Réflexions - Page 65
-
Terra Nova - Débat Esprit public TAFTA
-
Observatoire des inégalités - Travail pénible : les ouvriers à la peine
23 septembre 2014 - 54 % des ouvriers connaissent des contraintes de rythme de travail contre 26 % des cadres supérieurs. 39 % des ouvriers non qualifiés déclarent subir des nuisances sonores sur leur lieu de travail contre 7 % des cadres. Entre les métiers les moins qualifiés et le haut de la hiérarchie, les conditions de travail n’ont pas grand chose à voir.
Les salariés sont dans l’ensemble mieux protégés face aux risques qu’hier, mais leur travail n’a pas été allégé. La part de salariés concernés par des contraintes liées au rythme de travail [1] ne diminue pas. Elle est passée de 31,6 % à 35,2 % entre 2005 et 2013, selon le ministère du travail [2]. Pour l’essentiel, il s’agit d’ouvriers qualifiés (54 %) qui voient leurs gestes au quotidien commandés par un rythme de travail imposé par une machine ou par la surveillance de la hiérarchie. Ces contraintes sont beaucoup moins répandues chez les professions intermédiaires et les employés administratifs, dont beaucoup travaillent dans le secteur tertiaire, mais elles concernent tout de même 34,8 % des premiers et 31,6 % des seconds. Les employés de commerce et de services ont ressenti la plus forte hausse de ces contraintes, + 8 points entre 2005 et 2013 (de 19,9 % à 28 %), contre + 3,6 points pour l’ensemble des personnes interrogées.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Francois Dubet, Critique de l'égalité des chances, 3ème partie, UPA
-
François Dubet, Critique de l'égalité des chances, 2ème partie, UPA
-
Observatoire des inégalités - Retard scolaire : le grand écart entre milieux sociaux
19 septembre 2014 - 20,5 % des élèves issus de milieux défavorisés ont déjà redoublé au moins une fois à l’arrivée en sixième, soit six fois plus que ceux issus de milieux très favorisés.
20,5 % des élèves issus de milieux défavorisés [1] ont redoublé au moins une fois à l’arrivée en sixième (données 2011) soit six fois plus que les élèves dont les parents sont très favorisés (3,6 %) [2], indique une étude de l’Insee [3]. Un tiers des élèves de nationalité étrangère (32,4 %), eux-mêmes plus souvent de milieux populaires, sont concernés contre 11,8 % des élèves de nationalité française [4].
De la même façon, les élèves vivant dans une Zone urbaine sensible (Zus) ont aussi plus de risque d’avoir pris du retard à l’école : 21,7 % contre 11,6 % hors Zus. Un phénomène lié pour l’essentiel à leurs origines sociales, mais l’Insee note que la concentration de personnes défavorisées sur un territoire joue un rôle en soi : à milieu social équivalent, le fait d’être entouré d’une population de même milieu influence les résultats scolaires.
Lire la suite
______________________________
______________________________ -
Mediapart, Yann Kindo - Pour être heureux, chantons avec Pierre Rabhi
Dans le Point .... "une interview du sociologue Gérald Bronner qui présente son prochain livre, un ouvrage a priori très alléchant [tout comme dans un autre registre ses bouquins sur les super-héros, que j'ai sur mon étagère depuis un moment sans malheureusement avoir le temps de les lire]
J'avais déjà parlé de Gérald Bronner à l'occasion du livre qu'il avait co-écrit à propos des dangers du principe de précaution :
http://blogs.mediapart.fr/blog/yann-kindo/240111/contre-le-principe-de-precaution
Son nouveau bouquin s'appelle La planète des hommes , et j'y reviendrai plus en détail si j'ai le temps dans les prochaines semaines. Voici déjà la présentation sur le site de l'éditeur :
http://www.puf.com/Autres_Collections:La_plan%C3%A8te_des_hommes._R%C3%A9enchanter_le_risque
-
Slate - Les défricheurs, un mouvement social invisible
Il y a en France des gens qui expérimentent et inventent dans les domaines social et écologique. Les gauches françaises, en crise profonde, seraient bien inspirées d’être un peu plus attentives à ce qui bouge de ce côté de la société.
Notre chroniqueur Eric Dupin a publié le 11 septembre aux éditions La Découverte un nouveau livre, Les Défricheurs, voyage dans la France qui innove vraiment. Il s'agit d'une vaste enquête de terrain, menée dans une dizaine de régions françaises, à la rencontre de ceux qui expérimentent et inventent dans les domaines social et écologique. On y découvre de nouvelles manière de vivre et de travailler en rupture, plus ou moins radicale, avec le productivisme et le consumérisme dominants.
Lire la suite
__________________________
__________________________ -
L'hôpital de demain vu par Martin Hirsch
-
François Dubet, Critique de l'égalité des chances, 1ère partie, UPA
-
Libé, François Dubet - «Nous avons renoncé à produire de l’égalité»
Alors que Jacques Attali affirmait, la semaine dernière dans «Libération», préférer le principe de «mobilité sociale» à celui d’égalité, le sociologue François Dubet juge pour sa part nécessaire d’inverser la tendance.
Réconcilier la liberté et l’égalité, deux principes qui sont au cœur de l’idéal démocratique, telle était l’ambition du philosophe américain John Rawls dans Théorie de la justice. Aujourd’hui, la liberté semble avoir pris le dessus sur l’égalité, avec l’individualisme pour corollaire, et la justice sociale ne semble plus une préoccupation majeure des sociétés démocratiques. Dans la Préférence pour l’inégalité, sorti cette semaine, François Dubet, sociologue, professeur à l’université de Bordeaux, constate un délitement des solidarités qui serait à l’origine de l’aggravation des inégalités.
Lire la suite
__________________________
__________________________ -
Observatoire des inégalités - La pauvreté progresse en France
9 septembre 2014 - La France compte entre 5 et 8,6 millions de pauvres selon la définition adoptée. Depuis 2002, le nombre de personnes concernées a augmenté de 1,3 million.
La France comptait cinq millions de pauvres en 2012 selon l’Insee [1] si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 8,6 millions si l’on utilise le seuil à 60 % du niveau de vie médian [2]. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,2 %, dans le second de 14,0 %. En 2012, le seuil de pauvreté situé à 60 % du revenu médian, pour une personne seule, est de 993 euros mensuels, celui à 50 % de 830 euros.
La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2004, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté de 1,2 million (+ 30 %) et le nombre au seuil de 60 % a progressé de 1,3 million (+ 17 %). Au cours de cette période, les taux sont passés respectivement de 6,6 % à 8,2 % et de 12,6 % à 14 %.
Lire la suite
_____________________________
_____________________________