actualité - Page 114
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Cambadelis aux Enfants de la politique (suite)
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PS : Asile-immigration : un projet de loi qui sacrifie la dignité ne peut être efficace ni équilibré
Le Parti socialiste déplore le climat dans lequel s’ouvre l’examen du projet de loi relatif à l’asile et à l’immigration. Des violences policières à Calais à la circulaire Collomb, en passant par la loi Warsmann, le Gouvernement a échoué à créer les conditions d’un débat serein sur un enjeu essentiel.
Les explications du Ministre de l’Intérieur n’ont d’ailleurs toujours pas convaincu de l’opportunité d’une nouvelle loi, quelques mois seulement après celles du 7 mars 2016 et du 29 juillet 2015. D’autant que la réforme du régime d’asile européen commun est en cours de discussion au sein des institutions européennes et qu’il faudra probablement modifier l’actuel projet de loi…
En affirmant que le projet de loi est « totalement équilibré », le Ministre de l’Intérieur s’en remet à la méthode Coué. Les quelques rares avancées du texte ne sauraient nous faire oublier que ses principales mesures dégradent les conditions de travail des associations et des instances administratives et fragilisent le droit d’asile que le gouvernement prétend pourtant défendre. Une fragilisation du droit d’asile face à laquelle le Conseil d’Etat a estimé devoir intervenir dans sa décision du 20 février sur la « circulaire Collomb », décidant spécifiquement « que le recensement ne peut être fait que sur la base du volontariat pour les étrangers et pour les gestionnaires de centre ».
En instaurant une forme de « dissuasion migratoire », ce projet de loi marque une rupture avec la politique républicaine engagée sous le précédent quinquennat qui avait su concilier dignité de l’accueil des personnes et efficacité des procédures dans le respect de l’Etat de droit.
A l’occasion de l’examen parlementaire, le Parti socialiste fera des propositions afin qu’un véritable débat ait lieu. A une logique de gestion des flux, il opposera la bataille de la dignité qui se fonde notamment sur une amélioration de la protection des migrants, l’organisation d’un premier accueil et la continuité de l’accompagnement.
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Cambadelis aux "Enfants de la politique" (suite)
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Cambadlis aux "Enfants de la Politique", le premier talk show politique pour et par les jeunes, avec VL, le media jeune, et le HuffPost
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Le Point - Le MJS, nouveau frondeur du Parti socialiste
Après l'élection controversée de l'éco-socialiste Roxane Lundy à la tête du MJS, la menace d'un divorce avec l'organisation de jeunesse plane sur le PS.
Avis de tempête au MJS. La nouvelle présidente de l'organisation, Roxane Lundy, doit faire face à deux fronts. D'un côté, des divisions internes, qui menacent l'unité du mouvement au bord de l'implosion. De l'autre, des désaccords avec la direction du PS, qui remet en cause l'autonomie de l'organisation. Retour sur une situation explosive.
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Le JDD : Emmanuel Maurel préfère le François Hollande de 2012 plutôt que celui de 2017
Candidat au congrès du Parti socialiste, Emmanuel Maurel joue le jeu de l'interview du JDD qui ne lui laisse le choix qu'entre deux options.
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Best Of Territoires d'Infos - Edouardo Rihan Cypel (20/02/18)
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Le JDLe JDD - Emmanuel Maurel : "Les militants du PS ont envie de tourner la page du hollando-vallsisme"
Candidat à la tête du Parti socialiste, Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche, veut remettre l'opposition en ordre de bataille contre Emmanuel Macron et les "détenteurs du capital".
"Vous allez voir, la motion que je porte va créer la surprise." Emmanuel Maurel veut croire qu'il déjouera les pronostics au prochain congrès du PS. Face à Olivier Faure - le grand favori de la course pour prendre la tête du parti -, Stéphane Le Foll et Luc Carvounas, cet eurodéputé incarne l'aile gauche du parti. Un créneau qu'il est désormais seul à occuper depuis le départ de Benoît Hamon. Dans ce "congrès de survie", Emmanuel Maurel propose une "opposition claire" à Emmanuel Macron et tend la main à toutes les forces de gauche, de Jean-Luc Mélenchon aux radicaux. Il explique son projet au JDD.
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Slate, Gaël Brustier - Le PS peut-il connaître un «moment Corbyn»?
