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Réflexions - Page 62

  • Cet article captera-t-il votre attention ?

    Résumé : Si vous êtes arrivé là, c'est déjà un début. Et si vous cliquez pour lire la suite, vous apprendrez ce qu'est l'économie de l'attention. Et comment cet article a réussi à attirer la vôtre.

    Si vous lisez ceci c'est que, d'une manière ou une autre, cet article a attiré votre attention. Peut être est-ce son titre, ou encore son chapô. Peut être est-ce aussi dû à son image d'illustration, ou encore au fait qu'il se trouve en bonne place sur la page d'accueil du site que vous visitiez. Ou peut être est-ce parce que votre moteur de recherche vous y a emmené

    Voilà autant de stimuli de captation de votre attention possibles, auquel votre cerveau, consciemment ou non, a été soumis. Et pour que vous en soyez arrivé là, en ces temps de surabondance d'informations, c'est que celui-ci a décrété que cela pouvait valoir la peine de cliquer. Pour ne pas lui donner tort, plongeons nous donc dans ce qui s'appelle l'économie de l'attention.

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  • OFCE - L’infinie maladresse du budget français par Xavier Timbeau

    C’est entendu, dans le projet de budget communiqué à la Commission européenne le 15 octobre 2014, la France ne respecte pas les règles de la gouvernance européenne et les engagements antérieurs négociés dans le cadre du Semestre européen. Alors que la France est en procédure de déficit excessif, la Commission européenne n’a pas a priori d’autre choix que de rejeter le budget français parce qu’elle  est la gardienne des traités. Si la Commission ne refusait pas le budget français, qui s’écarte très significativement, au moins en apparence, de nos engagements antérieurs, alors aucun budget ne pourrait jamais être rejeté.

    Rappelons que la France, et son Président actuel, ont ratifié le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Croissance (« TSCG », entré en vigueur en octobre 2012), qui avait été adopté par les chefs d’Etats en mars 2012. Il avait été question pendant la campagne présidentielle de 2012 de le renégocier (ce qui avait suscité l’espoir des pays du sud de l’Europe), mais l’urgence de la crise des dettes souveraines en Europe, entre autres, en a décidé autrement. La France a implémenté les dispositions de ce traité dans la loi organique n°2012-1403, mettant en place par exemple le Haut Conseil des Finances Publiques et définissant un schéma pluriannuel de suivi de la trajectoire des finances publiques à partir des soldes structurels (c’est-à-dire corrigés des effets de la conjoncture).

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  • Non Fiction - Y a-t-il des choses que l'argent ne devrait pas pouvoir acheter?

    Résumé : Enfin en traduction française le livre de Michael Sandel sur les limites morales du marché, qui a été un formidable succès de librairie à l'échelle mondiale.

    Imaginez que vous ayez les moyens de payer quelqu’un qui pourrait vous éviter de faire le pied de grue dans des bâtiments administratifs ou devant la billetterie d’un stade. Qu’y aurait-il de mal à recourir à ses services ? Si vous pouvez rétribuer un sans-abri pour qu’il attende à votre place, pourquoi quiconque se plaindrait de cette transaction profitant à tout le monde ? Et si vous préférez vendre votre billet plutôt que de l’utiliser vous-même, en empochant une plus-value de 10%, pourquoi devrait-on vous en empêcher ?

    A la réflexion, deux arguments peuvent même justifier que l’on fasse prévaloir dans ces cas-là la logique de marché : le premier renvoie au respect de la liberté individuelle, et le second à la maximisation du bien-être ou de l’utilité sociale. N’est-il pas légitime de dire, en effet, que tout individu devrait être libre d’acheter et de vendre ce qui lui plaît tant qu’il ne viole les droits de personne ? En outre, lorsqu’il est démontré que les échanges marchands bénéficient aux acheteurs et aux vendeurs à la fois, ne peut-on en conclure qu’ils sont synonymes de bien-être collectif, et donc parfaitement justifiés ?

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  • OFCE - Pourquoi Bruxelles doit sanctionner la France et pourquoi la France doit désobéir par Henri Sterdyniak

    La France a signé le Pacte de Stabilité en 1997 et en 2005 puis le Traité budgétaire en 2012. Selon ces textes, le déficit public d’un pays de la zone euro ne doit pas dépasser les 3 points de PIB ; dès que le déficit public dépasse cette limite, le pays est soumis à la procédure de déficit excessif et doit revenir sous les 3% selon un calendrier accepté par la Commission.

