et internationale une fois par mois sur notre site. Cette première contribution porte sur la transition écologique. Au moment où les débats sur la taxe carbone suscitent passions et inquiétudes dans notre pays, il y plaide pour un discours politique plus réaliste en matière écologique, seul à même de jeter les bases d'une transition concertée et organisée.

    Le Vent se lève - 1. Le philosophe : Dominique Bourg | Les Armes de la Transition

    Dominique Bourg est philosophe, et l’un des premiers à s’être intéressé aux bouleversements environnementaux que nous traversons. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, enseigne à l’Université de Lausanne et dirige la revue La pensée écologique, pour ne citer qu’une petite partie de ses activités. Nous avons choisi de débuter notre série avec son témoignage, car la transition écologique exige avant tout un changement profond de philosophie.


    Dans cette série de grands entretiens, nous avons choisi de poser les mêmes questions à des personnalités du monde de l’écologie ayant chacune une approche, un métier, différents. Un tel projet est inédit, et son but est de donner à voir comment chacun se complète pour esquisser les grandes lignes de l’urgente transition écologique. Chacun détient une partie de la solution, une partie des armes de la transition. La transdisciplinarité doit devenir une norme de travail, pas une exception.

    EHPAD

    Atlantico - Jean Arcelin : “Une large majorité des 700 000 personnes en Ehpad mangera, pour le reste de sa vie, des repas à 1€”

    Pendant près de trois ans, Jean Arcelin a dirigé un Ehpad dans le sud de la France, avant de renoncer. Il publie son témoignage dans "Tu verras maman, tu seras bien" (ed. XO).

    ... Si j'ai écrit ce livre, c'est que je considère que j'ai vu des choses et que je vois des stratégies qui sont incompatibles avec la prise en charge de qualité de personnes âgées. Ce n'est plus de l'ordre du business mais de l'ordre de l'éthique s'il en reste.

    ULTRA GAUCHE

    Fondation Jean Jaurès - « Ultra-gauche » : esquisse de généalogie d’un courant politique radical 

    Le terme même, « ultra-gauche », comme « gauchisme » auparavant, présente la particularité d’être une catégorie largement exogène, forgée et assignée par des acteurs extérieurs et souvent hostiles aux positions ainsi désignées. Qu’il s’agisse de concurrents politiques ou d’agents des forces de l’ordre, à bien des égards il s’agit d’un concept « policier », au sens que Jacques Rancière donne à la « police » : l’activité de gestion hétéronome du social par la catégorisation et l’assignation des places et des activités légitimes – ou, dans ce cas, illégitimes[1]. Il n’est donc pas étonnant que ses acteurs ne l’utilisent que de façon marginale, et lui préfèrent d’autres dénominations, d’ailleurs diverses : « gauche communiste », « communistes révolutionnaires », « communistes des conseils », « conseillistes », « marxistes libertaires », « communistes libertaires », « situationnistes », « autonomes », etc.

    EXTREME GAUCHE

    Slate - Pourquoi l'extrême gauche ne bénéficie pas plus de la crise de la social-démocratie

    Que ce soit en Espagne, en Grèce, en France, en Allemagne ou en Italie, les partis de gauche radicale n'arrivent pas à convaincre massivement les électorats.

    La littérature sur la crise (irréversible?) de la social-démocratie européenne est abondante, et pourrait-on même dire topique. Mais la stagnation des formations politiques situées à sa gauche, et qui pourraient en théorie profiter de son essoufflement, est beaucoup moins documentée.

    Il est vrai que les situations dans les différents pays ne sont pas homogènes. Car certains partis de gauche post-communiste ont une vraie influence politique (le Bloco de Esquerda portugais, le Vänsterpartiet suédois et même Podemos en Espagne malgré la crise interne qu’il traverse). Cependant, en général, ces partis n’ont pas été capables de profiter massivement du mécontentement et de la déception suscités par les sociaux-démocrates

    ALLEMAGNE
     
    Alternatives Economiques - Podcast : Pourquoi la panne de croissance de l’Allemagne va durer

    La chronique éco de Marc Chevallier, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques, est à retrouver tous les mardis dans la matinale du 5-7 de France Inter, à 6 h 45. Vous pouvez écouter celle du 12 mars ci-dessous.