Alors que le débat s’envenime entre les trois candidats héritiers de la ligne de François Hollande et Manuel Valls, l’hypothèse d’une victoire de l’aile critique du parti, menée par Emmanuel Maurel, n’est plus inenvisageable.
Jadis, il était de coutume que le Parti socialiste, à chaque congrès, débatte de «contributions» puis vote sur des «motions». Ces textes étaient rythmés par des concepts forgés par les différents «courants». Ainsi, chaque militant recevait un épais cahier de textes reliés, que certains annotaient religieusement. L’élection du premier secrétaire était le produit de l’alchimie du congrès et, évidemment, du jeu des rapports de forces entre fiefs, et zones d'influence des personnalités politiques......
En face, un seul candidat «d’opposition»: Emmanuel Maurel, un militant de longue date du Parti socialiste. Il en maîtrise la culture, en connaît les rouages et entretient avec les membres du courant majoritaire des rapports de camaraderie que n’altèrent pas des prises de position répétées en opposition aux choix politiques fondamentaux du quinquennat Hollande ou des menées idéologiques de Manuel Valls et des siens. En 2012, au Congrès de Toulouse, sa motion rassembla des représentants des «ailes gauches» successives du parti fondé en 1971. L’axe de sa campagne interne avait été d’expliquer que la non renégociation du TSCG, le pacte budgétaire européen, était la faute originelle du quinquennat.
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Best Of Territoires d'Infos - Emmanuel Maurel (19/02/18)
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L'actualite des socialistes du 9 au 15 février
POPULISME
Le Vent se lève - Le populisme est-il l’avenir de la gauche ?
Le 16 décembre 2017 avait lieu au Lieu-Dit un débat sur le populisme avec Charlotte Girard (LFI), Chantal Mouffe, Lenny Benbara (LVSL), Christophe Ventura et Jorge Lago (Podemos). Retrouvez le débat sur notre chaîne Youtube et n’oubliez pas de vous abonner.
Le Figaro - «La gauche ou le peuple ? Le dilemme de La France Insoumise»
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Pour Lenny Benbara, La France Insoumise avait sous-estimé le talent d'Emmanuel Macron, au point de s'être fait damer le pion depuis plusieurs mois. Si le mouvement veut remporter de nouvelles victoires, toute la difficulté sera d'incarner à la fois la colère et l'espoir, le changement et l'ordre.
Lenny Benbara est diplômé de l'ENS de Lyon où il a suivi un cursus en Sciences économiques et sociales, il est par ailleurs directeur de la publication et cofondateur du média en ligne Le Vent Se Lève.
PS
Le JDD - Congrès du Parti socialiste : la peur d'une abstention massive des militants
À un mois du vote pour le congrès du PS, les candidats à la tête du parti redoutent une abstention massive des militants.
Comme neige au soleil. Ainsi fond le nombre d'adhérents au Parti socialiste… Alors qu'un premier vote doit avoir lieu, le 15 mars, pour départager les quatre candidats à la direction du parti - Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel et Luc Carvounas - avant un congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril, la participation s'annonce historiquement basse. Très officiellement, le parti à la rose compte 102.000 adhérents. Un chiffre que beaucoup jugent gonflé. "Nous sommes la seule organisation à donner des chiffres, se défend Rachid Temal, le coordinateur national du PS. Chez nous, les adhérents paient une cotisation. Il ne suffit pas de cliquer sur une newsletter", lance-t-il dans une allusion à La République en marche et à La France insoumise.
Le Figaro - Congrès du PS : Emmanuel Maurel dénonce «les boules puantes indignes»
Candidat au poste de premier secrétaire du PS, l'eurodéputé Emmanuel Maurel espère 30 à 40.000 votants.
A défaut de captiver les foules, la campagne interne au Parti socialiste pour désigner le prochain premier secrétaire, vire à l'aigre. Le favori, Olivier Faure, est régulièrement visé par ses rivaux. Quand il n'est pas accusé par les proches de Stéphane Le Foll d'être le «symbole d'un parcours et d'une candidature parisienne», c'est l'emploi de sa femme -membre du cabinet d'Emmanuel Macron à l'Elysée avant d'avoir démissionné récemment - qui devient un sujet de campagne... Quant à Stéphane Le Foll et Olivier Faure, ils sont «les frères jumeaux du Hollandisme», dixit le député Luc Carvounas...
Défendre les classes populaires, ce n'est pas être dans une mystique passée de l'ouvrier, c'est lutter contre le "précariat" et pour le "progrès partagé".
