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Réflexions - Page 59

  • OFCE - Coup de froid sur la construction : le gouvernement fait dans le réchauffé par Pierre Madec

    C’est dans un contexte d’atonie du marché de l’immobilier que le gouvernement a annoncé à la fin du mois d’août dernier un « plan de relance de la construction ». Alors qu’en 2013, 318 748 logements sont sortis de terre et 381 609 permis de construire ont été délivrés (des réalisations très éloignées de l’objectif affiché de 500 000 logements construits par an entre 2012 et 2017) et que la baisse de l’investissement-logement pèse sur les performances économiques de la France (INSEE, 2014), quels sont les effets à attendre de ces « mesures d’urgence » ?

    Refonte du dispositif d’incitation à l’investissement locatif dit « Duflot » (renommé pour l’occasion « Pinel »), nouvelle modification du prêt à taux zéro, mesures fiscales visant à favoriser la libération du foncier privé et développer le parc de logements sociaux, ou encore quasi abandon de la promesse de campagne du Président de la République visant à encadrer les loyers à la relocation (seule une « expérimentation » sera menée à Paris) sont autant de mesures annoncées par le gouvernement pour dynamiser le marché de la construction. Nous revenons ici sur les principales mesures de ce plan de relance.

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  • La Vie des Idées - L’école des immigrés

    Un ouvrage posthume d’Abdelmalek Sayad, réalisé à partir de ses archives personnelles, rassemble un ensemble de textes inédits consacrés aux relations entre l’école et les enfants de l’immigration. Il y livre sa vision de l’école et des rapports de domination à l’égard de ce public scolaire.

    Abdelmalek Sayad, né en Algérie en 1933 et mort en France en 1998, est un sociologue spécialiste des questions d’immigration. Avant d’exercer le métier de sociologue, il était instituteur en Algérie. À son arrivée en France il fut l’un des collaborateurs de Pierre Bourdieu. Il a été directeur de recherche au CNRS ainsi qu’à l’école des Hautes Études en Sciences Sociales.

    Abdelmalek Sayad est considéré comme l’un des spécialistes les plus reconnus des questions d’immigration et de l’altérité. Ses travaux de recherche portent principalement sur la problématique de l’émigration, de l’immigration algérienne notamment dans le contexte post-colonial. Ses principaux ouvrages sont, avec Pierre Bourdieu, Le déracinement. La crise de l’agriculture traditionnelle en Algérie, Paris, Les Éditions de Minuit, 1964 ; L’immigration, ou les paradoxes de l’altérité, De Boeck, 1992 ; La double absence. Des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, Paris, Seuil, « Liber », 1999.

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  • Sécurité sociale : le principe d’égalité n’est pas justice, Pierre-Yves Geoffard, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris, directeur d’études à l’EHESS.

    Certains regrettent que le débat sur la modulation des allocations familiales s’ouvre presque en catimini, à l’occasion de la préparation du budget de la Sécurité sociale. Si le gouvernement envisage d’écorner le principe égalitaire selon lequel les prestations sociales doivent être indépendantes des revenus ou de la richesse du bénéficiaire, ce ne serait pas pour des raisons de solidarité, de justice sociale, ou d’efficience, mais simplement pour boucler l’un des budgets les plus difficiles des dernières années.

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  • Jean Gadrey - Bonheur et revenu : sur une curieuse interprétation de Claudia Senik

    Claudia Senik, membre de la « Paris School of economics », avait fait la « une » de la presse britannique, puis française, en avançant la thèse du « malheur français » dont j’ai montré dans un précédent billet qu’elle était très contestable. Dans une contribution récente (diaporama détaillé), elle revient notamment sur un débat ancien : les gens se déclarent-ils plus satisfaits de la vie qu’ils mènent dans les pays les plus riches ? La réponse est « oui » en tendance dans le monde quand on va des pays les plus pauvres aux plus riches, ce que je ne conteste pas.

    Mais elle s’exprime aussi sur une autre question, bien plus importante : existe-t-il un seuil de revenu moyen au-delà duquel cette tendance mondiale disparaît ? Peut-on dire qu’au sein d’un sous-groupe de pays assez riches, il n’existe plus de corrélation significative entre le revenu moyen et le « bonheur déclaré » ? Il y a une dizaine d’années, divers travaux situaient ce seuil autour de 15 000 à 20 000 dollars par an et par habitant en « parités de pouvoir d’achat ». Que nous dit Claudia Senik ?

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  • Avec la victoire de l’austérité, l’Europe tiers-mondisée, Eric Berr, économiste atterré

    C’était en 1982. Une grave crise de la dette débutait en Amérique latine, avec le Mexique comme première victime, et allait se propager à de nombreux pays en développement.

    Elle était la conséquence d’un laxisme certain de la part des créanciers quant aux prêts accordés et d’une utilisation trop souvent inefficace des sommes reçues par certains dirigeants de pays en développement, peu soucieux de démocratie (parfois avec la bénédiction des créanciers eux-mêmes).