    L’Allemagne a révisé ses prévisions de croissance à la baisse. Le moteur économique de la zone euro est en train de caler ?

    The Conversation - Désinformation et souveraineté des continents virtuels de l’Internet

    Les conditions d’émergence de la désinformation en ligne et hors ligne, à partir de 2012 aux États-Unis, sont importantes à cerner pour en comprendre la spécificité et pour en maîtriser les réponses. Elles s’inscrivent dans la suite du tournant social, qui a vu la naissance des médias sociaux (2005-2007), faisant passer Internet du Web 1.0 au Web 2.0, avec des capacités d’interactions décuplées et des modèles d’affaires avérés (et confirmés par l’entrée au Nasdaq de Facebook et Twitter en 2012).

    Ce tournant social a aussi mis l’accent sur le rôle de la donnée et des algorithmes, sous la forme de big data aux utilisations multiples (data analytics, deep machine learning…). Il prépare les conditions de mise en œuvre de l’intelligence artificielle via la puissance de calcul de l’informatique nuagique......

    Il est grand temps, aussi, de se mobiliser pour que cette souveraineté des continents virtuels soit reprise en main par les États et leurs citoyens, car de fait, elle relève des activités humaines et des valeurs que nous voulons leur donner.

    LA PENSEE LIBERALE

    Le Vent se lève - « Le néolibéralisme est imbibé de catégories darwiniennes » – Entretien avec Barbara Stiegler

    Évoluer dans un monde qui change, s’adapter à un environnement qui est en mutation permanente… d’où viennent ces métaphores biologiques qui imprègnent le discours dominant ? Barbara Stiegler, professeure de philosophie à l’université de Bordeaux-Montaigne, tente de répondre à cette énigme dans son dernier livre publié aux éditions Gallimard, Il faut s’adapter ! Elle s’intéresse aux controverses qui parcouraient la pensée libérale dans les années 1930, à l’époque où l’on débattait de l’héritage de Darwin dans les sciences sociales. Aux origines du néolibéralisme contemporain, on trouve un penseur dont l’influence a été considérable sur le siècle passé : Walter Lippmann. Entretien réalisé par Wonja Ebobisse et Vincent Ortiz, retranscrit par Hélène Pinet.

    EUROPEENNES

    Slate - Raphaël Glucksmann parviendra-t-il à sauver le PS?

    En confiant la tête de la liste PS aux européennes au cofondateur de Place publique, le Premier secrétaire Olivier Faure semble jouer la survie du parti à quitte ou double.

    Pour la première fois en quarante ans la liste du Parti socialiste (PS) aux élections européennes ne sera pas conduite par un... socialiste! Au sens de militant socialiste encarté. De 1979, année des premières européennes, à 1999, date de la dernière consultation avec une seule liste nationale avant la reprise de ce mode de scrutin en 2019 –de 2004 à 2014, la liste nationale unique a été éclatée en huit listes régionales– le chef de file du PS dans la conquête européenne a été, successivement, François Mitterrand (1979), Lionel Jospin (1984), Laurent Fabius (1989), Michel Rocard (1994) et François Hollande (1999). Excusez du peu: deux sont devenus président de la République et les trois autres ont occupé l'hôtel Matignon à une étape de leur parcours politique.

    Ouest France - Européennes. A quoi va ressembler la liste du PS et de Place publique ?

    Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, l’a redit ce dimanche matin : la liste d’union Place publique-PS « restera ouverte jusqu’au dernier jour à Yannick Jadot. » Une liste d’alliance dont les premiers noms commencent à circuler…

    Après avoir été menées par de grands noms de la gauche, comme François Mitterrand (1979), Lionel Jospin (1984), Laurent Fabius (1989), Michel Rocard (1994) ou encore François Hollande (1999), les élections européennes 2019 se feront cette fois sans tête de liste socialiste.