En 2012, Terra Nova publiait la note "Gauche: quelle majorité électorale pour 2012". Elle a été dévastatrice politiquement pour le PS, tout en étant révélatrice d'un état d'esprit "boboïsé" d'une élite socialiste au plus haut niveau de nos instances.
Le Figaro - À Nanterre, Hamon ouvre la voie à une alliance avec les Insoumis aux européennes
Lors d'une conférence mardi soir à l'université de Paris-Nanterre, Benoît Hamon s'est dit prêt à s'allier avec La France Insoumise en vue des européennes à condition qu'elle abandonne l'idée d'une sortie de l'Union.
«C'est complet!» Difficile de trouver une place assise mardi soir sur les bancs en bois usés de cet amphithéâtre de la faculté de Nanterre. Les 650 places - capacité maximale de la salle - sont occupées. «C'est pareil dans toutes les facs où Benoît Hamon va. Il y a du monde partout», se réjouit un membre de Génération·s. Bordeaux, Lille, Rouen, Metz, Clermont... L'ancien socialiste multiplie les conférences dans les universités pour donner de l'impulsion à son nouveau mouvement.
Paris Match - L'ex-frondeur Christian Paul lance "Monde commun" pour "réinventer la gauche"
Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun".
L'ancien député "frondeur" Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun", qu'il a décrit sur son site internet comme un centre de réflexions et une "pépinière de projets" destinée à "réinventer la gauche et irriguer ses programmes".
Ouest-France - Les Jeunes socialistes au bord de l'implosion
Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a élu, samedi, sa nouvelle présidente, Roxane Lundy, proche des idées de Benoît Hamon. Mais le scrutin ne s’est pas passé comme prévu : plusieurs courants minoritaires ont refusé de participer à l’élection et contestent le résultat, tout comme une partie de la sensibilité majoritaire. À tel point que le MJS est, aujourd’hui, tout proche de la scission.
La classe biberon du Parti socialiste se déchire. Samedi, le MJS (Mouvement des jeunes socialistes) était réuni en congrès à Bondy (Seine-Saint-Denis) pour désigner le successeur de Benjamin Lucas, le président sortant après deux ans de mandat. Sans surprise, Roxane Lundy, qui appartient à la sensibilité majoritaire « Transformer à gauche », proche de Benoît Hamon, a été largement élue par 146 voix sur 166 exprimées.
LAICITE
Revue Politique et Parlementaire - La laïcité comme question politique
La France a-t-elle un « problème » avec la laïcité ? Sans doute, si l’on en croit l’actualité de ces dernières années, rendue plus aigue encore avec les attentats islamistes depuis 2012. Pour autant, la laïcité en elle-même n’est pas « le problème » comme tend à le montrer une analyse de ce que contient la loi de 1905 et de ce qu’elle implique en termes de vie en commun et de liberté notamment dans cet espace particulier qu’est l’entreprise.
INEGALITES
Observatoire des inégalités - « Si on laisse les inégalités se poursuivre, il y a un risque de rupture du pacte républicain ». Entretien avec Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités
La montée des inégalités attise les tensions sociales. Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, défend l’importance d’avoir un acteur indépendant pour donner l’image la plus juste des inégalités sur les territoires, loin des discours partisans. Entretien extrait du site de laGazette.fr.
Pourquoi une collectivité locale [1], aurait-elle recours à l’Observatoire des inégalités ?
Pour les collectivités locales, qui sont des acteurs de la société tout comme les associations, les entreprises ou les citoyens en général, pour pouvoir comprendre et intervenir dans la société d’aujourd’hui, il y a un besoin de connaissance sur la mise en œuvre des politiques publiques. Pas seulement en ce qui concerne les inégalités, bien sûr, mais c’est au niveau des inégalités, aujourd’hui, que « cela coince », que les tensions sont alimentées.
Pourquoi les inégalités de richesses sont un problème dans la lutte contre la pauvreté ?C’est un constat unanimement partagé aujourd’hui, à commencer par les grandes institutions internationales comme le Fonds Mondial International (FMI) et la Banque Mondiale : les inégalités extrêmes ont des impacts économiques, politiques et sociaux très négatifs.
Les inégalités sont non seulement un frein à la croissance mais surtout elles empêchent les personnes pauvres d’améliorer leurs conditions de vie.
LICRA
Racisme, antisémitisme et dérives dans le sport
La LICRA publie son enquête annuelle.