    Mais elle n’aurait pu prendre une telle ampleur sans la mise en œuvre de politiques anti-inflationnistes au début des années 80 par les pays occidentaux, entraînant une forte hausse des taux d’intérêt et un ralentissement économique mondial, ouvrant ainsi une période d’austérité (déjà !).

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  • Le Monde - Les Etats démocratiques ont besoin d’un nouveau Wallenberg - Par Grigori Chvedov (Agence Internet Caucasian Knot et éditeur en chef) et Aage Borchgrevink (Conseiller au Comité Helsinki de Norvège)

    Sous couvert de la guerre en Ukraine, la Russie et ses Etats voisins attaquent les défenseurs des droits de l’Homme et les médias. Les Etats démocratiques doivent oeuvrer pour protéger les défenseurs en danger

    Au moment où la guerre qui se déchaine dans l’Est de l’Ukraine ramène les relations entre la Russie et les Occidentaux à l’époque révolue de l’avant-Gorbatchev, une lutte interne entre forces libérales et régimes autoritaires prend une bien mauvaise tournure en Russie et dans plusieurs ex-républiques soviétiques.

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  • Libé - Universalité des allocations familiales et paradoxe de la redistribution Guillaume ALLÈGRE Economiste OFCE - Sciences-Po

    13 octobre 2014 TRIBUNE

    Certains députés PS veulent rouvrir le débat de la mise sous condition de ressources des allocations familiales. S’ils avancent dans cette direction, la gauche aura répondu au «ras-le-bol fiscal» des classes moyennes en finançant la baisse de l’impôt sur le revenu des petites classes moyennes par la réduction des allocations versées aux classes moyennes plus aisées. A première vue, la manœuvre est habile : elle est redistributive et elle permet de démontrer, à ceux qui ont un sentiment anti-impôts, que les impôts ne tombent pas dans une boîte noire mais qu’ils servent bien à financer des prestations.

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  • Le Monde - Réduire la pauvreté et les inégalités, un investissement d’avenir pour toute la société

    Plus de 5 millions de Français sont privés d’emploi mais 8,5 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Si l’on ajoute qu’en 2012, 25% des personnes sans domicile fixe travaillaient, il apparaît clairement que l’emploi seul ne protège pas toujours de la précarité. Il n’est plus forcément synonyme de promotion sociale : le risque de pauvreté se transmet largement des parents aux enfants, alimentant la peur d’un déclassement durable et bafouant cette notion d’égalité des chances à laquelle nous sommes si attachés.

    Dans ce contexte, la maîtrise nécessaire des déficits et de l’endettement public de notre pays ne peut se faire au détriment des plus fragiles, c’est-à-dire des politiques de redistribution sociale et de lutte contre la reproduction des inégalités.

    Acteurs de la solidarité, du développement économique, chercheurs, citoyens, nous pensons que l'emploi et la croissance ne suffisent pas à faire disparaître les fléaux qui étouffent notre société : la pauvreté, les inégalités et la stigmatisation des plus fragiles.

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  • «La croissance harmonise le bonheur de tous»

    INTERVIEW

    A rebours des théories décroissantes, la chercheuse Claudia Senik affirme que le bien-être est aussi affaire de développement économique. Une thèse qu’elle défend avec chiffres et enquêtes de satisfaction.

    La croissance rend-elle les gens plus heureux ? Question hautement polémique au moment où la France s’enlise dans la récession, où la menace écologique est une urgence et où une partie des citoyens et des chercheurs militent pour un modèle décroissant. En interrogeant les ressorts de la croissance au regard du bien-être dans son nouveau livre l’Economie du bonheur, Claudia Senik, professeure à l’université Paris-Sorbonne et à l’Ecole d’économie de Paris, relance le débat. Cette chercheuse travaille sur un matériau assez nouveau, le bonheur, qui aussi subjectif et insaisissable soit-il, affine la compréhension des comportements humains dans une économie de marché. Ainsi se développe une approche psychologique de la crise, basée sur de grandes enquêtes de satisfaction auprès de la population.

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  • Martin Hirsch "Il vaut mieux faire des tarifs sociaux pour les crèches que de favoriser les allocations familiales pour les riches" par France Inter


    Martin Hirsch "Il vaut mieux faire des tarifs... par franceinter

  • Observatoire des inégalités - La grande pauvreté persiste en France

    16 octobre 2014 - La France compte deux millions de personnes vivant avec moins de 651 euros par mois, 3,6 millions de mal-logés et 3,5 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire. La grande pauvreté persiste en France.


    Deux millions de personnes vivent aujourd’hui en France avec au maximum 651 euros par mois (22 euros par jour) pour une personne seule au seuil à 40 % du niveau de vie médian, soit en situation de grande pauvreté, selon l’Insee (données 2011). Pour ces personnes, il est quasiment impossible notamment de se loger sans compter sur l’aide d’autrui, de parents ou d’amis.

    3,8 millions ne peuvent que se contenter de minima sociaux (plus de 6 millions si l’on comprend les conjoints et les enfants), selon le ministère des affaires sociales (données 2012) [1]. Le RSA socle [2] vaut 509 euros pour une personne, 1 069 euros pour un couple avec deux enfants au 1er septembre 2014.

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