    La France s’était engagée à revenir en dessous des 3% en 2012, puis en 2013 ; elle a obtenu, en juin 2013, la possibilité de reporter à 2015 le passage sous les 3%. Mais, selon le budget présenté fin septembre 2014, le déficit public de la France sera toujours de 4,3% du PIB en 2015 ; le passage sous les 3% est reporté à 2017.

    En décembre 2012, la France s’était engagée à faire un effort budgétaire de 3,2 points de PIB sur les trois années 2013-14-15 ; selon le nouveau budget, l’effort ne sera que de 1,4 point, soit de 1,1 point en 2013, 0,1 point en 2014, 0,2 point en 2015. Ainsi, la France ne fera même pas en 2014 et 2015 l’effort de 0,8 point de PIB auquel elle s’était engagée en juin 2013 ; elle ne fera pas non plus, durant ces 2 années, l’effort de 0,5 point de PIB, qui s’impose à tous les pays dont le déficit structurel est supérieur à 0,5 point de PIB.

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  • OFCE - Réformer aujourd’hui l’Assurance chômage en France : pas une bonne idée selon des indicateurs de l’OCDE par Eric Heyer

    Six mois après la signature d’un accord national interprofessionnel sur l’indemnisation du chômage, conclu par les partenaires sociaux, dont les nouvelles règles doivent normalement s’appliquer jusqu’en 2016, le gouvernement français, désireux d’aller plus loin dans la réforme du marché du travail, évoque la possibilité de réformer à nouveau l’Assurance chômage en diminuant la durée d’indemnisation et le montant des allocations chômage.

    Si toute réforme doit viser l’amélioration de la « qualité de vie » de nos citoyens, il n’est pas sûr que la réforme de l’Assurance chômage atteigne cet objectif. C’est en tout cas ce que laisse à penser la dernière publication de l’OCDE.

    Ainsi, dans le chapitre 3  des Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2014, l’organisation internationale a mis en œuvre les recommandations du rapport Stiglitz-Sen-Fitoussi de 2009 en évaluant la qualité de l’emploi dans les pays de l’OCDE. Ce nouvel indicateur complète les mesures traditionnelles sur la quantité de travail et doit transformer à terme le contenu des politiques publiques en imposant aux acteurs publics de nouveaux critères d’évaluation.

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  • Non Fiction - Le devenir monde de l’égalité ?

    Résumé : Les mouvements sociaux les plus récents (printemps arabes, Indignés, occupations) portent une revendication de démocratie : telle est la démonstration des auteurs.

    A l’heure où le cinéma nous propose aussi de regarder le film des frères Arash et Arman T. Riahi, Everyday Rebellion, lequel porte exactement sur ce que Sandra Laugier et Albert Ogien citent pour point de départ de leur travail, à savoir les rassemblements et occupations de places, mouvements de protestation contre les pouvoirs, insurrections civiles, mobilisations, cyberactivismes, appels à la désobéissance, il est bon de se demander comment conceptualiser ces mouvements, au-delà de la seule catégorie d’indigné, peu propice finalement à cerner quelque chose qui pourrait bien dépasser le seul cadre de l’émotion. Ne s’agit-il pas de mouvements qui célèbrent le respect de chacun et du pluralisme des points de vue, organisant finalement l’action collective en veillant à laisser à chacun sa liberté de faire entendre sa voix sans instaurer aucune hiérarchie entre elles ?

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  • Les matins - Prix Nobel : nos économistes peuvent-ils sortir la France de la crise ? par France Culture


    Les matins - Prix Nobel : nos économistes... par franceculture

  • OFCE : La compétitivité française, objet de la politique de l’offre

    8 octobre 2014

    par Sarah Guillou

    Le débat politique opposant ceux qui voudraient donner la priorité à une politique de la demande à ceux qui au contraire placent les conditions de l’offre comme l’objectif premier peut être éclairé par le récent rapport du World Economic Forum sur la compétitivité (The Global Competitiveness Report 2014-2015) [1]. Rappelons que la compétitivité est une dimension clé de la croissance future des économies matures spécialisées dans les hautes technologies ou les produits à forte valeur ajoutée[2].