Partout en France, des milliers de clubs sportifs mènent un travail d’éducation et de transmission des valeurs de la République. Chacun d’entre eux participe à son niveau au développement de la citoyenneté et de la laïcité auprès de la jeunesse. Alors que le sport est une source d’intégration, d’émancipation et d’ouverture à l’autre, il se transforme, dans certains quartiers, en machine identitaire à produire du racisme, de l’antisémitisme et du repli communautaire.
HOPITAL
Slate, JY Nau - Notre système hospitalier est à bout de souffle et personne ne fait rien
La révolte dans les Ehpad n’est pas un symptôme: depuis des années, tous les indicateurs hospitaliers virent progressivement au rouge. Des solutions existent. Elles réclament une politique courageuse –que personne, pour l’heure, ne voit venir.
Les «maisons de retraites» ont vécu. Elles sont devenues des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Un acronyme incompréhensible devenu depuis peu le synonyme d’un mouvement de révolte unitaire et sans précédent. Avec lui, la France, qui l’ignorait encore, commence à découvrir une réalité plus que douloureuse et, assez souvent, tragique. C’est là un phénomène de grande ampleur, aux frontières du sanitaire, du politique et de l’éthique.
LA CHINE
OFCE - Haro sur les investisseurs chinois ! Par Sarah Guillou
Dans son discours de vœux du 15 Janvier 2017, le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, parle « d’investissements de pillage » suspectant les investisseurs chinois de vouloir « piller » les technologies françaises. Ces déclarations inscrivent le ministre de l’Economie français dans la filiation du patriotisme économique de Colbert à Montebourg, mais cette fois, elles se situent dans un mouvement plus large de méfiance et de résistance aux investissements en provenance de Chine qui parcourt tous les pays occidentaux. Et si le gouvernement français projette d’élargir le champ du décret qui permet de contrôler les investissements étrangers, de nombreux pays en font de même.
La France n’est pas le seul pays à vouloir modifier sa législation pour renforcer les motifs de contrôle des investisseurs étrangers. L’entrée de capitaux étrangers était avant tout perçue comme un apport de moyens financiers et le signe de l’attractivité du territoire. La France a toujours été bien située dans les classements internationaux en termes de terre d’accueil.
GRAMSCI
Le Vent se lève - Antonio Gramsci et ses ennemis
Politique et morale ne font pas toujours bon ménage. La stérilité d’un journalisme enclin à l’indignation plus qu’à l’analyse en témoigne. Antonio Gramsci, qui maîtrisait cet art, ne se croyait pas tenu d’exprimer son déplaisir moral. L’indignation, à son sens, émousse le sens critique et dévoile la pruderie des militants enclins aux vœux de pureté idéologique et attachés aux programmes monolithiques.
Le cofondateur du parti communiste italien reprochait à beaucoup de ses camarades de lutte leur ignorance satisfaite, plus encline à l’indignation qu’à l’interrogation, et leur dédain à l’égard de toute culture associée au camp adverse, réactionnaire ou religieux. Il ne suffit pas, estimait Gramsci, de vouer les curés et les intellectuels réactionnaires à l’enfer obscurantiste pour qu’ils cessent d’exercer une influence tenace. Il ne suffit pas de mimer l’écoeurement à l’approche d’idées jugées « nauséabondes » pour éviter qu’elles ne se répandent.
CIUDADANOS
Le vent se lève - En Espagne, Albert Rivera se rêve en Emmanuel Macron
Ciudadanos a le vent en poupe. La formation de centre-droit dirigée par Albert Rivera a su tirer parti de la crise catalane et se hisse désormais au premier plan dans les enquêtes d’opinion. L’occasion pour son leader de réaffirmer la nature de son projet politique national, qu’il définit lui-même comme « libéral progressiste », et de placer ses pas dans ceux du nouveau président de la République française.
« Pour la première fois en Catalogne, un parti constitutionnaliste a remporté les élections (…) La majorité sociale en Catalogne se sent catalane, espagnole et européenne, et elle le restera », scande en castillan Ines Arrimadas, la candidate victorieuse de Ciudadanos aux élections catalanes du 21 décembre 2017. A ses côtés, Albert Rivera arbore un sourire triomphal et salue une foule de plusieurs centaines de supporters galvanisés, avant de lui succéder à la tribune : « la victoire d’aujourd’hui n’est pas celle de Ciudadanos, c’est la victoire de la Catalogne, de l’Espagne unie et du futur de l’Europe ».