    Le Parisien - Européennes : un proche de Martine Aubry sur la liste Glucksmann-PS

    Après avoir désigné sa tête de liste pour les européennes, le PS cherche désormais à placer ses candidats en position éligible. Parmi eux, Jean-Marc Germain devrait être bien placé.

    Le conseil national du Parti socialiste a massivement voté, samedi, pour que le philosophe Raphaël Glucksmann conduise la liste « socialiste » aux européennes. L’heure est maintenant au placement de ses candidats… Olivier Faure, son Premier secrétaire, peaufine la liste des candidats socialistes qu’il souhaite voir figurer en position éligible pour les européennes. Derrière Raphaël Glucksmann, cofondateur de Place publique, un « aubryste », Jean-Marc Germain, devrait ainsi occuper une place de choix.

    Libé - «Je rejoins la campagne de Place publique, la désunion m’empêche de dormir»

    Pour les élections européennes de mai, Aurore Lalucq, porte-parole de Benoît Hamon, rejoint la liste de Raphaël Glucksmann en «dynamique» pour rassembler la gauche.

    Une période étrange. A gauche, les listes se multiplient et les figures changent d’écurie du jour au lendemain. Lundi, c’est Aurore Lalucq, économiste et porte-parole de Génération·s, le mouvement fondé par Benoît Hamon. Après plusieurs jours de réflexion, elle décide de rejoindre de Raphaël Glucksmann et sa liste en «dynamique» pour rassembler la gauche, dit-elle.

    L'Obs - Le PS derrière Glucksmann : "L’idée c’est d’être la première force à gauche"

    Le Conseil national du PS a largement approuvé l'alliance avec Raphaël Glusckmann qui sera tête de liste aux européennes. Mais, dans la salle, certains ont crié à l'enterrement du PS...

    C’est fait. Pour la première fois de son histoire, le Parti Socialiste ne présentera pas une liste socialiste aux élections européennes. Il se range derrière Raphaël Glucksmann. Ainsi en a décidé son Conseil National ce matin : 128 voix pour, 5 contre, 3 abstentions. 35 personnes n’ont pas pris part au vote, dont les amis de Stéphane Le Foll et ceux de Luc Carvounas.

    Libé - Européennes : Glucksmann et le PS en duo, Jadot toujours solo et Hamon le bec dans l’eau

    A quelques mois des élections, le patron de Génération·s se retrouve isolé alors que son ancien parti fait affaire avec Place publique et qu’EE-LV refuse toute alliance.

    Après des mois de brouillard, le paysage politique se dessine lentement : la gauche avance éparpillée vers les européennes. Chaque famille dégaine de sa besace au moins une bonne raison de présenter son propre logo le jour du vote. Raphaël Glucksmann, qui conduira la liste du PS, est l’unique surprise du film. Et tout le monde n’a pas le sourire. Ce scénario file un goût amer à Benoît Hamon.

    Marianne - L'OPA réussie de Raphaël Glucksmann sur le PS, ou le mariage des repentis

    Raphaël Glucksmann se retrouve tête de liste du PS pour les élections européennes par la grâce d'une opération de communication efficace et après un parcours politique sinueux. Il faut dire que l'historique du fondateur de "Place publique" épouse les reniements passés du Parti socialiste.

    Il y a ceux, comme l'économiste Thomas Porcher, qui sont choqués et déçus par l'annonce de jonction entre la juvénile "Place publique", mouvement citoyen lancé par Raphaël Glucksmann, et le vénérable Parti socialiste. Et puis les autres, qui n'ont pas bronché devant le ralliement de l'intellectuel au PS.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Comment l’élitisme social est maquillé en élitisme républicain

    L’élitisme du système scolaire français favorise les enfants de diplômés. Leurs parents, de droite comme de gauche, défendent une école qui fonctionne à leur profit. Le point de vue de Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l’Éducation nationale honoraire.

