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Réflexions - Page 69

  • Alternatives Economiques - Où François Rebsamen a-t-il trouvé les 350 000 emplois non pourvus ? En tous cas, pas à Pôle emploi

    Il est normal qu’un demandeur d’emploi indemnisé cherche un emploi, et il n’est pas anormal qu’il puisse être vérifié que, en contre partie de son indemnisation par l’assurance chômage, il soit acteur dans une recherche effective d’emploi

    Quand le ministre François Rebsamen met la pression sur Pôle emploi pour que l’institution accentue sa mission de contrôle de la recherche effective d’emploi, il est possible de s’interroger sur l’opportunité d’une déclaration sur ce sujet dans un contexte d’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi, qui est celui qui prévaut depuis que ce ministre est aux responsabilités dans ce domaine sensible

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  • PS : bienvenue au XXIe siècle Jean VIARD Sociologue, directeur de recherches CNRS au Cevipof, éditeur

    La France vient d’entrer brutalement, mais avec difficulté et retard, dans le XXIe siècle. L’affrontement capital-travail qui a structuré nos sociétés depuis la révolution industrielle et permis, à la fois, un développement considérable et une amélioration immense des conditions de vie, vient d’y changer de forme : l’amour de l’entreprise peut être de gauche et, surtout, l’avenir de l’entreprise va porter l’avenir de la France. Une partie de la gauche - et des politiques - prend enfin acte que nous sommes entrés dans une nouvelle révolution technologique : la révolution numérique, portée par des entreprises, des créateurs, des innovateurs, des auto-entrepreneurs, des réseaux internationaux… et des grandes sociétés mondiales françaises qui sont l’un des atouts majeurs de la France. Nous sortons de la culture économico-politique de la révolution industrielle qui a porté la guerre de 1914-1918 et la guerre des classes du XXe siècle.

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  • Le Monde - Il faut revoir les règles du métier politique | Par Michel Offerlé (Professeur à l'Ecole normale supérieure-Ulm)

    Pauvres partis français ! La crise des partis est un joli marronnier. Mais de quoi parle-t-on au juste ? De l'écroulement du militantisme partisan et de l'évanescence des adhésions ? De la rétraction de leur ramification sociale et sociétale ? De l'incapacité des partis à produire une offre programmatique à long terme ? De la réduction donc du périmètre de leur répertoire d'action, qui se manifeste dans la délégation aux communicants et aux think tanks de l'élaboration doctrinale et dans l'abandon quasi total de la formation des adhérents au profit du « training communicationnel » des élus. Et bien sûr du manque de représentativité démographique/démocratique qui caractérise le recrutement des dirigeants partisans, qui « ressemblent » de moins en moins au corps électoral sur le plan de leurs expériences sociales et professionnelles, beaucoup plus encore que sur le plan du genre ou de la « diversité ».

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  • OFCE, Henri Sterdyniak - Après la décision du Conseil constitutionnel, l’impossible fusion RSA-PPE

    En juin 2014, le gouvernement avait fait voter par le parlement une nouvelle disposition prévoyant la dégressivité des cotisations sociales salariés, afin d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés à bas salaires. Ainsi, un salarié payé au SMIC aurait bénéficié d’une réduction de 3 points de cotisations, soit un gain de 43 euros par mois, correspondant à une hausse de 4% de son salaire net. La ristourne devait ensuite diminuer avec le niveau de salaire horaire pour s’annuler à 1,3 fois le SMIC. Le 6 août 2014, le Conseil constitutionnel a décidé de censurer cette disposition. Cette censure est bienvenue pour trois raisons.

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  • Le Monde - Trois scénarios de rénovation pour sortir du champ de ruines | Par Yves Sintomer (Professeur de science politique à l’université Paris-VIII)

    La démission du gouvernement et les déchirements du Parti socialiste font pendant au délabrement de l'UMP, engluée dans une guerre des chefs et touchée de plein fouet par les affaires. Le centre reste une juxtaposition de baronnies, le Front de gauche voit son leader le plus en vue, Jean-Luc Mélenchon, prendre de la distance, Europe Ecologie-Les Verts offre une fois de plus le spectacle de ses divisions, le NPA est revenu à l'état groupusculaire.

    Seul le Front national tire son épingle du jeu. Le paysage est un champ de ruines. Au-delà de la rage impuissante qui peut saisir chacun d'entre nous en tant que citoyen, il importe de prendre du recul pour mesurer l'ampleur de la crise des partis et ses issues potentielles.

    Dans leur premier rôle, les partis sont inhérents à un ordre politique où le lieu du pouvoir est institutionnellement ouvert et où les lois sont discutées en public. En Occident, cela s'est vérifié de la démocratie grecque jusqu'aux républiques modernes en passant par les communes médiévales.

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  • Le Monde - « L'aide au patronat ne créera pas d'emplois » | Par Benjamin Coriat (Professeur de sciences économiques à l'université Paris-XIII, cofondateur des Economistes atterrés)

    Alors qu'au sommet de l'Etat la crise fait rage, il est sans doute utile de revenir sur certains des fondements des oppositions qui se sont cristallisées ces derniers jours. Une question-clé qui traverse ces oppositions est celle de savoir si le pacte de responsabilité a une chance de réussir. Peut-on faire confiance aux patrons pour, en contrepartie des 41 milliards promis, relancer l'investissement et l'emploi ?