    La France se classe en 23e position au regard de l’indicateur de compétitivité globale calculé par l’organisation « World Economic Forum ». Dépassant la simple mesure traditionnelle des coûts de production relatifs, cet indicateur de compétitivité incorpore de nombreux sous-indicateurs (100 au total) qui couvrent de nombreuses dimensions du fonctionnement des marchés des produits, des marchés du travail, des institutions mais aussi des indicateurs relatifs au capital humain, aux infrastructures et au système d’innovation ainsi que des mesures qualitatives issues d’enquêtes d’opinion. Un ensemble de dimensions qui déterminent in fine le niveau de productivité. L’indicateur de compétitivité proposé est « global » d’une part par l’ampleur des dimensions incluses et d’autre part par le nombre de pays couverts.

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  • Non Fiction : De quelle liberté Mai 68 est-il le nom ?

    La rentrée des idées nous plonge dans l'histoire sociale et politique de la France du XXème siècle avec Danielle Tartakowky, professeure et présidente de l'université Paris 8 qui réitère son intérêt pour les grands moments politiques avec l'ouvrage qu'elle co-dirige avec Michel Pigenet, Histoire des mouvements sociaux de 1814 à nos jours (La Découverte) à paraître en novembre 2014. C'est donc l'occasion de relire cette critique de l'évènement Mai 68.

    L’ouvrage collectif dirigé par Michel Margairaz et Danielle Tartakowsky s’attache à analyser "les processus complexes et multiples de libéralisation manifestés dans différents domaines lors de la seconde moitié des années soixante ainsi que leur rôle éventuel dans la dérégulation affirmée ouvertement après 1984". Alors même que le "moment 68" est accusé à l’heure actuelle d’être à l’origine d’un dérèglement social généralisé, cette réflexion ne peut qu’apparaître salutaire. Les différentes contributions passent au crible les multiples aspects de la libéralisation : politique, économique, sociétal, culturel. Elles tendent à dessiner un mouvement de long terme dans lequel les "événements" de 1968 tiennent selon les cas le rôle d’accélérateur ou, par réaction, de frein involontaire, lorsqu’ils ne sont pas un simple symptôme voire une conséquence.

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  • OFCE : L’innovation dans les énergies renouvelables : quand intervention de l’État et concurrence vont de pair

    7 octobre 2014

    par Lionel Nesta et Francesco Vona[1]

    Contrairement à une idée reçue selon laquelle la concurrence n’exige aucune intervention de l’État, les politiques d’innovation et de concurrence se complètent mutuellement. C’est la principale conclusion d’une étude[2] que nous avons réalisée sur l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables et que nous résumons dans une note de l’OFCE (OFCE Briefing Paper, n°8, October 6, 2014).

    L’innovation est en effet le seul moyen permettant, à terme, de surmonter une contrainte environnementale croissante. Dans le domaine de l’énergie, l’augmentation de la rareté des ressources rend de plus en plus pressant le besoin de sources d’énergies renouvelables, comme la biomasse, l’énergie solaire ou éolienne.

    Mais en dépit de l’augmentation considérable des demandes de brevets dans le domaine des énergies renouvelables (voir la graphique 1 pour le cas de six grands pays de l’OCDE), les énergies renouvelables ne peuvent toujours pas rivaliser avec les combustibles fossiles, leur production étant moins chère et leur distribution plus efficace. Les politiques publiques s’avèrent dès lors nécessaires notamment parce qu’elles peuvent s’inscrire dans une perspective de long terme permettant le développement des énergies renouvelables. Se pose alors la question des politiques publiques qui seront les plus efficaces pour servir de support à l’innovation verte.

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  • Non Fiction - Les croyances à l'origine des inégalités

    Résumé : Pourquoi tolérons-nous des inégalités de richesse croissantes ? Le sociologue Zygmunt Bauman s'emploie à y répondre en revenant sur certaines croyances bien ancrées.

    La théorie du ruissellement (en anglais « trickle down economics »), réactualisation contemporaine de la « main invisible » chère à Adam Smith, préside encore aux politiques fiscales : - cette théorie énonce l’idée selon laquelle la richesse ne s’éternise pas au sommet mais finit par être redistribuée à l’ensemble d’une société. Elle justifie les réductions d’impôts accordées aux plus riches (individus et entreprises) puisque leur richesse - rejaillira tôt ou tard vers les moins bien - lotis. Dans l’immédiat, ces largesses fiscales incitent les plus créatifs à produire plus pour le bien de tous. Ces dernières années, les faits semblent avoir davantage vérifié un axiome beaucoup plus ancien : celui des inégalités cumulatives, que certains  font remonter à Saint-Matthieu, parlant d’effet du même nom.

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