    Notre école fonctionne plutôt bien pour 70 à 75 % des élèves. La moitié des élèves âgés de 15 ans comptent même parmi les meilleurs élèves du monde selon les évaluations internationales Pisa [1] de l’OCDE. Il faut s’en réjouir. Mais il faut dans le même temps observer le grand écart qui existe entre les résultats de ceux qui réussissent, le plus souvent issus des classes moyennes et favorisées, et les difficultés lourdes rencontrées aux mêmes évaluations par le quart des jeunes de la même génération, issus pour la plupart des milieux populaires. On le sait, la France est l’un des pays où l’origine sociale pèse le plus sur les destins scolaires. Notre élitisme est tout sauf républicain, il est essentiellement un élitisme social qui ne veut pas dire son nom. Cette injustice sociale qui est à l’œuvre au sein de l’éducation nationale ne date pas d’aujourd’hui. Notre système éducatif n’a jamais vraiment été programmé pour faire réussir tous les élèves. L’échec scolaire massif des enfants des milieux populaires n’est pas un accident, il est inhérent au système éducatif français qui a été conçu pour trier et pour sélectionner les meilleurs, ce qu’il fait très bien.

    CLIMAT

    The Conversation - Ces trois « jeunesses » qui se mobilisent pour le climat

    Les manifestations pour le climat sont l’occasion d’un retour sur la scène médiatique et dans le champ politique d’un acteur social majeur, « la jeunesse ». Celle-ci est racontée comme une force homogène porteuse d’un message consensuel : la préservation de la planète au bénéfice des générations futures.

    En ce vendredi 15 mars, jour de grève scolaire mondiale pour le climat, il convient de revenir sur l’implication de la jeunesse dans les mobilisations en faveur d’une transition écologique, afin de saisir, dans sa complexité, cette entrée en scène d’un acteur protéiforme dont l’analyse sociologique est traditionnellement ardue.

  • Le Monde - Elections européennes : le duo Glucksmann et Faure veut « parler aux orphelins de la gauche »

  • Le JDD - Européennes : à deux mois du scrutin, le RN se rapproche d’En marche dans les sondages

    INFOGRAPHIE - Le JDD dresse l’évolution de la moyenne des sondages des élections européennes. A deux mois du vote, les rapports de force restent stables, même si la liste RN soutenue par Marine Le Pen suit désormais de près celle de la majorité.

    ..... Intentions de vote de la liste PS-Place publique sur les trois derniers sondages : 5 à 7%. Nombre de sièges à partir de la moyenne actuelle : 6.

    Le sondage Harris Interactive-Agence Epoka publié dimanche a particulièrement ravi la liste d’union portée par le PS et Place publique avec d’autres petits mouvements. Celle-ci était créditée de 7% d’intentions de vote (+2) - un niveau que les socialistes n’avaient plus atteint dans ces sondages depuis décembre - à égalité avec les écologistes et juste derrière les insoumis (8%). De quoi y voir un début de dynamique après rapprochement entre Olivier Faure et Raphaël Glucksmann? Le problème est que ce mouvement ne se confirme pas chez d’autres, comme le rolling de l’Ifop ou Ipsos.

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  • France Inter - Dans les coulisses de la campagne | Place Publique et le PS : "Il ne faut pas vivre avec des remords"

  • LCI - SONDAGE EXCLUSIF - Européennes : LaREM reste en tête devant le Rassemblement national

    Selon notre sondage Harris Interactive - Agence Epoka pour LCI, la majorité présidentielle gagne un point (23%), devant le Rassemblement national (21.5%). Loin derrière figure la liste LR (13%) et les trois listes de gauche qui se talonnent (LFI, PS-Place publique, EELV).

    ... Quant aux listes de gauche, elles sont désormais au coude-à-coude, la liste LFI (8%, en recule d'un point) étant talonnée par les listes PS-Place publique, désormais incarnée par Raphaël Glucksmann (7%, + 2 points) et EELV (7%, -1). 

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  • Raphaël Glucksmann, le sauveur de la gauche - Le Billet de Charline

  • LCI - Raphaël Glucksmann : la liste PS-Place publique n'est "pas seulement une liste de bobos parisiens"

    Tête de liste Place publique-PS aux élections européennes, Raphaël Glucksmann a défendu son projet dimanche au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. L'essayiste de gauche a prôné une refondation de son camp qui a, selon lui, "délaissé les classes populaires".