    Si l'on se base sur les résultats d'une récente enquête sur la distribution des dividendes, la cause est entendue. L'évidence le clame : le « civisme » économique des patrons est pour le moins sujet à forte caution. Avec l'augmentation de 30,3 % sur un an des rémunérations distribuées aux actionnaires, la France est le pays qui, en Europe, a versé le plus de dividendes, et l'Europe a elle-même été la zone la plus prodigue de la planète.

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  • Alternatives Economiques, Guillaume Duval : Rigueur en France, relance en Europe : le grand écart ne peut pas fonctionner

    François Hollande entend accentuer la rigueur en France, tout en plaidant pour une relance européenne. Une stratégie vouée à un double échec : politique et économique. 

     

    « Le diagnostic est implacable : il y a un problème de demande dans toute l'Europe. La zone euro connait un excédent commercial, un investissement insuffisant et un taux de croissance qui ne permet pas de faire baisser le chômage. C'est essentiellement dû aux politiques d'austérité menées depuis plusieurs années. » Il ne s’agit pas là d’une citation d’un « frondeur » du PS mais d’un extrait de l’interview donnée par François Hollande au journal Le Monde le 20 aout dernier.

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  • Alternatives Economiques - Hollande, Valls, Macron ou la caricature des deux gauches

    Le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Economie s’intronisent comme les porte-paroles d’une gauche moderne face à des contradicteurs présentés comme des irresponsables de la dépense publique, crispés sur les acquis, anti entreprises et anti mondialisation. Une caricature qui ne tient pas l’analyse.

    Monsieur Manuel Valls dispose d’un don indéniable pour la communication. Après avoir recueillis 5,6 % des voix de son camp lors de la primaire socialiste de 2011, le voici Premier ministre de la France et coupeur de têtes de ses opposants. Pour compenser cette faiblesse de légitimité politique, il a aujourd’hui recours à une stratégie classique dans le monde politique : se présenter comme le chantre d’une élite moderniste éclairée face à l’obscurantisme d’adversaires renvoyés à l’irresponsabilité économique. C’est également le positionnement du nouveau ministre de l’Economie dont les idées de ceux qui ne pensent pas comme lui sont qualifiées « d’étoiles mortes ».

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  • Alternatives Economiques : Emmanuel Macron dans le texte : Volontarisme, patriotisme, individualisme

    Si le symbole de la nomination de Monsieur Macron est catastrophique pour le président de la République, que porte comme idées le nouveau ministre de l’économie ?

    Banquier d’affaires : les conséquences

    D’abord, un mot sur le parcours de banquier d’affaires d’Emmanuel Macron. Cela ne suffit pas à le disqualifier comme potentiel bon ministre. Le perdant symbolique est ici le président de la République : le candidat de 2012 semblait avoir pris acte que les dérives de la finance demandaient une reprise en main politique qui ne pouvait passer que par une forme d’affrontement avec le milieu de la finance, tout en trouvant les compromis nécessaires. Il l’avait promis. Il ne l’a pas fait. Son ministre est tombé dans la compromission, avant d’abandonner le terrain.

    De ce point de vue, la nomination d’un ex banquier d’affaires à un poste important confirme le sentiment de trahison d’une grande partie des électeurs de gauche vis-à-vis de ce combat. Pourtant, de la banque centrale des Etats-Unis à l’ex commissaire européen centriste Michel Barnier, on pense que la finance reste insuffisamment régulée et qu’un autre round est nécessaire. Le président s’exclut de ces débats, économiquement nécessaires, et qui, politiquement, lui ouvriraient un fort soutien des électeurs de gauche.

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  • Le Monde - Le patriotisme économique : une politique industrielle contre productive Par Sarah Guillou (Economiste à l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques)

    Le bilan de la politique industrielle d'Arnaud Montebourg souffre de deux paradoxes. Le premier peut s'appliquer en amont de son mandat mais sa pertinence s'aiguise ces dernières années. La France est le pays développé qui parle le plus de politique industrielle, qui est réputée pour son adhésion au « colbertisme » et son interventionnisme économique. C'est aussi le pays dont le crédit d'impôt en faveur de la recherche et du développement est le plus généreux. Pourtant l'industrie française est parmi les plus mal-en-point. De 2000 à 2014, l'industrie manufacturière s'est réduite de plus d'un cinquième de sa masse de salariés.

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  • Paul Alliès - D'une crise politique à une crise de régime ?

    Les circonstances de la crise ministérielle que nous vivons suscitent une grande confusion dans l'analyse de ses conséquences. "Le Figaro" et "Libération" réunis titrent sur une "crise de régime". La V° République serait donc atteinte dans ses fondements. L'annonce de J.L. Mélenchon voulant se consacrer à la convocation d'une assemblée constituante pour passer à une VI° République peut accréditer cette interprétation. Essayons d'y voir clair et de tirer quelques leçons de cette crise.

    La démission du gouvernement présentée par M. Valls se situe dans le cadre strict du fonctionnement des institutions du régime. Celui-ci ne fait que démontrer sa nature intrinsèque, celle d'un pouvoir centralisé et concentré dans un Exécutif dualiste certes (le président et le premier ministre) mais qui ne s'équilibre pas et envahit tous les autres, le Parlement en particulier.

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