    Il incarne une partie de la gauche aux élections européennes. L'essayiste Raphaël Glucksmann, devenu à 39 ans la tête de liste de son mouvement, Place publique, ainsi que celle du Parti socialiste pour le scrutin de mai 2019, a défendu dimanche sa vision de la refondation de la gauche lors du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.

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    LCI - Le Grand Jury - replay du dimanche 24 mars 2019

  • PS - Projet de loi Blanquer : de la confiance à la défiance…

    Le Parti socialiste apporte son total soutien au personnel enseignant qui manifeste aujourd’hui contre le projet de loi pour « une école de la confiance ».

    Derrière l’instruction obligatoire dès l’âge de trois ans, se cache en réalité la reprise en main du Ministre, dont l’objectif est de mettre à mal tout ce qui a été porté par la gauche. La suppression du CNESCO en est l’illustration.

    Ce projet de loi confirme que le Ministre n’a pas confiance dans le monde enseignant, qu’il est hermétique à tout dialogue social. il ne fait que régler ses comptes avec le monde enseignant, en imposant la suspicion et en remettant en cause le système éducatif.

    • Le Parti socialiste considère que ce projet de loi est :
      injuste à l’égard des acteurs du monde éducatif,
    • inquiétant quant au sort potentiellement réservé aux directeurs d’école dans les Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux,
    • porteur d’inégalités à l’égard des territoires,
    • dangereux pour l’avenir de nos communes, qui devront prendre en charge le financement des maternelles privées. Des communes qui devront déjà faire face aux dédoublements des CE1 Rep à la rentrée.

    Le Parti socialiste rappelle qu’il a toujours fait de l’éducation sa priorité afin de garantir le droit à la réussite pour tous les élèves. Il renouvelle son total soutien aux enseignants.

  • Affaire Benalla : « Je me sens insulté, humilié » déplore Jean-Pierre Sueur

  • Le Parti socialiste a reçu les signataires des 66 propositions du « pacte pour le pouvoir de vivre »

    Le Parti socialiste est le seul parti à ce jour à avoir rencontré le collectif des 19 ONG et syndicats à l’initiative du « Pacte pour le pouvoir de vivre ». Alors que pour la première fois ces organisations ont mis leur expérience et leur expertise en commun pour apporter des réponses à la crise que le pays traverse, il nous est apparu indispensable de travailler ensemble à des propositions convergentes.

    Les échanges ont été riches autour des 66 propositions de ce pacte écologique et social, portées notamment par le tandem Laurent Berger et Nicolas Hulot.

    Cette crise que notre pays traverse est en réalité double : sur le fond et sur la méthode.

    Pour les socialistes deux exigences sont indissociables à la sortie de crise.

    La première est de porter une rupture : l’écologie et le social ne peuvent plus être pensés de façon distincte. En ce domaine, nos convergences évoquées sont nombreuses : fiscalité verte, solidarité nationale inhérente à l’accompagnement de la transition écologique. Passage du libre-échange au juste échange. Des mesures qui portent une vision de la société plus solidaire. En ce sens, l’action menée par les socialistes dans les territoires – qu’il s’agisse des territoires zéro chômeurs, des territoires à énergies positives – ouvre la voie. Et il s’agit désormais de porter à plus grande échelle cette exemplarité du quotidien.

    La seconde exigence est démocratique : le pouvoir, dans sa verticalité actuelle sous l’hyper présidence d’Emmanuel Macron et dans son rejet des corps intermédiaires ne pourra trouver les bons diagnostics et les bonnes réponses, celles qui sont applicables. Cette réunion a démontré plus que jamais l’importance du dialogue social et l’importance de redonner aux corps intermédiaires toute leur place.

    Le Parti socialiste ouvre sa table de discussion aux acteurs de la société civile, aux ONG, aux syndicats. C’est l’ADN de la social-démocratie, la volonté de définir ensemble le modèle de société de demain.

    C’est pour cela que nous demandons au Président de la République d’organiser une Grande Conférence sociale qui réunirait les partenaires sociaux, ONG, associations, afin d’élaborer et négocier les solutions concrètes nécessaires à une sortie de crise sur la base des revendications portées par les Français. »